Les Contes univoques de François Ducasse

Les Contes univoques de François Ducasse

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Protoklete, le 9 mai 2001 (Perpignan, Inscrit le 7 mai 2001, 73 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 10 étoiles (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (1 552ème position).
Visites : 4 092  (depuis Novembre 2007)

Pourquoi si petit?

88 pages seulement et l'on se prend à rêver de son prochain recueil de nouvelles…
De la fiction, oui, mais aussi et surtout un regard froid, lucide et mélancolique sur notre monde d'aujourd'hui… Un auteur dans la lignée des plus grands est en train de naître, mais s'il y a du Van Vogt et du Sturgeon chez lui, il y a surtout du Ducasse. Alors pourquoi seulement cinq "contes"? Un coup d'essai pour prendre la température du public? Si c'est cela, c'est gagné car tous ceux qui ont lu "les Contes univoques" attendent désormais avec impatience le prochain recueil de Franck Ducasse.

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10 étoiles

Critique de Loubiana (Grasse, Inscrit(e) le 5 décembre 2001, 58 ans) - 5 décembre 2001

Je ne suis pas fan de SF mais suite à un conseil d'ami j'ai lu ce livre. Je ne le regrette pas! L'auteur en plus est très sympa puisqu'il a répondu au mail que je lui ai envoyé et m'a conseillé d'autres livres de SF dont j'ai depuis lu une partie. Je crois bien que je suis devenue acro à la science fiction! Bises, Loubi

La relève de la SF

10 étoiles

Critique de Gérard (Toulon, Inscrit le 25 octobre 2001, 66 ans) - 25 octobre 2001

J'ai adoré les "Contes univoques". Le ton est celui des grands classiques SF des années 60, avec une ironie et une intelligence peu communes qui le rendent vraiment contemporain. Ducasse a su prendre le meilleur des classiques pour y ajouter une modernité et un souffle nouveaux. Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment la SF, et aussi à tous ceux qui voudraient découvrir cette littérature.
Gérard M.

Noirceur et flamboyance

10 étoiles

Critique de Franck (Cannes, Inscrit le 16 mai 2001, 53 ans) - 10 septembre 2001

Quel livre superbe! M.Ducasse se pose des questions sur le pouvoir et laisse
le lecteur y répondre. J'ai découvert ses nouvelles dans Micro-Hebdo, et ça m'a donné envie de lire le livre. "Point de vue" est déroutant au début, puis on comprend que les mondes sont imbriqués de l'infiniment grand à l'infiniment petit. Ma préférée reste "Les cerises bleues". C'est presque un roman! Le suspense est présent de bout en bout.

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les contes univoques

8 étoiles

Critique de Nicky (Nice, Inscrit(e) le 8 juin 2001, 71 ans) - 8 juin 2001

L'imagination, servie par quelques données scientifiques permet à l'auteur d'aborder quelques grandes questions avec une certaine dérision. De la place de l'individu dans l'espace temporel à l'existence de Dieu,"jubilé" nous étourdit presque quant à la fugacité des sentiments humains. Des descriptions et dialogues criant de vérité pour "les cerises bleues" et le débat politique est ouvert avec ses complots et ses magouilles. La grande fédération est-elle l'europe? On s'interroge L'homme éternel conquérant c'est par cette évidence qu'il termine l'histoire la plus élaborée de son livre. Dans une envolée lyrique de couleur, la poésie chez Franck est toujours présente, la course aux armements est dénoncée dans "point de vue" et il pose là, le problème de la responsabilité vis à vis de notre descendance. La place de notre planète et celle de l'homme dans l'univers aborde un des grands thèmes métaphysiques :Pascal "l'infiniment petit". Sur fond de "Roswell",SAnctuaire traite de la relativité technologique d'un univers à l'autre, le tiers monde? Evocation apocalyptique d'un monde en déclin à la technologie arbitraire constamment dépassée. Ducasse termine son livre par une explosion de poésie avec "rivage". La sensibilité sensitive de
l'auteur éclate criant l'amour des éléments, l'amour de la terre. Dans cette vision futuriste de l' univers, la poésie côtoie la politique, une poltique dérisoire et lucide. Le livre nous emporte puis à la fin nous rejette laissant la réflexion ouverte! Bravo

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