Napoléon de Thierry Lentz
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Napoléon 1er (Bonaparte) : ni Mythe, ni... Dictateur !
Thierry Lentz est historien et directeur de la Fondation Napoléon. Avec ce passionnant petit récit (120 pages) sur la vie de Napoléon, Thierry Lentz répond à 20 interrogations récurrentes concernant Napoléon, articulées autour de trois thèmes principaux : la politique, la guerre, la destinée…
Napoléon Bonaparte est né le 15 août 1769 à Ajaccio en Corse.
Dix ans après le début de la Révolution Française (le 14 juillet 1789), Napoléon provoqua un coup d’État au château de Saint-Cloud les 9 et 10 novembre 1799 (ou 18 et 19 brumaire an VIII). Il créa alors un Consulat provisoire qu’il fit institutionnaliser le 1er janvier 1800, et qui prit fin le 18 mai 1804 avec la proclamation de l’Empire par le Sénat. Donc, entre 1799 et 1804, Napoléon fut d’abord : Premier Consul sous le nom de Bonaparte ; puis entre 1804 et 1815, Empereur des Français sous le titre de Napoléon 1er.
Pour Thierry Lentz, contrairement à une idée reçue, la Révolution Française ne s’est pas achevée avec la fin du Directoire (1795 à 1799). D’ailleurs, à ce sujet, le débat est toujours ouvert, puisque suivant les historiens, la fin de la Révolution Française aurait été proclamée à différents moments : certains envisagent sa fin dès le 4 août 1789 avec l’abolition des privilèges ; d’autres, lors de la proclamation de l’Empire en mai 1804, etc..
Pour l’auteur donc, il y eut une continuité entre la République Directoriale et la République Consulaire. En effet, Napoléon devait tout à la Révolution Française, grâce à laquelle il avait construit sa carrière (pages 14 et 15) :
« (…) (notamment lors du siège de Toulon occupé par les Anglais, en 1794), fréquenté les révolutionnaires les plus engagés (comme Augustin Robespierre, frère de Maximilien) et commandé les armées de la Révolution en Italie (1796) puis en Égypte (1798). »
Napoléon voulait donc appliquer les principes et idéaux issus de la Révolution Française (page 15) :
« Bonaparte ne dit pas autre chose, quelques mois après sa prise de pouvoir, devant le conseil d’État :
« Nous avons fini le roman de la Révolution ; il faut en commencer l’histoire, ne voir que ce qu’il a de réel et de possible dans l’application des principes, et non ce qu’il y a de spéculatif et d’hypothétique. Suivre aujourd’hui une autre voie, ce serait philosopher et non gouverner ».
Dans la même veine, quatre ans plus tard, le serment civique, prononcé lors du Sacre, fut pour l’Empereur un engagement de défendre les grandes conquêtes de la Révolution et les institutions nouvelles créées en leur nom sous le Consulat : « Je jure de maintenir l’intégrité du territoire de la République ; de respecter et de faire respecter les lois du Concordat [traité signé entre la France et la Papauté, en juillet 1801, qui mit fin à douze années de brouille et rétablit la paix religieuse en France] et la liberté des cultes ; de respecter et faire respecter l’égalité des droits, la liberté politique et civile, l’irrévocabilité des ventes de biens nationaux ; de ne lever aucun impôt, de n’établir aucune taxe qu’en vertu de la loi ; de maintenir l’institution de la Légion d’Honneur [instituée par la loi du 19 mai 1802, la Légion d’Honneur visait à récompenser les militaires et les civils qui s’étaient illustrés au service de la France] ; de gouverner dans la seule vue de l’intérêt, du bonheur et de la gloire du peuple français ». Ce serment ne prétendait pas enterrer les conquêtes de 1789, bien au contraire. »
Ce n’est que petit à petit que Napoléon instaura son Pouvoir personnel et Absolu, d’abord sous le Consulat en renforçant la République conservatrice issue du coup d’État de septembre 1797 (Fructidor), puis en faisant disparaître progressivement la République pour la remplacer par une « monarchie impériale personnelle ». Muni de se nouveau statut personnel, Napoléon voulait réorganiser et rénover le pays vite et bien… En revanche, ses ambitions hégémoniques de conquêtes à l’étranger étaient démesurées et dangereuses pour la stabilité politique en France. À partir de 1814, il devait s’en apercevoir à ses dépens ; et surtout, Napoléon sacrifia d’innombrables vies humaines sur les champs de bataille, partout en Europe…Dès le début du Consulat en 1800, Napoléon 1er organisa les institutions politiques et sociales. En seulement quinze années, il créa : le Code Civile, la Centralisation, l’uniformisation de la grille administrative et de nombreuses autres réformes. Ces réformes avaient été votées dès les débuts de la Révolution Française entre 1789 et 1791, et ce fut Napoléon 1er qui les mit en place. Il était bien déterminé à organiser la Nation Française, selon sa propre expression, en : « jetant sur le sol de France quelques masses de granit » (page 20) :
