Le dernier testament de Philip Le Roy

Le dernier testament de Philip Le Roy

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Dreamy, le 26 mars 2005 (Albertville, Inscrit le 26 mars 2005, 47 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 9 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (15 534ème position).
Visites : 5 064  (depuis Novembre 2007)

last but not least

Comment dire?!; le roman mystique a le vent en poupe depuis.. un certain code, certes!; user d'artifices déjà notoirement appliqués par les maîtres du polar américain relève au mieux de l'hommage au pire d'une copie astucieuse, assurément; mais ce dernier testament n'en demeure pas moins l'un des Thriller Francais le plus abouti de ces dernières années. On pense évidement à M. Brown mais très vite on se retrouve plongé dans un roman d'un profondeur et d'une totale maitrise, tant sur la forme que sur le fond. Attention toutefois, c'est sanglant, chaud, noir et parfois glauque. De son temps en fait. Si vous avez aimé les BD "le troisième testament", les thriller blockbuster US... découvrez sans tarder ce futur référentiel du polar à la french touch. Grangé, tremble sur ton trône , Le Roy arrive!!!!!.

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Un bon polar!

9 étoiles

Critique de Gégé (, Inscrit le 29 septembre 2011, 46 ans) - 22 octobre 2011

Du rythme, du suspense... Si en plus on est amateur d'écriture cinématographique et qu'on apprécie le zen et les arts martiaux, on ne peut que prendre du plaisir lors de la lecture de ce livre! Je conseille aussi les autres tomes de cette série. Seul le deuxième est un peu plus faible que les autres.

Mouais

5 étoiles

Critique de Badzu (versailles, Inscrite le 6 novembre 2005, 49 ans) - 24 mars 2009

Je vais totalement dans le sens de la critique de Bonneau et Jean meurtrier. Rien de nouveau sous le soleil du "Jesus Thriller"; Et même si l'écriture est agréable, pas mal de scènes sont peu crédibles, les scènes de sexe inutilement détaillées, et les histoires d'amour peu prenantes.

Lecture rapide, pas désagréable, mais absolument pas marquante. Décevant.

Du potentiel, mais...

6 étoiles

Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans) - 16 octobre 2008

Fairbanks, Alaska. Alors que la température extérieure tue en quelques minutes le voyageur imprudent, l’hôpital de Fairbanks est le témoin d’un quintuple meurtre perpétré au sous-sol. En quelques minutes, et sans laisser d’indices, on a abattu l’agent spécial Bowman, une infirmière, deux chercheurs, et un patient. Même les rats n’ont pas été épargnés.
Tiré de sa retraite mystique épurée où il pratiquait le Za-Zen, Nathan Love est employé par le FBI pour résoudre l’enquête et retrouver le tueur. Pour ce profiler hors du commun, dont la dernière enquête sur les traces d’un serial killer fut fatale à sa femme, pas question de reprendre le service sans une forte indemnisation. Dépêché en Alaska, il rejoindra l’agent spécial Kate Nootak en charge de l’enquête, et découvrira rapidement à quel type de travaux les deux chercheurs s’adonnaient : faire revivre les morts, pas moins que cela.
Pris comme cible par des tueurs, Nathan Love ne renoncera pas pour autant à l’enquête et partira sur les traces de Bowman, reconstituant ainsi ce qui à pu pousser un agent du FBI à fricoter avec des chercheurs aux motivations discutables, dans l’espoir de retrouver son assassin. De Fairbanks à Rome, le profiler échappera plusieurs fois à la mort de façon quasi-miraculeuse, un peu aidé par sa pratique des arts-martiaux, et achèvera sa course au Vatican, où le Saint Graal de l’enquête lui sera révelé…
Philip Le Roy a aujourd’hui 46 ans, et connu un parcours atypique. Nourri dés sa jeunesse par le cinéma, il s’orienta vers des études de commerce, avant d’ouvrir une agence spécialisée dans le tourisme à New-York, puis de revenir vivre en France, de travailler comme publicitaire, pour finalement écrire des scénarios qui deviendront, in fine, des romans. Le dernier testament est le premier roman d’une saga qu’il a souhaité plus ambitieuse après des publications comme Pour adulte seulement ou Couverture dangereuse. Il a d’ailleurs, depuis, publié La dernière arme en février 2007, où Nathan Love reprend du service…
Contrasté dans sa qualité, Le dernier testament a reçu le Grand Prix de la littérature policière en 2005. Pour autant, le thriller n’a rien d’unique, et exploite des recettes ayant déjà servies dans d’autres succès littéraires et commerciaux. Un homme sombre, meurtri, retranché derrière des préceptes mystiques, qui part en guerre contre plus gros que lui, que rien ni personne n’arrête, que rien n’abat, et qui finit par découvrir LE secret de la religion catholique dans une ambiance conspirationniste au Vatican… hum… comment dire… déjà lu ? Par ailleurs, au delà de scènes absolument irréalistes, et de longs combats d’arts martiaux -on sait que l’auteur en est fan-, les ébats sexuels et les digressions pro-sodomie le plombent un peu. Sans parler des bluettes pseudo-romantiques. Un roman qui n’a rien d’original, et qui n’est ni agréable ni désagréable à lire. Si vous avez un voyage de prévu…

SUPER

8 étoiles

Critique de Elfe191 (, Inscrite le 9 novembre 2006, 68 ans) - 2 mai 2007

Premier avis à chaud sans tenir compte des commentaires des autres internautes
Un roman passionnant agréable à lire des non sens bien sûr mais la lecture c'est fait pour cela des héros immortels du suspense de l'amour etc
un auteur qui se la joue Dan Brown mais le tout donne un agréable moment de détente où l'on ne s'ennuie pas une seconde

aurait pu ...

