Les révolutions russes de 1917 de Léonard Schapiro

Les révolutions russes de 1917 de Léonard Schapiro
(The Russian Revolutions of 1917: The Origins of Modern Communism)

Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Histoire

Critiqué par Anonyme11, le 18 août 2020 (Inscrit(e) le 18 août 2020, - ans)
La note : 10 étoiles
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D'une Révolution populaire à un coup d'Etat Bolchevique (Communiste) !

Leonard Schapiro finit d’écrire cet ouvrage en 1984, quelques semaines seulement avant sa mort. Ce livre conclue une vie entière de réflexion consacrée à : l’Histoire de la Révolution Populaire de février 1917, au coup d’État Communiste (Bolchevique) du 25 octobre / 7 novembre (suivant le calendrier julien ou grégorien) ainsi qu’à la mise en place en Russie du système Totalitaire Communiste Réel entre 1917 et 1924, à vocation Internationale.
Cet ouvrage (comme ses précédents), de Leonard Schapiro est d’autant plus fondamental qu’en tant que contemporain de ces évènements, il nous permet d’avoir une compréhension globale du phénomène Soviétique.
Il était alors âgé de 9 ans en 1917, et habitait à Petrograd (Russie).
Il a donc vécu cette période historiquement cruciale et tragique pour tout le 20ème siècle, à savoir : la création du régime Totalitaire Communiste lors du coup d’État militaire Bolchevique, le 25 octobre / 7 novembre 1917 à Petrograd par : Lénine, Trotski, Staline, etc.

La dynastie tsariste des Romanov dirigea la Russie durant 300 ans, entre 1613 et 1917 de manière autocratique. L’un de ces dirigeants, Alexandre II, abolit le servage tardivement en 1861, libérant ainsi 22 millions de serfs appartenant aux grands propriétaires terriens et 19 millions à l’État.
Cette libération ne se fit pas sans heurts, ni sans complications entre les grands propriétaires terriens et les paysans.
Cette opposition frontale engendra le développement d’organisations Révolutionnaires.
En cette fin de 19ème siècle, le peuple était excédé d’être sous la domination de la famille tsariste des Romanov et de son régime policier et autocrate.
Puis, Nicolas II succéda à son frère Alexandre III en 1894. Cette Monarchie Absolue étant incompétente et incapable d’entreprendre les réformes de modernisation et démocratique indispensables à la Russie et à son Peuple.
Les ouvriers avaient toujours un niveau de vie extrêmement bas, de très difficiles conditions de travail, et il en allait de même pour la paysannerie qui représentait au moins 80 % de la population Russe. De surcroît, cette paysannerie fut la principale victime d’une grande famine en 1891, faisant environ 400 000 morts.
De plus, la Russie devait faire face à un très grand retard dans son mode de production et d’équipement agricoles, par rapport aux pays d’Europe Occidentale. Des minorités Nationales comme les Juifs étaient victimes de discriminations. Tous ces phénomènes et d’autres encore, conduisirent à la première tentative de Révolution de 1905, qui échoua dans le sang.
Ensuite, le Premier Ministre Stolypine prit des mesures économiques et sociales importantes en lançant de grandes réformes qui ne purent aboutir à leurs termes, puisqu’il fut assassiné en 1911.
En juillet 1914 eut lieu le déclenchement de la Première Guerre Mondiale. L’enlisement dans la guerre, le nombre monumental de ses victimes ainsi que l’incompétence de Nicolas II augmentèrent encore le mécontentement populaire.

Le frère de Lénine, Alexandre un terroriste Révolutionnaire, fut pendu en mai 1887 pour avoir tenté d’assassiner le tsar Alexandre II.
A partir de cette époque, Lénine se lança à corps perdu dans cette voie Révolutionnaire à caractère Terroriste. Durant ses études Révolutionnaires, il fut totalement captivé par un autre Révolutionnaire, Tchernychevski, qui avait écrit en 1863, un roman politique sur le Terrorisme Révolutionnaire : « Que faire ? ». Il devint le mentor idéologique de Lénine.
D’ailleurs en 1902, Lénine rédigea l’un de ses livres les plus connus, dont il reprit exactement le même titre : « Que faire ? ».
Lénine fut également inspiré par d’autres Révolutionnaires, tels que Tkatchev et Netchaïev. Curieusement, à cette époque, il connaissait encore peu les oeuvres de Marx. Il combla rapidement cette lacune, lorsqu’en 1903 le Parti Social-Démocrate se scinda en deux, donnant naissance d’une part, au Parti Menchevique et d’autre part, au Parti Bolchevique. Ce dernier étant le Parti de Lénine, composé de Révolutionnaires Professionnels.

