Oniria de Patrick Senécal
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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Que recèle donc cette maison ?
4 prisonniers s'évadent de prison. Acculés par les policiers à leur recherche, ils décident de trouver abri pour la nuit dans la maison de la psychiatre qui suit l'un des protagonistes, Dave. Mais dès son arrivée, celui-ci ressent fortement qu'il devrait être partout, sauf ici... Et la longue nuit va commencer...
C'est très efficace dans le genre ! Il est clair qu'il ne faut pas chercher la vraisemblance ici, ni la cohérence, mais Patrick Senecal a le don de nous emporter dans sa technique et on oublie tout ce qui n'est pas SAVOIR LA SUITE.
Pour ma part, une fois commencé, pas moyen de le lâcher avant d'en avoir terminé, et j'ai bien apprécié le clin d'oeil final.
Pour les aficionados d'horreur et de suspens !
Les éditions
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Oniria de Patrick Senécal
de Senécal, Patrick
Alire / Fantastique
ISBN : 9782922145885 ; 8,90 € ; 01/09/2005 ; 300 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (4)
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Critique de Chouette- (, Inscrite le 2 août 2010, 30 ans) - 3 août 2010
un vrai cauchemar
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 9 juin 2007
Mais bon, parfois les situations sont tellement "énormes" que cela permit de me détendre à l'occasion. Même si j'ai trouvé l'histoire imaginative, je ne peux pas classer "Oniria" à la hauteur de certains autres romans du même genre.
Le phénomène Senécal
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 19 mai 2006
Pas qu'il soit aussi versatile, ni même aussi imaginatif que le grand maître de l'horreur, il possède cependant un talent fou pour nous fournir ce que j'appelle des "shotguns" des livres qui se dévorent en quelques temps. Après n'avoir pris que trois heures à lire "Le Passager" cet hiver, "Oniria" ici, m'a pris par la gorge pendant 48 heures.
Qu'est-ce que j'en ai pensé? Beaucoup de choses. Premièrement, un détail qui m'agace, Senécal possède de forts "patterns" d'écriture. De manière plus ou moins éloignée, ses personnages (qui possèdent un lien intertextuel au travers de ses romans), viennent invariablement par tous affronter cette chose, cette définition vivante de l'horreur, de l'innommable.
Après un roman ça fout les jetons, mais après quatre ou cinq, c'est quelque peu frustrant de se buter toujours au même cul de sac qui empêche la description. Dans le genre, H.P Lovecraft camoufle beaucoup mieux sa façon de tourner autour de ce sujet indescriptible.
Le personnage de Loner également me pose quelques problèmes. Il vient carrément à être abandonné, à faire partie des meubles, alors que n'importe quoi de plus proactif comme emploi du temps de ce personnage aurait pu rajouter du coffre à l'histoire.
Cependant, là s'arrêtent les complaintes, parce que, comme vous pouvez vous l'imaginer, si j'ai pris 48h à passer au travers, c'est que malgré tout j'ai bien aimé.
Tout au long de la lecture j'ai pensé à un seul nom: David Lynch, c'est un roman très lynchien que Senécal nous offre ici. C'est encore une intrigue classique avec un dénouement plus ou moins attendu, mais c'est la manière avec laquelle il mène son récit qui est impressionnante. Senécal sépare son roman en parties thématiques sur les personnages, sept, comme Kundera, mais en rajoutant une longue partie du Oniria et une finale sur Dave. L'action déboule tout en observant méthodiquement la psychologie de chaque personnage.
Bref, c'est pas mal bon!
Étrange..
Critique de Maybel (, Inscrite le 23 février 2005, 35 ans) - 5 mars 2005
Dans ''le passager'', ça reste quand même vraisemblable, la vie courante quoi... sauf en final.
Mais ici, c'est assez invraisemblable, comme les personnages, on n'y croit pas vraiment, on sait que c'est de la fiction mais pourtant... on embarque dans le jeu.
Tout le long je me suis demandé comment ça allait se terminer.
Les fins rose bonbon on oublie ça !
Je ne sais pas si c'est moi qui ne suis pas perspicace, mais je ne réussis jamais à prévoir la fin et c'est ça que j'aime.
C'est un peu ''cru'' je dirais... mais on s'habitue au style !
J'ai bien aimé.
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