Œuvrer pour le multilatéralisme

Elu improbable Trump affichait dès ce premier mandat un isolationnisme hostile envers ses alliés occidentaux restés après la Guerre froide comme drogués à la sécurité étatsunienne. Ç’en était fini du multilatéralisme attendu par la communauté internationale et tenté sans conviction par ses prédécesseurs.
Menacée de disparition l’OTAN basculait d’alliance restreinte purement défensive en y attirant l’Europe de l’est, une partie des Balkans, les Pays Baltes. S’étant illustrée ensuite lors d’interventions militaires au-delà de sa sphère avant de multiplier des partenariats eurasiatiques la Russie en a perçu la menace.
Le reste du monde a beau jeu de dénoncer l’hypocrisie des démocraties, les premières à s’indigner d’atteintes aux valeurs morales, rarement les dernières à s’ingérer dans la politique intérieure d’Etats souverains, à soutenir les rébellions contre une violence excessive de régimes élus envers leurs populations.
Et comment ne pas s’inquiéter de la course aux armements promue par les lobbies militaro-industriels attisant le sentiment d’insécurité à cause des conflits ? Celle-ci laisse le champ libre à la désinformation des climato-sceptiques, aux campagnes des antivax, à la montée électorale des extrémistes de tous bords.

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  Requiem pour le monde occidental [Texte imprimé] Pascal Boniface

  de Boniface, Pascal
  Eyrolles
  ISBN : 9782212568943 ; 16,00 € ; 17/01/2019 ; 146 p. Broché

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