Début 1917, en pleine guerre, les pénuries de farine et de nourriture devenaient de plus en plus criantes à Petrograd.
Les grèves et les manifestations se multiplièrent. Le 27 février, les soldats se mirent du côté de la population en révolte. Et le 2 mars 1917, le tsar Nicolas II dut abdiqué. Le jour même fut constitué un Gouvernement Provisoire, dont le principal représentant jusqu’au mois d’octobre (date du coup d’État Bolchevique), fut Kerenski.
Alors que la Russie et l’Allemagne, entre autres, étaient en guerre, Lénine passa un accord avec les autorités Allemandes qui le laissèrent, non seulement, traverser l’Allemagne dans son fameux « wagon plombé », en provenance de son exil à Zurich pour rejoindre la Russie ; mais en plus, les responsables Allemands financèrent le Parti Bolchevique de Lénine.
L’objectif étant pour les autorités Allemandes d’aider Lénine à renverser le Gouvernement Provisoire et ainsi de faciliter l’issue de la guerre pour l’Allemagne.
Lénine rentra donc d’exil le 3 avril 1917 avec ses « Thèses d’avril » : son programme officiel. Ces « Thèses » furent publiées dans la Pravda, le journal de propagande du Parti Bolchevique.

Le Gouvernement Provisoire de Kerenski commit de multiples erreurs, comme : le report régulier des élections et de la convocation de l’Assemblée Constituante (symbole de la mise en place d’une démocratie) pour des raisons d’incompétences administratives, la mauvaise gestion de la guerre, de l’Armée Russe, ainsi que d’incessantes tergiversations. Tout ceci fit le jeu des Bolcheviques (comme nous le verrons dramatiquement) en répandant largement leur propagande démagogique, qui s’avèrera dans les faits totalement fausse, concernant trois grands axes particulièrement sensibles pour la population Russe, avec leur slogan : « Le pain, la paix, la terre ». Toutes ces erreurs furent donc fatales au Gouvernement Provisoire.

Le 5 juillet eut lieu la tentative d’insurrection contre le Gouvernement Provisoire, largement mise en oeuvre par le Parti Bolchevique.
Cette insurrection échoua, et les principaux dirigeants Bolcheviques furent emprisonnés, comme Trotski et Kamenev ; et d’autres durent s’exiler comme Lénine et Zinoviev, en Finlande.
Mais Lénine continuait à donner ses instructions à distance, au Comité Central du Parti Bolchevique, comme l’explique Leonard Schapiro, pages 188 et 189 :

« Le 15 septembre, le Comité central reçut deux lettres de Lénine. La première, qui avait également été envoyée au comités de Petrograd et de Moscou, commençait par cette affirmation fracassante : « Ayant obtenu la majorité dans les soviets de délégués ouvriers et de soldats des deux capitales, les bolcheviks peuvent et doivent prendre le pouvoir d’État entre leurs mains ». Le gouvernement, poursuivait-il (sans aucun fondement), était sur le point d’abandonner Petrograd et de conclure une paix séparée : seuls les bolcheviks pouvaient empêcher cela en organisant une insurrection armée à Petrograd et à Moscou. « Il faut envisager comment diffuser ce mot d’ordre sans en faire état dans la presse ». Il serait naïf d’attendre que les bolcheviks disposent d’une majorité « formelle » (entre guillemets dans l’original).
La deuxième lettre « Marxisme et insurrection », prétendait faire la distinction entre l’insurrection considérée comme un art, selon la formule de Marx, et un putsch. »

