La Guerre des Ames : Dragons d'une étoile perdue de Tracy Hickman, Margaret Weis (Co-auteur)

La Guerre des Ames : Dragons d'une étoile perdue de Tracy Hickman, Margaret Weis (Co-auteur)
( Dragons of a lost star)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Khayman, le 21 août 2005 (Chicoutimi, Inscrit le 25 février 2004, 44 ans)
La note : 6 étoiles
Visites : 3 929  (depuis Novembre 2007)

Ça s'améliore...

Deuxième volet de la séquence de la Guerre des Âmes, ce livre relate la suite des aventures des héros de Dragons d’un coucher de soleil. Mina continue d’exécuter miracle après miracle, Palin et Tasslehoff retrouvent l’elfe noir Dalamar dans la Tour de Haute Sorcellerie anciennement située à Palanthas et nouvellement établie à Longue Nuit (repère des âmes perdues), Gérard part pour Solanthus (où il rencontrera Odila) afin de rallier des forces pour la défense du Qualinesti, Medan vit toujours sa passion pour Laurana et Lunedor poursuit, en état de transe, sa quête inconnue. Béryl marche sur le Qualinesti tandis que Gilthas et sa femme Kerian (la Lionne) coordonnent l’évacuation de Qualinost.

Il semblerait que ce livre ait bel et bien été écrit par Weis & Hickman, ce qui me fait penser que peut-être les auteurs du premier volet (que j’avais décrié comme étant Weis & Perrin) étaient bien finalement mes 2 écrivains cultes et que le nom de Perrin n’était dû qu’à une faute d’impression (ou le contraire). Quoiqu’il en soit, je dois dire que j’ai préféré ce livre au premier. Malgré son démarrage très lent, le troisième tiers du bouquin était vraiment plaisant. La chute tout particulièrement, où l’on apprends qui est l’Unique.

Pour une raison qui m’échappe, Gérard était, est et demeure mon personnage favori. Peut-être est-ce parce qu’on y reconnaît l’ancien Sturm de Lumlane et, par conséquent, un caractère noble et bien défini, contrairement à la confusion des croyances qui domine encore cette œuvre. Je n’aime pas beaucoup le personnage de Mina. Je n’ai rien contre les récits messianiques, mais je déteste lorsque l’un des personnages mis en scène dans un livre est ou devient trop puissant, voire même invincible. C’est ce qui m’avait fait décrocher des œuvres de R. A. Salvatore. J’ai adoré la trilogie de l’Elfe noir ainsi que le premier livre de la pentalogie du Clerc, mais par la suite, Drizzt et Cadderly sont devenus tellement puissants qu’on savait à l’avance sans l’ombre d’une inquiétude que rien ne pourrait les menacer sérieusement. Mina semble sortir du même moule. Cependant, avec la révélation que l’on a à la fin du livre, j’entretiens l’espoir de voir bientôt la fin de son invulnérabilité.

Citation :

- Tass […] voudrais-tu, s’il te plaît, te délester à ton tour de tes sacoches ? Sans en oublier ? Dalamar en prendra le plus grand soin, sois sans crainte...
- Quoi ? cria-t-il, au désespoir. Autant lui demander de laisser là sa tête…ou sa queue-de-cheval !
- Mais quand reviendrons-nous, Palin ?
- Nous reviendrons, je te l’assure. Mentir à un kender n’était pas vraiment mentir. Plutôt un acte d’auto-défense.

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