Une invention contraire aux droits humains

Le mythe est entretenu depuis les grandes découvertes. Formalisé durant un bon siècle de colonisations par des arguments spécieux non vérifiés il a justifié la création d’immenses parcs naturels destinés à préserver les écosystèmes d’une nature supposée vierge. Et depuis ces soixante dernières années, sans plus d’études scientifiques de terrain les anciens administrateurs coloniaux reconvertis en experts de la conservation de ce patrimoine l’ont fait admettre comme vérité pure et dure auprès des institutions internationales, soutiens au développement, ONG, Etats indépendants.
Une telle invention toujours en vigueur est injuste et contraire aux droits humains. Elle accuse l’agro-pastoralisme pratiqué pendant des millénaires par les populations en zones forestières tropicales de menacer la survie de la faune sauvage, de faire disparaître un environnement unique au monde. Né principalement en Afrique ce mythe est illustré très précisément à travers l’exemple du Simien situé à plus de 3000m d’altitude en Ethiopie. Au nom du développement durable et du besoin de la manne touristique la violence institutionnelle oblige les locaux à aller vivre ou plutôt mourir ailleurs.

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  L'invention du colonialisme vert: Pour en finir avec le mythe de l'Éden africain

  de Blanc, Guillaume Fauvelle, François-Xavier (Préfacier)
  Flammarion
  ISBN : 9782081504394 ; 21,90 € ; 09/09/2020 ; 352 p. ; Broché

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