« On n’a jamais vu dans l’histoire de France (pas même à la Libération) une telle production de textes juridiques, autant de décisions, autant de négociations, à l’intérieur comme à l’extérieur, que pendant les premières années du Consulat, époque où le « génie » de Napoléon fut le plus éclatant. L’Empire ne fit ensuite que peaufiner l’ensemble, même si on lui doit encore quelques grands textes.La loi du 28 pluviôse an VII (17 février 1800) en fut l’exemple le plus remarquable. Elle uniformisa et simplifia la grille administrative qui répondit désormais à un schéma pyramidal, la nomination des agents publics par l’exécutif remplaçant l’achat des charges (Ancien Régime) et l’élection (1791-1799). L’autorité locale fut placée entre les mains du préfet qui exerça, sous les ordres du ministre de l’Intérieur, l’ensemble des compétences étatiques dans son département : représentation de l’État, direction des administrations, autorité hiérarchique sur les autres niveaux locaux (arrondissement et commune), surveillance de l’opinion et de l’ordre public. Le modèle centralisateur ainsi créé resta en vigueur pendant des décennies avant de connaître ses premières retouches. Il fallut attendre les grandes lois de décentralisation (depuis 1982), pour que l’architecture de la France locale, créée sous Napoléon, soit bouleversée, même si la soumission des services déconcentrés de l’État au préfet reste encore bien vivante.Le souci napoléonien de réorganisation et de rationalisation s’exprima, dans tous les domaines de l’action de l’État, par la création d’institutions structurantes : politiques, économiques et financières (conseil d’État, Banque de France, Bourse, cour des Comptes, chambres de Commerce, création du franc germinal [unité monétaire de la France depuis 1793, le franc reçut une définition définitive avec la loi du 7 germinal an XI (28 mars 1803) : un franc égalait à 5 grammes d’argent. Le rapport entre l’or et l’argent était également fixé par la loi], fixation des taux d’intérêt par la puissance publique, mise au point d’une véritable comptabilité nationale), fiscales (rénovation des impôts directs et indirects, ces derniers étant progressivement rétablis alors même qu’on les avait supprimés dans un élan d’enthousiasme et de générosité au début de la Révolution), culturelles (réorganisation des musées dont le Louvre). Il posa aussi les principes de l’organisation des administrations centrales et déconcentrées, de la Justice (des juges de paix à la cour de Cassation, statut du notariat, création des Prud’hommes), de l’Instruction publique (création des Lycées en 1802 et de l’Université impériale en 1808), etc. L’Institut [créé en 1795, l’Institut National fut réorganisé en janvier 1803 et divisé en quatre classes : Sciences et Mathématiques (Sciences après 1816), Langue et Littérature Française (redevenue l’Académie Française en 1816), Histoire et Littératures Anciennes (inscriptions et Belles-Lettres après 1816, Beaux-Arts. L’Académie des Sciences Morales et Politiques, foyer d’opposition, fut supprimée par Bonaparte. Elle fut rétablie en 1832] (fondé par le Directoire mais réformé sous le Consulat) et la Légion d’Honneur sont deux autres institutions qui ont traversé le temps. »
Après 4 années de débats houleux : 36 lois et 2 281 articles du Code Civil (devenu Code Napoléon en 1807) furent promulgués le 21 mars 1804 (page 22) :
« D’autres Codes virent le jour tout au long de l’Empire et marquèrent l’ordre juridique français : Procédure civile (1806), Commerce (1807), Instruction criminelle (1808), code pénal (1810) et code rural (1814). Ces codes n’étaient pas simplement la réunion des textes de loi portant sur le même sujet en un seul ouvrage. Ils étaient soutenus par une idéologie visant à préserver la société des notables issue de la Révolution de 1789. »
Deux cents ans plus tard, la plupart de ces Institutions, des Codes et lois sont encore en vigueur à notre époque… !
Comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, l’autre facette de la période Napoléonienne concerne la volonté permanente d’hégémonie militaire à travers les conquêtes guerrières. D’ailleurs, Napoléon est célèbre aussi, grâce à ses grandes victoires militaires, comme : à Austerlitz en 1805, à Iéna en 1806, à Friedland en 1807 et Wagram en 1809. En revanche, Napoléon connut également de cuisantes défaites, telles que : la bataille navale de Trafalgar contre l’Angleterre, le 21 octobre 1805 ; et la catastrophique retraite de Russie en 1812. Mais c’est sa défaite lors de la bataille de Waterloo, en 1815, qui conduisit Napoléon à sa perte.
Napoléon fut très inspiré par la Rome Antique. Par exemple, le Consulat était une institution inspirée de la République Romaine, tout comme l’Empire. De même Napoléon reprit l’emblème de l’aigle déployé. Napoléon fut comparé à Jules César et des arcs de triomphe furent édifiés. Également, lors du Sacre de Napoléon par le Pape, le 2 décembre 1804 et concernant les monnaies, Napoléon Empereur se présenta devant le Peuple, couronné de lauriers. Napoléon s’inspira aussi beaucoup de son modèle : Charlemagne, qui restaura l’Empire Romain et s’incarna dans l’Empire Franc.
En terme de Pouvoir, Napoléon en tant qu’Empereur régna comme un Monarque quasi-Absolu, commandant, nommant, et révoquant à son gré les fonctionnaires et dirigeant les forces armées ; tout en déclarant la guerre ou faisant la paix. On peut donc considérer le régime Napoléonien comme Autoritaire (pages 39 et 40) :
« La police de Fouché (puis de Savary) était partout, la presse sans liberté (ni politique, ni économique car on la suspendait à chaque faux pas, on la privait de papier, on forçait les titres à fusionner), les institutions « parlementaires » surveillées de près, voire supprimées lorsqu’elles devenaient gênantes (comme le Tribunat, la chambre qui était chargée de discuter les lois sans les voter, tandis que le Corps législatif les votait sans pouvoir débattre). Les opposants les plus piquants (comme Mme de Staël) et les autres furent exilés loin de Paris.
L’envoi dans une prison d’État pour une détention sans jugement ressuscita même les lettres de cachet de l’Ancien Régime par lesquelles le roi pouvait éloigner ou détenir ceux qui lui déplaisaient. Mais n’exagérons pas l’impact des prisons d’État : environ 2 500 personnes y furent détenues, à comparer aux centaines de milliers d’arrestations non moins arbitraires pendant la Terreur.
Pourtant, ces mesures coercitives ne tuèrent pas les oppositions au régime.
(…) Les opposants les plus célèbres furent Carnot, Benjamin Constant, Sieyès, Mme de Staël, voire La Fayette et Chateaubriand. Ils furent rejoints par ceux qui, au sein même du gouvernement, tentaient de créer des contrepoids au pouvoir de l’Empereur. Tayllerand se détacha de son maître en 1807. Fouché le rejoignit deux ans plus tard pour préparer le remplacement de l’Empereur empêtré dans sa conquête de l’Espagne, obligeant Napoléon a rentrer précipitamment pour mettre fin à leurs menées. »
Napoléon était conseillé et secondé par Cambacérès (1753-1824), un grand juriste, qui le remplaçait au Pouvoir lors de ses nombreuses et fréquentes absences. Le second homme de confiance de Napoléon était Lebrun, un expert en Finances Publiques. L’Empire comprenait au total 32 Ministres.
