Châteaux Bordeaux - Tome 10: Le Groupe de Eric Corbeyran, Espé
Catégorie(s) : Bande dessinée => Aventures, policiers et thrillers , Bande dessinée => Légende, contes et histoire
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A votre bonne santé !
Le vin est omniprésent dans la bande dessinée, depuis longtemps… Rappelez-vous l’usage du vin par Obélix… Bon, soyons sérieux, depuis quelques années le vin est entré dans la bédé par la grande porte, celle de l’histoire, celle du terroir, celle de l’aventure aussi… C’est le cas avec la série Château Bordeaux… Oui, je sais bien que le Bordelais n’a pas le vent en poupe, surtout ici en Bourgogne, mais la série BD est de qualité donc parlons-en…
Je peux l’avouer, bien simplement, cette série n’est arrivée que très tard dans mes lectures. D’une part, je ne suis pas très Bordeaux au départ et d’autre part j’avais des doutes sur ces séries que je trouve quand même assez commerciales… Là, j’avais un peu tort car elle avant tout le fruit du travail de deux passionnés du vin de Bordeaux et elle va être technique, précise, documentée, alléchante et œnologique !
Pour plonger dans cette série, il me fallut une occasion et l’occasion fut simple, un rendez-vous avec le dessinateur, Espé, Sébastien Portet de son nom véritable, lors du festival de la bande dessinée de Saint Malo, Quai des bulles 2016… Il était donc temps de s’y mettre. Le scénariste de la série est une bonne connaissance – je dirai même un ami – qui a eu l’occasion de faire de nombreuses haltes devant mon micro et, ainsi, de parler aux auditeurs qui suivent le Kiosque à BD, Eric Corbeyran !
Châteaux Bordeaux ! De quoi s’agit-il ? Tout d’abord, indiscutablement, d’une ode au vin d’une région, celle dans laquelle vit Eric Corbeyran depuis longtemps. Oui, il s’agit bien de découvrir et glorifier le vin du Bordelais mais, tout cela, avec modération. Chaque album se consacre à un aspect particulier lié au vin de Bordeaux, et le premier fut le domaine. Le tome 9 qui clôturait le premier cycle, portait le nom de « Primeurs » et, entre les deux, vous le devinez bien, il y eut l’œnologue, l’amateur, les millésimes, le classement, le courtier, les vendanges, le négociant… presque tout y est, du moins pour la partie technique, réelle, car le tout est accompagné d’une pléiade de personnages de fictions tous hauts en couleurs…
Car cette série a, aussi, une dimension saga indiscutable car on commence avec une propriété au lendemain de la mort de son propriétaire-exploitant… Trois enfants, deux garçons et une fille… Qui reprendra le flambeau ? Avec quel succès ? Avec quelles difficultés ? Toute l’histoire va montrer les étapes de la reprise et la remise en état du domaine… On ne sait toujours pas comment les choses vont évoluer car jamais rien n’est gagné définitivement !
Mais, au cœur du Médoc, les tensions seront rapidement palpables, les amours aussi… Le personnage central est Alexandra, la fille, à moins que ce soit le domaine, tout simplement, Le chêne courbe ? Allez savoir… ce qui est certain c’est qu’Alexandra veut réussir, qu’elle tente de se donner tous les moyens mais que les obstacles, humains et naturels, sont nombreux sur son chemin…
Cette saga familiale et professionnelle, œnologique et policière, gustative et amoureuse devrait plaire à un très large public, que dis-je, plaît à un très large public et fait penser, bien sûr, aux « Maîtres de l’Orge », saga de la bière de Jean Van Hamme et Francis Vallès. Pointer du doigt cette parenté entre les deux séries n’est pas agressif pour l’une ou l’autre. Pour moi, c’est plus établir que la France et la Belgique sont une terre entre culture du vin et culture de la bière… Il s’agit donc de mettre en avant une richesse combinée entre deux univers…
Mais revenons à cette série « Châteaux Bordeaux » ! Le tome 10 arrive et il commence avec force et violence pour insuffler au second cycle une dynamique qui va secouer les lecteurs que se seraient endormis… Accident d’hélicoptère, décès de personnages clefs, tentative de rachat de propriété, tentative de dynamisation du marché, amours changeantes des unes et des uns… bref, la série reste trépidante et le lecteur ne refuse pas un tel plat !
Alors, même si certains ressorts de l’intrigue sont un peu téléphonés, même si on croyait avoir déjà fait le tour de la question viticole dans le Bordelais, même si Alexandra semblait à l’abri des surprises désagréables, je ne peux que vous conseiller de reprendre la série depuis le début et en ces temps de vendanges à peine terminées, cela me semble une excellente idée ! Bonne lecture à tous !
