L'odyssée américaine de Alexandre Adler
Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Economie, politique, sociologie et actualités
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j'ai essayé, j'ai pas pu, peut-être que je ne fais pas partie des élu(e)s.
Les élus qui sont capables de comprendre ce que Monsieur Alexandre Adler a voulu exprimer dans son livre.
Je lui reconnais des qualités incontestables lorsque l'on le voit à la télévision il transmet avec passion son savoir et sa connaissance dans des domaines tels que politique, histoire, géopolitique et je comprends tout. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai eu envie d'acheter son livre et de mieux comprendre ces Etats unis tant critiqués pour l'instant.
Malheureusement quelle déception, motivée par le livre, j'attaque sa lecture immédiatement et je tombe sur un texte genre essai philosophique très compliqué (pour moi).
Loin de moi l'idée de critiquer les gens qui tentent de nous faire comprendre le monde d'une autre manière, mais je ne comprends pas l'intérêt de compliquer les textes à ce point.
Mais à nouveau, ce n'est que mon humble avis et je serais heureuse que d'autres lecteurs de ce livre me disent ce qu'ils en pensent.
En gros ce que j'ai compris, c'est qu'il aime les Etats unis et qu'il fait tout pour nous faire comprendre pourquoi il a raison de tant les aimer.
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Les éditions
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L'odyssée américaine [Texte imprimé] Alexandre Adler
de Adler, Alexandre
B. Grasset
ISBN : 9782246643012 ; 6,00 € ; 16/06/2004 ; 326 p. ; Broché
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Mais Alexandre Adler n'a pas que des qualités. La fertilité désordonnée de son intelligence l'incline plus que de raison à la digression, à la répétition, à la confusion, ce qui donne au livre une apparente complexité que déplorait justement Joujou dans une précédente critique. Et puis, on le sait, les théories d'Alexandre Adler ont un charme gothique qui les rend agréables à lire et à entendre mais qui les rend aussi peu fiables... La révolte populaire en Russie ni la prise du pouvoir par les islamistes en Egypte ne sont en vue malgré les prédictions d'Adler. Et les liens intimes entre Irak et Al-Qaida qu'il dénonçait dans "J'ai vu finir le monde ancien" sont probablement imaginaires.
De la même manière, dans "l’Odyssée américaine", ses prophéties sur les grands pôles de puissance qui se formeront au XXIe siècle pour structurer un monde devenu multipolaire sont aussi grandioses que peu rigoureuses. Ses démonstrations sont allusives, approximatives, et finalement peu convaincantes. Surtout, la thèse centrale de l'ouvrage, le repli des Etats-Unis sur leur sphère d'influence américaine, n'est quasiment pas argumentée.
Comme toujours avec Alexandre Adler, on prend plaisir à l’écouter raconter, on apprend beaucoup en le lisant mais son analyse sur le présent et l'avenir ressemble toujours plus à une série d'intuitions spectaculaires qu'à une démonstration un peu sérieuse.
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