Ça de Stephen King
Ça de Stephen King
( It)
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Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Critiqué par Treize, le 23 février 2001
(Rumillies, Inscrit le 23 février 2001, 45 ans)
Critiqué par Treize, le 23 février 2001
(Rumillies, Inscrit le 23 février 2001, 45 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 50 avis)
Cote pondérée : (74ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 26 060 (depuis Novembre 2007)
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Ca
Tout les 27 ans environ, un clown prend la forme de monstres issus de la peur de jeunes enfants.
En 1958 une bande de copains parvient à combattre ce "clown" mais sans le tuer. Mais il est de retour 27 ans plus tard. Et c'est encore à nos jeunes amis devenus "vieux" de le combattre.
Ce livre est long, il ne se passe rien, on s'ennuie. S'il y a un livre de Stephen King à éviter, c'est bien celui là.
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Les éditions
-
C̡a tome 1 [Texte imprimé], roman Stephen King trad. de l'anglais par William Desmond
de King, Stephen Desmond, William Olivier (Traducteur)
Albin Michel
ISBN : 9782226034533 ; 24,00 € ; 09/11/1988 ; 627 p. ; Broché -
Ça, tome 1
de King, Stephen (Traducteur) Desmond, William (Traducteur)
le Livre de poche
ISBN : 9782253151340 ; 9,20 € ; 13/02/2002 ; 799 p. ; Poche -
C̡a [Texte imprimé], roman Stephen King trad. de l'anglais par William Desmond
de King, Stephen Desmond, William Olivier (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253151357 ; 8,90 € ; 13/02/2002 ; 2 vol. (799, 638 p.) p. ; Poche -
-
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La tristesse du ciré jaune
Critique de ARL (Montréal, Inscrit le 6 septembre 2014, 39 ans) - 9 septembre 2017
Ma première rencontre avec le roman culte de Stephen King s'est déroulée dans les années 90, alors que j'avais 9 ou 10 ans. En visite à l'aéroport, je suis tombé sur l'édition de poche publiée chez J'ai lu en trois volumes. Les illustrations en couverture dépeignaient d'horribles scènes de démembrement présidées par un clown à l'allure inquiétante. Le manque de subtilité et le caractère racoleur de cette présentation ont évidemment échappé à ma tête d'enfant facilement impressionnable. J'étais à la fois fasciné et rebuté par ces images horribles. Avance rapide jusqu'à l'été 2003 dans une bouquinerie quelconque. Je tombe sur cette même édition de poche. Je la trouve plutôt moche, puis l'idée d'un clown tueur me paraît fort banale. J'achète tout de même le coffret par nostalgie, mais je l'envoie aux rebuts quelques années plus tard sans avoir lu une page.
Au fil des ans, je lis "Le Fléau", je lis "Shining", "Salem", "Carrie"... Je me rends compte qu'au sommet de sa forme, Stephen King est un écrivain admirable qui mérite d'être lu sérieusement. Malgré tout, "Ça" m'attire toujours aussi peu. Je le regarde souvent dans les librairies, je le pèse dans ma main, j'essaie de me convaincre en vain qu'une histoire de méchant clown peut m'intéresser... Puis je l'achète finalement, pour le laisser dormir encore deux ans dans ma bibliothèque. C'est la sortie récente de sa deuxième adaptation cinématographique qui m'a extirpé de ma torpeur. Le film me paraissait prometteur, réalisé avec style et interprété par de jeunes acteurs de talent. Pour mieux profiter de l'expérience, je me suis enfin décidé à plonger dans l'oeuvre originale.
J'ai rapidement dû admettre que mes impressions malavisées m'ont longtemps privé d'un récit fabuleux. "Ça" vous accroche dès la première scène, magistralement décrite par un Stephen King au plus haut de son inspiration. L'écriture est si puissante qu'elle évoque des images vives et angoissantes qui semblent projetées directement dans l'esprit du lecteur. King soutient ce tour de force pendant la quasi-totalité des 1500 pages, qui se dévorent sans lourdeur et sans ennui. Je me suis souvent retrouvé plongé si profondément dans l'univers du roman que j'avais l'impression de regarder un film et que l'acte de lecture devenait presque automatique, voire inconscient.