Le 31 mars 1814, Paris du capituler et fut occupée par la coalition composée de : la Russie, l’Autriche, la Prusse, la Suède, l’Angleterre, etc.. Et le 3 avril, le Sénat et le Corps législatif votèrent la déchéance de Napoléon. Le 6 avril, l’Empereur dut abdiquer. Il s’exila alors à l’île d’Elbe. Mais un an plus tard, il s’enfuit de l’île d’Elbe pour reconquérir le Pouvoir en France à la place de Louis XVIII qui l’avait remplacé entre-temps. Mais lors des « Cent-Jours » (20 mars-22 juin), le 18 juin 1815, sa Grande Armée fut battue à Waterloo et les Anglais l’exilèrent à Sainte-Hélène. En abdiquant le 22 juin, Napoléon décréta alors, son fils âgé de seulement quatre ans (surnommé l’Aiglon) : Empereur des Français, sous le titre de Napoléon II. Mais ce dernier ne régna que deux semaines, jusqu’au 7 juillet. C’est Louis XVIII qui remonta à nouveau sur le trône en retournant aux Tuileries, le 8 juillet 1815. Louis XVIII était le frère cadet du célèbre Louis XVI qui fut guillotiné durant la Révolution Française, le 21 janvier 1793 ; ainsi que son épouse Marie-Antoinette, le 16 octobre de la même année.
Mais il ne s’agissait pas de la Restauration de l’Ancien Régime, car les lois établies lors de la Révolution Française ne le permettaient plus.
Puis, ce fut le frère aîné de Louis XVIII, Charles X, qui le remplaça sur le trône en 1824. Charles X fut chassé du Pouvoir en 1830 par une nouvelle Révolution. Son cousin le Duc Louis-Philippe d’Orléans (qui avait voté pour la mort de Louis XVI en 1793), se proclama à son tour le Roi des Français.
Enfin en 1848, c’est Louis Napoléon Bonaparte, neveu de l’Empereur Napoléon 1er Bonaparte, qui fut élu Président de la République. Mais cette République fut très éphémère (seulement 3 ans), car le 2 décembre 1851, ce même Louis Napoléon Bonaparte provoqua un coup d’État sanglant.
Le Second Empire autoritaire fut proclamé le 1er décembre 1852. Louis Napoléon Bonaparte devint alors le second Empereur des Français, sous le titre de Napoléon III, jusqu’en 1870.
Thierry Lentz considère que le règne de Napoléon fut par moments empreint, sous le Consulat d’une certaine : « Dictature de Salut Public » ; et sous l’Empire : d’une « Monarchie personnelle ». Mais l’auteur relativise aussitôt ce constat, en se justifiant par l’analyse suivante… (pages 52 à 54) :
« La concentration du pouvoir rendait les décisions rapides et exécutables sur le champ.
Cet élément décisif était cependant pondéré par l’idéologie. L’absolutisme était comme « démocratisé » par l’usage (modéré) du plébiscite, la persistance de quelques institutions collectives au rôle certes limité, mais on relèvera que ce sont tout de même le Sénat et le Corps législatif qui prononcèrent la déchéance de l’Empereur en 1814.
Absolutisme démocratisé encore, en ce que c’était pour sauver la Révolution des agressions extérieures que Napoléon guerroyait, ce qui lui valait le soutien de la « nation », le plus souvent incarnée par ses notables. Cette catégorie de la société réunissait les grands acteurs économiques et une caste administrative nombreuse qui devait tout au régime. Les bourgeoisies avaient intérêt à son maintien tant qu’il défendait l’égalité et favorisait les échanges au sein de l’ensemble européen. Le peuple suivait et sa flamme était entretenue par une propagande efficace, véhiculée par une presse aux ordres et l’administration.
Quant à la domination idéologique de la France, elle s’était installée depuis le siècle précédent, avec les Lumières. À la chute de la monarchie, la culture française était devenue le modèle européen. Langue, sciences, littérature, idées politiques, rien n’échappait au « modèle » français qui avait trouvé une seconde jeunesse avec la Révolution. Les « progressistes » de tous les pays tournaient leurs regards vers Paris.