Puis, Lénine rentra clandestinement à Petrograd le 7 octobre. Le 10 octobre le Comité Central du Parti Bolchevique se réunit dans l’appartement de Soukhanov pour prendre une décision fondamentale.
Voici quel en était l’enjeu, page 192 :

« Ce fut une réunion restreinte, puisque seuls douze membres étaient présents. Lénine se plaignit de la résistance opposée au projet d’insurrection au cours des cinq ou six semaines précédentes. Pourtant, tout plaidait désormais en sa faveur, puisque, contrairement à juillet, la majorité suivait les bolcheviks. La paysannerie était unie dans sa lutte pour la terre. Il était ridicule d’attendre la réunion de l’Assemblée constituante, « dont il (était) clair qu’elle ne (leur serait) pas favorable ». Kamenev et Zinoviev furent les seuls à s’opposer à Lénine et à refuser de voter la résolution finale. Celle-ci affirmait que « l’insurrection armée (était) inévitable » et que les conditions en étaient mûres, et appelait toutes les organisations du parti à formuler leurs décisions pratiques à partir de ces données ».

Le 20 octobre Trotski, alors Président du Soviet de Petrograd, prit la direction du Comité Militaire Révolutionnaire (C.M.R.), structure composée de soldats et de Gardes Rouges, qui permit de fomenter le coup d’État Bolchevique du 25 octobre 1917.
Entre le 20 et le 24 octobre le C.M.R. prit le contrôle des unités militaires, de la forteresse Pierre-et-Paul, et stocka des armes et des munitions en prévision du « jour J ».
Le 24 octobre, les Bolcheviques s’emparèrent des postes, des télégraphes, des chemins de fer et de l’approvisionnement en vivres. A la fin de la journée, le C.M.R. de Trotski tenait Petrograd. Les Bolcheviques pouvaient compter sur plusieurs régiments des unités de la flotte de la Baltique, plus 8 000 marins de Cronstadt et évidemment des Gardes Rouges.
Contrairement au mythe répandu depuis 1917 par la propagande Communiste Internationale, voulant faire passer le coup d’État militaire Bolchevique du 25 octobre pour une Révolution populaire sanglante, le coup d’État eut lieu, sans pratiquement d’effusion de sang. Petrograd était encerclée par les Bolcheviques et la ville continuait ses activités coutumières. Toujours à l’encontre de ce mythe, l’assaut du Palais d’Hiver fut également relativement aisé car peu défendu à ce moment-là, et le Gouvernement Provisoire fut facilement renversé. Kerenski quant à lui avait réussi à fuir quelques heures auparavant.
Puis, Trotski annonça : « la naissance d’un gouvernement soviétique ». Ce nouveau gouvernement se nommait désormais le Sovnarkom. Ce Conseil était composé de Commissaires du Peuple dont le dirigeant était…, Lénine.

Dès la prise du pouvoir par les Bolcheviques, les perquisitions, les confiscations et les arrestations se multiplièrent contre les pseudo : « ennemis du peuple », « bourgeois », « ennemis de classe », « koulaks », etc.

Comme Lénine avait reproché au Gouvernement Provisoire de repousser constamment la convocation de l’Assemblée Constituante, prit à son propre piège, il fut donc obligé d’organiser des élections en vue de la convocation de cette Assemblée. Ces élections se déroulèrent durant les quinze derniers jours de novembre 1917.
Sur 41 millions de suffrages exprimés, les résultats furent les suivants :
– les Bolcheviques : 10 millions de voix ;
– Le Parti des Cadets : 2 millions de voix ;
– Les Sociaux-Révolutionnaires : 15 millions de voix ;
– Etc.
Sur 707 députés élus : 175 étaient Bolcheviques, 370 Sociaux-Révolutionnaires, 40 S-R de gauche, 16 Mencheviques et 17 Cadets.
Bref, les Bolcheviques perdirent les élections et Lénine tenta d’user de nombreux stratagèmes anti-démocratiques pour ne pas avoir à convoquer l’Assemblée Constituante.