"Ça" est surtout l'un des meilleurs livres sur l'enfance qu'il m'ait été donné de lire. King dépeint avec humanité les joies, les peines, les craintes et les règles particulières de l'enfance, l'intensité incomparable des amitiés et des haines, à travers une galerie de personnages crédibles et attachants qui ont tous la possibilité d'être développés comme ils le méritent. Il n'y a pas de personnages secondaires dans le roman de King parce qu'il comprend que le lecteur doit les connaître intimement pour s'intéresser à leur sort. Résultat, "Ça" pourrait tenir sur ses jambes même en évacuant les éléments surnaturels.
Ce qui m'amène à Pennywise, l'arbre qui cache la forêt. Bien des gens feront sans doute la même erreur que moi et s'arrêteront à considérer "Ça" comme une histoire de clown tueur un peu ringarde. Les éditeurs sont sans doute à blâmer, ainsi que les responsables du marketing des studios de cinéma. En vérité, le clown Pennywise n'est qu'une manifestation de Ça, une entité éternelle aux formes multiples qui apparaît sous la forme la plus terrifiante pour la personne qui se trouve devant lui. Certains verront un loup-garou, alors que d'autres verront leur belle-mère. Dans tous les cas, c'est un personnage plus complexe qu'on ne pourrait le croire en s'arrêtant aux différentes images promotionnelles.
À mon sens, tout le côté surnaturel, les apparitions de Pennywise et les passages de mythologie sont globalement les moments les moins intéressants du roman. On sent que l'auteur lui-même semble s'essouffler pour la confrontation finale, somme toute banale et décevante et qui ne rend surtout pas justice à toute la tension des quelques 1000 pages précédentes. King commet vers la fin du récit certains dérapages malheureux qui empêchent "Ça" d'être un roman d'horreur immaculé, mais c'est tout de même une grande leçon d'écriture et de construction de personnages de la part d'un auteur qui est parfois injustement snobé malgré son grand talent.
Au fil des ans, je lis "Le Fléau", je lis "Shining", "Salem", "Carrie"... Je me rends compte qu'au sommet de sa forme, Stephen King est un écrivain admirable qui mérite d'être lu sérieusement. Malgré tout, "Ça" m'attire toujours aussi peu. Je le regarde souvent dans les librairies, je le pèse dans ma main, j'essaie de me convaincre en vain qu'une histoire de méchant clown peut m'intéresser... Puis je l'achète finalement, pour le laisser dormir encore deux ans dans ma bibliothèque. C'est la sortie récente de sa deuxième adaptation cinématographique qui m'a extirpé de ma torpeur. Le film me paraissait prometteur, réalisé avec style et interprété par de jeunes acteurs de talent. Pour mieux profiter de l'expérience, je me suis enfin décidé à plonger dans l'oeuvre originale.
J'ai rapidement dû admettre que mes impressions malavisées m'ont longtemps privé d'un récit fabuleux. "Ça" vous accroche dès la première scène, magistralement décrite par un Stephen King au plus haut de son inspiration. L'écriture est si puissante qu'elle évoque des images vives et angoissantes qui semblent projetées directement dans l'esprit du lecteur. King soutient ce tour de force pendant la quasi-totalité des 1500 pages, qui se dévorent sans lourdeur et sans ennui. Je me suis souvent retrouvé plongé si profondément dans l'univers du roman que j'avais l'impression de regarder un film et que l'acte de lecture devenait presque automatique, voire inconscient.
