Ni fiction, ni enfance

C'est un ouvrage présenté comme de la science-fiction et en rapport avec l'enfance dans ce contexte particulier.
Pour la science-fiction on peut l'accepter mais on ne trouve rien de vraiment transcendant.
L'histoire se déroule dans un monde où les ordinateurs, les hologrammes et toutes les techniques numériques ont une place énorme. Les habitants vivent très vieux, peut-être même éternellement, rien ne permet de le savoir. On sait toutefois qu'il est possible de mourir mais on ne sait pas si c'est par accident ou par décision de l'institution qui dirige tout cela.
En ce qui concerne ce gouvernement, les services de sécurité sont omniprésents et envahissants mais on se demande s'ils sont au service du gouvernement ou si c'est l'inverse.
Le flou pourrait être acceptable s'il était novateur mais ce n'est même pas le cas.

Une histoire d'amour se greffe sur l'ensemble. Lui est un artiste réputé et elle semble occuper un poste assez élevé dans l'administration de ce gouvernement à tel point qu'elle est propulsée à un très haut niveau.

Et l'enfance là-dedans ? C'est résumé au simple fait que dans ce monde surpeuplé, obtenir un permis pour avoir un enfant est un privilège extrêmement rare. Ensuite ? Rien.

A la rigueur on pourrait dire que le fond de l'histoire c'est qu'il faut savoir profiter de l'instant présent car on est à la merci de n'importe quel accident.

Peu de pages... heureusement car, visiblement l'auteur n'avait pas grand chose à dire et de plus a produit un ensemble extrêmement confus

Vous comprendrez aisément que je ne vous recommande pas cet ouvrage !

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  L'enfance attribuée [Texte imprimé] David Marusek [traduit de l'anglais par Patrick Mercadal]

  de Marusek, David Mercadal, Patrick (Traducteur)
  le Bélial / Une Heure lumière
  ISBN : 9782843449543 ; 9,90 € ; 29/08/2019 ; 128 p. ; Broché

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