Malgré toutes ces tentatives illégales, l’Assemblée fut réunie le 5 janvier 1918 / 18 janvier (suivant le calendrier). Afin de détourner l’objet de l’Assemblée, les Bolcheviques présentèrent une : « Déclaration des droits du peuple travailleur et exploité », détournement de notre célèbre Déclaration des Droits de l’Homme. Cette proposition fut rejetée par 237 voix contre, et 136 pour.
Dépités, les Bolcheviques avec l’aide des Gardes Rouges empêchèrent la continuation de l’Assemblée Constituante par la force, qui fut aussitôt dissoute dès le 6 janvier.

Avec le coup d’État militaire Bolchevique, cette dissolution de l’Assemblée fut le second évènement Anti-« Constitutionnel » d’envergure et foncièrement ANTI-démocratique, depuis la prise du Pouvoir par les Bolcheviques.

A partir de mars 1918, les Bolcheviques se nommèrent définitivement : Communistes, lors du VIIème Congrès du Parti.

Le 3 mars 1918 à Brest-Litovsk, Trotski signa une paix « honteuse » avec l’Allemagne pour mettre fin à la guerre, comme le détaille Leonard Schapiro, page 250 :

« Outre la Pologne et les provinces baltes, La Russie perdait 27 % des ses terres cultivées, 26 % de sa population, un tiers en moyenne de ses récoltes, les trois quarts de ses charbonnages et de ses mines de fer et 26 % de son réseau ferroviaire. Ces conditions extrêmement dures suscitèrent une brève révolte dans le Parti communiste mais le fait accompli fut rapidement accepté et le traité ratifié. »

Le premier bras armé servant à appliquer la Terreur Rouge Bolchevique de masse fut la Tcheka fondée dès le 7 décembre 1917, en remplacement du Comité Militaire Révolutionnaire et dirigée par Felix Dzerjinski.
Le second fut l’Armée Rouge créée en février 1918 et commandée par Trotski.
L’effectif total de la Tcheka alla jusqu’à 250 000 Tchékistes et celui de l’Armée Rouge : 5 000 000 de soldats.
Car en effet, le seul moyen pour les Bolcheviques d’imposer au Peuple Russe leurs infâmes Idéologies de : « la Dictature du prolétariat » et de la « Lutte des classes » était d’appliquer la Terreur de masse pour enfermer en prisons, en camps de concentration et camps de travail, ou d’exécuter arbitrairement et sommairement, la foultitude d' »ennemis » imaginaires que s’étaient inventés les dirigeants Communistes.
Par conséquent, le décret concernant la Terreur Rouge Bolchevique fut promulgué le 5 septembre 1918, même si dans les faits, son application s’effectua ignominieusement dès la prise du Pouvoir par les Bolcheviques.

En plus de son rôle consistant à rafler, interroger, torturer et exécuter les soi-disant : « ennemis de classe », « otages », « suspects », « contre-Révolutionnaires », etc., la Tcheka avait également comme fonction d’administrer les camps de concentration et camps de travail, depuis leurs créations, courant 1918. L’institutionnalisation des camps s’effectua, entre autres, par le décret du 15 avril 1919.
En 1922, il existait déjà 132 camps comprenant environ 60 000 prisonniers.
On estime les victimes de la Tcheka à plusieurs CENTAINES DE MILLIERS d’innocents sauvagement torturés et assassinés, en seulement 5 années.

Les Idéologies de la « Dictature du prolétariat », de la « Lutte des classes », ainsi que celle du Communisme de Guerre provoquèrent donc la Guerre Civile. Ce furent les deux grandes missions de l’Armée Rouge :
– D’une part dans le cadre de la Guerre Civile, cela consista à exterminer en masse tous les « contre-Révolutionnaires », en clair, potentiellement n’importe quels Russes : « bourgeois », paysans, « koulaks » (petits propriétaires fonciers), ouvriers grévistes, intellectuels, et « bien évidemment » les soldats des Armées Blanches et Vertes, etc. ;
– Et d’autre part, dans le cadre du Communisme de Guerre, d’effectuer les réquisitions forcées des récoltes agricoles chez les paysans et les « koulaks », en les déportant en camps de concentration, en pillant des villages entiers, en prenant en « otages » les familles (enfants, femmes, vieillards) des paysans. Prendre en « otages », signifiait les déporter en camps ou les exécuter.
Cette politique de Communisme de Guerre a largement contribué à provoquer la gigantesque famine de 1921 -1922, faisant 5 000 000 de morts, soit 10 fois plus que la dernière grande famine de 1891.