7 étoiles

Critique de Ppakkoqq (, Inscrit le 20 juillet 2005, 41 ans) - 16 août 2006

Dommage que le scénario pourtant entrainant ne soit terni par un Héros grand H. Peu crédible dans les scènes d'action et très caricatural...

Je me suis lancé dedans et je ne regrette pas, mais je m'attendais à mieux tant le début du roman était captivant.

J'essaierai tout de même de lire un autre roman de Le Roy.

Page turner sans code

7 étoiles

Critique de Manu_C (, Inscrit le 19 août 2004, 55 ans) - 29 mai 2006

De prime abord en ligne avec les critiques précédentes ; c’est un très bon « page turner » qu’on ne lâche que difficilement tant qu’il n’est pas fini.

L’aspect le plus positif de ce récit est de faire durer la convergence des intrigues tout en maitrisant parfaitement le lecteur afin que cette dilution d’évènements ne soit pas ennuyante. Les personnages sont fouillés (ils sont de toute façon tous « spéciaux ») et l’auteur s’amuse visiblement à nous distiller au fil des pages les quelques éléments qui vous font douter de chacun des protagonistes (jusqu’à la dernière page d’ailleurs).

Objectivement, on ne s’ennuie pas, c’est ou ouvrage très divertissant et moins « blockbuster » que la référence négative du moment (… Code).

Un petit bémol : ce n’est absolument pas moral et de temps en temps un peu limite dans les traitement des différentes religions et de leurs adeptes.

NB : Pour le coup du jerrycan, pour que l’eau ne gèle pas, il suffisait de la saler… il y a d’autres composants du livre moins crédibles que ça !

un héros pas de pacotille dediou !

6 étoiles

Critique de Julius (, Inscrit le 24 novembre 2004, 51 ans) - 28 février 2006

Ah ! ah ! Jean Meurtrier, bonne critique, même si ce livre m'a complètement scotché par une intrigue prenante, au bout d'un moment, on se dit qu'il y a peut-être du foutage de gueule ! le héros Nathan est trop fort, incroyable ce type, non seulement il a des capacités physiques à faire passer Bruce Lee pour un guignol mais il assure grave avec les gonzesses, toutes plus belles les unes que les autres avec des corps de rêve !! moi aussi des fois je me dis que je fais fantasmer les plus belles mais pour lui ça devient réalité ! quoique à un moment dans le livre j'ai apprécié sa panne sexuelle, ça arrive même au meilleur ! ouf rassuré ... me suis empressé de faire lire le passage à ma copine ... "tu vois ! même Nathan Love !!!"
La fin du livre va trop vite, des morts de partout, des poursuites, des combats à mains nues incroyables, on est proche du "grand n'importe quoi !" mais après 500 pages, le lecteur est acquis à la cause de l'auteur, ce dernier a gagné, on finira le livre et on en gardera un bon souvenir, car la toute fin du livre avec sa révélation même si on la sent venir est plaisante.
A la toute toute fin une fornication de folie avec une bombasse ! aaaah Nathan, je m'incline.
Le coup du Jerrican d'eau, je ne l'avais pas intuité mais effectivement ! le grand n'importe quoi commence peut-être sur la banquise ...

Entre James Bond et Besson

5 étoiles

Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 9 mai 2005

Ne nous y trompons pas, ce roman n'a rien à voir avec Da Vinci Code. Malgré la succession frénétique des scènes, il n'a pas le rythme ni le suspens du roman américain. Et le scandale religieux qu'est l'imposture de Jésus Christ (qui a finalement valeur d'anecdote dans ce livre) ne le rapproche pas pour autant du Best Seller de Dan Brown.
Nathan Love est un héro parfait qui pratique tous les arts martiaux. Il est beau, sage et... immortel: il lui suffit de se tordre un peu le dessus du nombril pour éviter le comas mortel, un peu comme on tourne la clé d'un véhicule pour le redémarrer. Nathan Love se fait toutes les femmes malgré lui. En gros, Nathan Love est chiant, comme tous les personnages du livre, y compris Brad qui aurait pourtant dû être le cool de service. Tous les comportements sont hyper-stéréotypés comme dans les films de Besson. Le héro assure et les seconds rôles s'en prennent plein la gueule.
L'histoire est loin d'être palpitante, malgré le nombre de voyages digne d'un James Bond, mais elle se tient. L'évolution de l'enquète est tributaire des intuitions de Nathan Love. C'est sans doute l'avantage d'un profiler que de voir ses suppositions systématiquement se confirmer, même quand elles vont à l'encontre de la logique. La fin, un peu particulière, ne déçoit pas au vu du reste.
Le style n'est pas mauvais. L'auteur mélange habilement sens propre et figuré, mais de manière peu homogène.
Ce roman sans beaucoup de profondeur m'a irrité par son message pro-bouddhiste et anti-occidental. A chacun son point de vue, mais employer des phénomènes surnaturels pour appuyer le sien est un peu ridicule, comme l'est l'interrogatoire de Zo par Nathan.
Si ce livre est le futur référentiel du polar à la french touch, on est parti pour quelques années de vache maigre. Disons pour résumer que ça se laisse lire, mais que ça ne laissera pas de trace. Je vais mettre un gentil 2,5.
Il faudra tout de même qu'on m'explique comment un Jerrican d'eau ne gèle pas en hiver au nord de l'Alaska.

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