"Ça" est surtout l'un des meilleurs livres sur l'enfance qu'il m'ait été donné de lire. King dépeint avec humanité les joies, les peines, les craintes et les règles particulières de l'enfance, l'intensité incomparable des amitiés et des haines, à travers une galerie de personnages crédibles et attachants qui ont tous la possibilité d'être développés comme ils le méritent. Il n'y a pas de personnages secondaires dans le roman de King parce qu'il comprend que le lecteur doit les connaître intimement pour s'intéresser à leur sort. Résultat, "Ça" pourrait tenir sur ses jambes même en évacuant les éléments surnaturels.
Ce qui m'amène à Pennywise, l'arbre qui cache la forêt. Bien des gens feront sans doute la même erreur que moi et s'arrêteront à considérer "Ça" comme une histoire de clown tueur un peu ringarde. Les éditeurs sont sans doute à blâmer, ainsi que les responsables du marketing des studios de cinéma. En vérité, le clown Pennywise n'est qu'une manifestation de Ça, une entité éternelle aux formes multiples qui apparaît sous la forme la plus terrifiante pour la personne qui se trouve devant lui. Certains verront un loup-garou, alors que d'autres verront leur belle-mère. Dans tous les cas, c'est un personnage plus complexe qu'on ne pourrait le croire en s'arrêtant aux différentes images promotionnelles.
À mon sens, tout le côté surnaturel, les apparitions de Pennywise et les passages de mythologie sont globalement les moments les moins intéressants du roman. On sent que l'auteur lui-même semble s'essouffler pour la confrontation finale, somme toute banale et décevante et qui ne rend surtout pas justice à toute la tension des quelques 1000 pages précédentes. King commet vers la fin du récit certains dérapages malheureux qui empêchent "Ça" d'être un roman d'horreur immaculé, mais c'est tout de même une grande leçon d'écriture et de construction de personnages de la part d'un auteur qui est parfois injustement snobé malgré son grand talent.
C'est bon mais c'est long
Critique de Bouki (, Inscrit le 13 août 2014, 36 ans) - 13 mars 2015
Quand on dit que Stephen King prend son temps pour développer ses intrigues, je pense que "ça" est le parfait exemple.
les trois livres ont été très longs, mais pourtant nécessaires. et au final, la plus grande réussite de cette histoire repose en l'attachement que nous éprouvons pour cette bande de mioches - impossible d'abandonner les livres sans savoir ce qui finir par leur arriver.
Quelques scènes un peu louches quand même ... (je n'ai toujours pas compris le moment où Bev' décide de faire ce qu'elle fait dans les égouts avec tous ces garçons).
Sympa en définitive, mais pas mécontent d'être passé à autre chose aussi.
les trois livres ont été très longs, mais pourtant nécessaires. et au final, la plus grande réussite de cette histoire repose en l'attachement que nous éprouvons pour cette bande de mioches - impossible d'abandonner les livres sans savoir ce qui finir par leur arriver.
Quelques scènes un peu louches quand même ... (je n'ai toujours pas compris le moment où Bev' décide de faire ce qu'elle fait dans les égouts avec tous ces garçons).
Sympa en définitive, mais pas mécontent d'être passé à autre chose aussi.
Je rejoins le club, je ne SUIS PAS DU TOUT D'ACCORD AVEC LA CRITIQUE
Critique de Alicelight (, Inscrite le 3 novembre 2009, 45 ans) - 6 février 2015
Ce livre est très bon.
Et je vous garantis que jamais, plus jamais vous ne regarderez les clown de la même manière. Un très bon livre.
Et puis, même si ce livre parait un peu fois long, c'est la marque de fabrique de King, pour mieux distiller l'angoisse et la faire monter petit à petit sans que le lecteur s'en rende compte.
Et je vous garantis que jamais, plus jamais vous ne regarderez les clown de la même manière. Un très bon livre.
Et puis, même si ce livre parait un peu fois long, c'est la marque de fabrique de King, pour mieux distiller l'angoisse et la faire monter petit à petit sans que le lecteur s'en rende compte.
It, 1986
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 21 août 2013
Sans être aussi réussi que Le Fléau pour ce qui est de la construction et de la maîtrise du suspense, "Ça" est un très bon bouquin.