Ces dogmes Idéologiques de « Dictature du prolétariat » et de « Lutte des classes » étaient totalement aberrants et irrationnels, comme le résume fort bien Leonard Schapiro, page 278 :

« (…), mais même Trotski en était réduit à justifier la dictature du Parti en disant qu’elle « était plus importante qu’un quelconque principe formaliste » puisqu’elle défendait les véritables intérêts de la classe ouvrière – argument communiste classique, qui ne peut convaincre que ceux qui croient que les théoriciens sont mieux à même de juger ce que veulent les ouvriers que les ouvriers eux-mêmes. »

La IIIème Internationale, Internationale Communiste ou encore Komintern, vit le jour en 1919 fondée par Lénine, comprenant « 21 conditions » d’adhésion et ayant pour objectif d’exporter à partir du « siège social » du Parti Communiste d’Union Soviétique (P.C.U.S.) la « Révolution permanente mondiale » Communiste, si chère à Trotski, à travers tous les États de la planète.

En février 1921, les marins de Cronstadt présentèrent aux Bolcheviques des revendications légitimes et d’inspirations populaires.
Ce sont ces mêmes marins de Cronstadt qui avaient aidé les Bolcheviques à mettre en place le coup d’Etat du 25 octobre 1917. Leur tour était désormais venu, d’être exterminés par Trotski.
En guise de réponse, le 7 mars, Toukhatchevski sur ordre de Trotski, fit écraser la révolte de Cronstadt dans le sang par l’Armée Rouge.
Ce massacre de masse fit encore des milliers de morts, puis, par la suite, des centaines de prisonniers, voire plusieurs milliers qui furent fusillés sommairement.

Après avoir saigné à blanc le Peuple Russe d’octobre 1917 à 1921, Lénine changea provisoirement de stratégie politique avec sa Nouvelle Politique Economique (la N.E.P.) ; mais toujours dans le cadre de la Terreur Rouge Bolchevique, qui perdura, elle, jusqu’à la mort de Lénine en 1924.
Tragique ironie de l’histoire, car cette N.E.P. ne fut ni plus ni moins qu’un retour à ce qui ressemblait à un certain système…, Capitaliste !

Lénine nomma Staline Secrétaire Général du Comité Central du Parti Communiste en 1922.

A partir du décès de Lénine, le 21 janvier 1924, la lutte à mort entre Trotski et Staline pour le Pouvoir Absolu commença.
Staline moins intelligent que Trotski, mais plus rusé et rancunier remporta le « droit » de succéder à Lénine, de développer et de perpétuer le système Totalitaire Communiste qu’ils venaient, TOUS ENSEMBLE, de créer depuis octobre 1917.

Suivant les estimations actuelles, Lénine, Trotski, Dzerjinski, Staline, etc., furent co-responsables, par différents monstrueux moyens d’extermination, de la mort d’environ 10 000 000 de Russes civils et militaires en à peine 6 années, entre octobre 1917 et 1924 !

La suite de cette tragédie mondiale est, elle, beaucoup plus connue de nos jours…

Confer également, d’autres ouvrages aussi passionnants sur le même thème de :
– Orlando Figes La Révolution russe : 1891-1924 : la tragédie d’un peuple Tome 1 et La Révolution russe : 1891-1924 : la tragédie d’un peuple Tome 2 ;
– Michel Heller Soixante-dix ans qui ébranlèrent le monde ;
– Martin Malia Comprendre la Révolution russe ;
– Martin Malia La tragédie soviétique ;
– Alain Besançon Les Origines intellectuelles du léninisme ;
– Leonard Schapiro Les bolchéviques et l’opposition (1917-1922).

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Les éditions

  • Les révolutions russes de 1917

    Flammarion
    ISBN : 9782082111676 ; 08/01/1992
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