Une année en Provence de Peter Mayle
( A year in Provence)
Catégorie(s) : Arts, loisir, vie pratique => Voyages et géographie
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Charmant
Qui n’a jamais rêvé de déménager dans un endroit idyllique? C’est ce que Peter Mayle fait dans ce livre qui relate la première année de son couple en Provence. Il n’est pas question ici d’un roman, mais plutôt de chroniques du quotidien.
Mayle nous parle de son acclimatation, des gens, du paysage et de ses déboires en tant que britannique expatrié dans la campagne dorée du sud de la France. Aucunement écrit comme un guide touristique, le récit séparé par mois, fourmille d’anecdotes amusantes, de personnages picaresques et d’évocations de la nourriture; le vin, les truffes, le fromage de chèvre, l’huile d’olive. Le tout baigne dans une ambiance intime au rythme calme.
Les personnages sont caricaturaux ; tous les artisans de la table sont des maîtres ; tous les touristes sont des imbéciles et toutes les femmes sont des mères rustiques etc. Mais on excuse ce faux-pas puisque l’auteur est visiblement exubérant et veut nous faire partager le charme de la région qu’il l’a séduit.
C’est un regard tendre mais néanmoins extérieur sur les mœurs d’un coin de la France. Est-ce une représentation valide? Difficile à dire sans avoir passé un bon moment sur place. Après avoir terminé cette lecture, on a l’impression d’avoir voyagé un peu, les senteurs du terroir nous chatouillent les narines et notre appétit est bien acéré.
Les éditions
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Une année en Provence [Texte imprimé] Peter Mayle trad. de l'anglais par Jean Rosenthal
de Mayle, Peter Rosenthal, Jean (Traducteur)
Nil éd.
ISBN : 9782841110094 ; 2,10 € ; 01/09/1993 ; 244 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (5)
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Chronique de l'installation d'un couple britannique en Provence
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 4 août 2021
Une année fertile en changements. « La Provence constitue un choc pour l'organisme septentrional. » avec son alimentation aux saveurs puissantes, son climat aux températures extrêmes, son mistral brutal et épuisant « qui rendait fou bêtes et gens ». Il faut saisir les subtilités de l'accent des Provençaux, s'adapter à leur débit à la vitesse « de mitrailleuse » .
Il faut aussi rénover le mas, le rendre confortable, donc faire appel à des artisans locaux.
C'est l'occasion pour le couple d'entrer en contact avec les autochtones, d'observer leurs habitudes et de s'intégrer progressivement dans cette communauté qui va être désormais la leur.
L'ouvrage se présente comme une chronique de la vie en Provence vue par l'oeil neuf d'un étranger qui rappelle un peu la manière de Montesquieu dans LES LETTRES PERSANES . Mais loin d'être une satire mordante, elle ne témoigne que d'une ironie bienveillante teintée de tendresse .
Cela nous vaut une série d' anecdotes souvent cocasses, mais relatées par un narrateur qui a le sens de l'humour et qui garde, en bon britannique, sa capacité de distance et de dérision en toute circonstance.
Je pense en particulier au récit de scènes d'intempéries, de repas pantagruéliques auxquels le couple est invité et à celles qui concernent l'odyssée de la rénovation du mas. Elles rappellent les scènes narrées dans VOUS PLAISANTEZ MONSIEUR TANNER par Jean-Paul Dubois aux prises lui-aussi avec des artisans locaux qui ne parviennent jamais à tenir les délais .
Certains y verront une image stéréotypée de la Provence et des Provençaux. Il est vrai que certaines pages peuvent sembler écrites par Pagnol ou Alphonse Daudet. Peut-être est-ce aussi parce que le style de l'ouvrage – traduit de l'anglais – est d'une élégance classique et un peu apprêtée .
Quoi qu'il en soit, UNE ANNEE EN PROVENCE, présent chaque été en vitrine des libraires, constitue une agréable lecture estivale, et donne l'envie d'aller vérifier sur place s'il est toujours possible de déclarer, 26 ans après la parution de l'ouvrage « Quelle chance nous avons de vivre ici ! »
truffé d'humour pour décrire la Provence
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 10 novembre 2012
Il nous fait découvrir la campagne, les fêtes, les traditions locales, mettant en évidence la gestuelle. « À vrai dire, on peut suivre une conversation de loin sans en entendre un mot, en observant les mouvements des corps et des mains. » Que dire des subtilités phonétiques du dialecte si différent du français soigné? Plus que chez d’autres peuples, c’est par le langage que les étrangers se sentent étrangers dans ce pays. À l’instar des Anglais, faire connaissance avec autrui d’une poignée de main chaleureuse ne suffit pas, encore faut-il deux, trois, ou quatre baisers des deux cotés des joues, selon le sens à donner. Le point de vue de l’auteur sur les Français s’avère intéressant et devient presque une publicité pour la région de Provence. Cette façon de narrer, avec tant d’humour, a rendu son livre vite populaire. Sa renommée aura un coût à payer. Plusieurs touristes et journalistes débarquent dans la région, afin d’y trouver sa maison, si bien décrite dans son livre. Des amis anglais peuvent séjourner un jour, deux jours, parfois trois. Il faut tenir le coup!
La première moitié du livre, vive et gaie, instruit sur tout ce qu’il a pu lui-même acquérir de savoir-faire, mais par la suite, se rencontrent quelques répétitions. Peter Mayle a un style d’écriture des plus agréables qui donne le goût de retourner lire certains passages drolatiques. C’est une bonne lecture de vacances et surtout de détente.
Très caricatural quand même
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 13 octobre 2006
Il n'empêche que cela frôle bien souvent la caricature, même si elle n'est pas tout à fait fausse. Ce livre a aussi un petit air de "cracher dans la soupe".
Aussi Peter Mayle a-t-il décidé de changer de coin en Provence. Pourchassé qu'il était par les lecteurs d'un côté et rejeté par ceux qui avaient eu le tort de se reconnaître dans l'un ou l'autre portrait, plein d'humour british, mais peu flatteur...
Chronique de la Provence par un sujet de Sa Majesté
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 13 octobre 2006
Ce succès phénoménal a depuis eu des petits du même auteur, de qualités inégales, mais le premier du genre « Une année en Provence » s’avère une jolie réussite.
Il est conçu comme la chronique d’un couple anglais venu s’installer en Provence. Traité sous une forme souriante où les français, et surtout les provençaux, se font gentiment charrier. Tout y passe progressivement au fil de l’installation de nos anglais dans leur maison. Les relations avec les artisans (il faut remettre en état la vieille maison), avec les autochtones (vivre avec les voisins), avec l’Administration (faut bien), avec les touristes (en Provence !), avec ses amis quand ceux-ci vivent en Grande Bretagne et que vous êtes établis en Provence (ben oui, faut les comprendre !), avec la Gastronomie (la Provence c’est la France non ?), avec les chasseurs, les cueilleurs de champignons, les vendeurs de tapis, … et plus si affinités !
Mais tout ceci est fort gentiment traité, légèrement écrit. Il y a bien de légers passages de beaufitude mais dans l’ensemble transparait un amour amusé et étonné pour le pays et ses enfants.
A lire en moult occasions, encore une fois. Un peu comme un amuse-gueule pour apéritif. Un bon amuse-gueule.
un anglais en Provence
Critique de Lovelyvirginie (, Inscrite le 22 septembre 2005, 48 ans) - 25 septembre 2005
Il se retrouve confronté à des autochtones dont il ne comprend pas l'accent ni les moeurs !
Dans ce livre, la facconde et la bonhomie méridionales sont un vrai délice !
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