La Révolution d'Octobre était-elle inéluctable? suivi d'une lettre à Lénine de Roy Medvedev

La Révolution d'Octobre était-elle inéluctable? suivi d'une lettre à Lénine de Roy Medvedev

Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Histoire

Critiqué par Anonyme11, le 19 août 2020 (Inscrit(e) le 18 août 2020, - ans)
La note : 6 étoiles
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Analyses intéressantes mais totalement hors sujet !

Cet essai de l' »historien » Marxiste Roy Medvedev, est composé d’analyses intéressantes mais malheureusement, à mon sens, le titre du livre est complètement hors sujet.
En effet, il y a bien eu en Russie la REVOLUTION POPULAIRE de février 1917, mais en ce qui concerne le 25 octobre (suivant le calendrier julien) ou le 7 novembre 1917 (suivant le calendrier grégorien), il ne s’agit pas là, d’une « révolution », mais purement et simplement d’un : COUP D’ETAT ou PUTSCH par les bolcheviques (communistes).

Et la différence est de taille, puisque l’on assiste dès ce moment : à la création du système totalitaire communiste réel, lors de ce coup d’Etat MILITAIRE et criminel, fomenté par le parti bolchevique de Lénine, Trotski, Staline, etc., le 25 octobre/7 novembre 1917 à Petrograd ; mais absolument pas à un soulèvement populaire.

De plus, ces mêmes bolcheviques ont en réalité par deux fois, pris le pouvoir par la force et dans la violence, d’abord lors de ce fumeux coup d’Etat, et ensuite, après avoir perdu les élections : lors de la dissolution de l’Assemblée Constituante du 18 janvier 1918.

En outre, l’auteur fait preuve d’une indulgence clairement Marxiste, envers les incommensurables crimes et mensonges commis par le régime bolchevique.

Passons à ma réponse au titre du livre de Roy Medvedev : « La Révolution d’Octobre était-elle inéluctable ? ».

Ce putsch n’était évidemment pas inéluctable, mais dramatiquement, le peuple Russe en octobre 1917 a été confronté à cette organisation criminelle bolchevique, bien déterminée à prendre et à garder le pouvoir par tous les moyens possibles d’extermination ; car comme Trotski aimait à le dire et à l’écrire : la FIN (l’idéologie de la lutte des classes, et de la dictature du prolétariat dans le cadre d’une révolution permanente mondiale), justifiait les MOYENS (les crimes commis).

Tragiquement, le Gouvernement Provisoire de Kerenski n’a ni su (mauvaise gestion de la 1ère Guerre Mondiale, reports de l’Assemblée Constituante, dissension entre Kerenski et Kornilov, etc.), ni pu (manque d’effectif militaire), contrer le coup d’Etat bolchevique.
De plus, le Gouvernement Provisoire s’est retrouvé confronté aux mensonges et à la propagande Bolcheviques concernant les fausses promesses démagogiques à propos : du pain, de la terre, et de la paix…

Non seulement il eut été possible d’éviter cette : tragédie cataclysmique, mais de surcroît, il eut mieux valu qu’elle le fût (évitable) pour le bien de l’HUMANITE !

Finalement, c’est la fin de ce livre qui se révèle particulièrement passionnante, par le témoignage de Philippe Mironov.

En effet, Roy Medvedev publie la lettre que Philippe Mironov (chef d’une division cosaque rouge), a envoyé à Lénine pendant la guerre civile en 1919. Dans cette lettre fondamentale pour l’Histoire, Philippe Mironov se rendant compte, de l’horrible régime totalitaire que les bolcheviques étaient en trains de mettre en place, dénonçait auprès de Lénine : les innombrables et immondes massacres et tortures à mort perpétrés par l’Armée Rouge de Trotski et la Tcheka (police politique) de Dzerjinski, et notamment, le génocide de son propre peuple, celui de : l’extermination de DIZAINES DE MILLIERS de Cosaques du Don (enfants, femmes, hommes) !

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