(…) À l’apogée de l’Empire, Napoléon paraissait avoir atteint son but : dominer l’Europe, y répandre les idées sociales de 1789 et implanter ses structures politiques, ce que l’Empereur appelait son « système ». Après 1811, le déclin fut rapide : éveil des « nations » occupées, défaites militaires et lâchage du régime par les bourgeoisies. Les traités de Paris (1814 et 1815) forcèrent la France à rentrer dans le rang. Le jeu des comparaisons pouvait commencer. »
En ce qui concerne le bilan humain des guerres Napoléoniennes, on peut l’estimer entre 500 000 et 700 000 morts sur environ 2 000 000 d’hommes qui servirent dans les Armées Napoléoniennes ! (pages 80 et 81) :
« Ce qui est certain, c’est que le caractère meurtrier des batailles alla en s’aggravant, ainsi que le montre le nombre de morts français à Marengo (1 100), Austerlitz (moins de 5 000), Eylau (5 000), Friedland (7 000), Essling et Wagram (17 000), La Moskowa (10 000), Leipzig (20 000), Ligny et Waterloo (20 à 25 000).
À ces morts, il faut ajouter les blessés dont, compte tenu des lacunes de la médecine de guerre de l’époque, beaucoup succombèrent, parfois plusieurs semaines après avoir été touchés. Il y eut 20 000 blessés à Eylau, sans doute plus à Wagram, 14 000 à La Moskowa, plus de 20 000 à Waterloo. »
Après six années d’exil forcé à Sainte-Hélène, Napoléon 1er, décéda le 5 mai 1821.
En conclusion :
La tentation est souvent grande de comparer le Pouvoir Absolutiste de Napoléon aux personnalités psychopathes qui ont créé les monstrueux régimes et systèmes Totalitaires du 20ème siècle, telles que : Lénine, Trotski, Staline, Mussolini, Hitler, Mao Zedong, Pol Pot, etc.. Or, ici la comparaison n’est absolument pas raison. En effet, même si Napoléon 1er, à partir de 1808, mena des guerres essentiellement de conquêtes, il n’en demeure pas moins qu’il le fit uniquement, pour, et au nom de la France et de la volonté de l’émancipation du Peuple Français ; sans Idéologie politique unique, sectaire, et préconçue ; et sans stigmatiser (comme l’ont fait les régimes Totalitaires), des catégories entières d’êtres humains et de populations, pour des raisons d’ordre : social (de classe), racial, ethnique, religieux ou autres…, à « rééduquer », à déporter en camps de concentration et à exterminer !
S’appliquant à mettre en place les principes issus de la Révolution Française, en seulement quinze années, Napoléon réorganisa la France de fond en comble ; mais effectivement, et on peut le lui reprocher fermement, sans beaucoup se soucier, des soldats Français et étrangers qu’il sacrifia massivement sur les champs de bataille de toute l’Europe, sur l’autel du progrès de notre Nation… la France.
Confer également d’autres ouvrages aussi passionnants sur des thèmes similaires :
– Max Gallo : « Révolution française, Tome 1 : Le Peuple et le Roi (1774-1793) » et « Révolution française, Tome 2 : Aux armes, citoyens ! » ;
– Max Gallo : « L’âme de la France : Tome 1, Une histoire de la Nation des origines à 1799 et « L’âme de la France : Tome 2, de 1799 a nos jours » ;
– Patrice Gueniffey : « La politique de la Terreur » ;
– Reynald Secher : « Vendée : du génocide au mémoricide : Mécanique d’un crime légal contre l’humanité » ;
– Gracchus Babeuf : « La guerre de la Vendée et le système de dépopulation » ;
– Sous la direction de Renaud Escande : « Le livre noir de la Révolution Française » ;
– Reynald Secher : « La Vendée-Vengé : Le génocide franco-français ».
Les éditions
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Napoléon
de Lentz, Thierry
le Cavalier bleu éd.
ISBN : 9782846700023 ; 1,26 € ; 16/03/2001 ; 127 p. ; Broché
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