Les éditions
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Le groupe [Texte imprimé], Châteaux Bordeaux
de Corbeyran, Eric Espé,
Glénat
ISBN : 9782344032770 ; 14,50 € ; 02/09/2020 ; 56 p. ; Relié
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Les critiques éclairs (1)
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BLEUETTE BORDELAISE: SAISON II.
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 31 janvier 2021
Malheureusement, elle revient très déçue et sans aucune commande de son premier voyage en orient. Et pire que tout, dès son retour, les drames ne cessent de s’enchaîner. Maxime, son Directeur Technique, trouve la mort dans un accident d’hélicoptère. Une des parcelles, pourtant bio, de son domaine est aspergée par erreur de pesticides ce qui intoxique les enfants de l’école voisine, qui l’attaquent en justice. Et pour couronner le tout, une partie des barriques dans lequel son vin est stocké présente des fuites inquiétantes…
Alexandra commence à désespérer. Tous ces événements malheureux mettent en effet en péril tout le travail accompli pendant toutes les années précédentes. Difficile en effet de croire que cette succession de drames n’est que le fruit du hasard, d’autant que le crash d’hélicoptère dans lequel Maxime à trouvé la mort se révèle être un sabotage…
Ces donc reparti avec la saison II du «feuilleton de l’été», et je constate que, comme le dit l’adage «on ne change pas une équipe qui gagne», prend toute sa signification ici! Pourquoi s’arrêter à une première saison de 9 volumes (excusez du peu!), quand on peut continuer à gagner de l’argent avec une série aussi médiocre, et même si il n'y a plus rien d'intéressant à dire?
Pourquoi changer le scénario de M. Éric CORBEYRAN (*1964), qui est toujours d'une lenteur si désespérante? Pourtant il commençait bien, avec un peu de suspense… Mais après plus rien! Que du classique très linéaire. Un nouveau méchant apparaît, des trahisons, des nouveaux problèmes, des procès, l’enfant malade, l’usure du couple avec les infidélités qui s’ensuivent etc etc…
Le feuilleton de l’été je vous dis!
Il y a aussi quelques non-sens dans le scénario. Pourquoi Alexandra vire-t-elle Olivier, alors qu’il n’a fait que suivre les ordres de son supérieur hiérarchique? Pourquoi vire-t-elle Arturo, alors qu’il n’est fautif en rien à ce qui arrive aux tonneaux du domaine? Je comprends que le scénariste veut nous montrer qu’Alexandra est devenue une redoutable femme d’affaires… C’est oublier un peu vite qu’Arturo l’a aidée à sauver son domaine de la faillite quelques années auparavant…
Pourquoi ESPÉ (*1974, Sébastien PORTET de son vrai nom), arrêterait de dessiner des personnages dont le visage comporte des taches de rousseur? Puisque de toute façon elle vont changer de place et de nombre chaque fois qu'un gros plan est fait sur le visage dudit personnage? Je comprends bien que cet épisode se déroule 12 ans après le volume précédent, et que les personnages vieillissent, mais si le visage de Lætitia est le même que pour la saison I, je veux bien manger cette BD! C’est simple, j’en arrive à triste conclusion qu’ESPÉ (en plus d’avoir des problèmes de proportions), ne sait vraiment pas dessiner les visages!.. Je ne vous dis pas les nombre de têtes hallucinantes qu’il y a dans cette BD! Alexandra Pg 5, 21; 23, 55 ; la directrice d'école Pg. 18 ; l’agent immobilier Pg. 25 ; Lætitia Pg 32, 35, 36, 39, 40; la dame au chapeau Pg. 38 ; la dame de l’agence régionale de santé Pg. 41 etc etc... Je vous jure, tous ces personnages ont des têtes «Chelou»!
Et pour finir, quand, comme dans tous les tomes précédents, les auteurs font un «placement de produits», et nous donnent le nom, l’adresse et dessinent la façade extérieure et le décor intérieur d’un des plus grands restaurants de Bordeaux, pourquoi ne pas carrément nous donner le No. de téléphone tant qu’à faire? Les auteurs, ont-ils été rémunérés pour cela ? Est-ce un placement de produits ou pas? L’honnêteté intellectuelle aurait au moins voulu que cela soit précisé quelque part dans cette BD!
La publicité de ce nouveau volume faite avec une étiquette, collée sur toutes les BD dit : «500.000 lecteurs charmés», et bien désolé mesdames et messieurs de chez Glénat, mais je n’en fait pas partie! Heureusement que l’on m’a offert toute cette série de BD en cadeau pour mon anniversaire, car jamais je ne l’aurais achetée! D’ailleurs, vous l’aurez aisément compris : je vous recommande surtout de ne pas le faire, vous non plus!
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