Comment dire... il y a sept gosses, prêts à risquer leur vie pour affronter le mal qui rôde dans leur ville. Il y a aussi sept adultes, qui ne savent que faire face à tous ces souvenirs terribles qui ressurgissent d'un coup, après vingt-sept ans d'oubli total.
Il y a Derry, une ville de taille moyenne, dans le Maine, l'antre insoupçonnée d'un mal qui ne meurt pas. Il y a aussi une Tortue, un moment, je crois bien. Non ?
Et il y a Ça. Cette chose horrible qui sait faire de l'humour mais qui sait également comment déchiqueter vif un petit garçon. Il est dans Derry. Il est Derry. Il est à l'origine de tout mal, de toute cruauté et de toutes les folies meurtrières. En fait, si ça va mal, Ça va bien.
Mais pour la première fois aujourd'hui, Ça a peur. "ARRÊTEZ MAINTENANT SINON JE VOUS TUE" Parce que sept enfants vont aller à sa rencontre et qu'ils ne semblent pas comprendre qu'il est impossible de faire du mal au Clown Grippe-Sou...
Un clown et des ballons, c'est suffisant à S. King pour nous concocter véritable festival de terreur.
Comment dire... il y a sept gosses, prêts à risquer leur vie pour affronter le mal qui rôde dans leur ville. Il y a aussi sept adultes, qui ne savent que faire face à tous ces souvenirs terribles qui ressurgissent d'un coup, après vingt-sept ans d'oubli total.
Il y a Derry, une ville de taille moyenne, dans le Maine, l'antre insoupçonnée d'un mal qui ne meurt pas. Il y a aussi une Tortue, un moment, je crois bien. Non ?
Et il y a Ça. Cette chose horrible qui sait faire de l'humour mais qui sait également comment déchiqueter vif un petit garçon. Il est dans Derry. Il est Derry. Il est à l'origine de tout mal, de toute cruauté et de toutes les folies meurtrières. En fait, si ça va mal, Ça va bien.
Mais pour la première fois aujourd'hui, Ça a peur. "ARRÊTEZ MAINTENANT SINON JE VOUS TUE" Parce que sept enfants vont aller à sa rencontre et qu'ils ne semblent pas comprendre qu'il est impossible de faire du mal au Clown Grippe-Sou...
Un clown et des ballons, c'est suffisant à S. King pour nous concocter véritable festival de terreur.
le meilleur de l'horreur
Critique de Darkvador (Falck, Inscrit le 1 février 2012, 57 ans) - 15 mai 2013
Avec des histoires comme ça Stephen King est imbattable!! J'avais lu le livre en 1986 à sa sortie, je m'y suis remis aujourd'hui et il n'a pas pris une ride!! Si ce n'est les années 80 qui décidément vieillissent mal.
Une fabuleuse histoire de terreur et d’amitié
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 10 juillet 2012
C’est sans conteste un de mes livres préférés du King avec Misery, Simetierre, La Ligne Verte, la Peau sur les Os, du Fléau, etc … (liste non exhaustive !!!!)
Le King est un maître pour faire renaître toutes nos terreurs d’enfant et quelle finesse dans la psychologie des personnages !!! On a presque l’impression qu’on les connaît réellement. King ne se contente pas de nous raconter une histoire, il nous la fait vivre de manière intense.
L’ambiance est super oppressante, glauque et terrifiante, mais ce qui fait que j’aime ce livre plus que les autres c’est l’amitié qui lie les personnages, leurs dialogues sont savoureux, leur attachement tellement indéfectible. C’est aussi toute la nostalgie qui se dégage qui fait que j’ai cet attachement si particulier à ce roman.
J’ai adoré le livre et mention spéciale également pour le téléfilm qui ne démérite pas avec un Tim Curry super flippant. Après ça vous ne regarderez plus les clowns de la même façon, c’est certain !!!
Le King est un maître pour faire renaître toutes nos terreurs d’enfant et quelle finesse dans la psychologie des personnages !!! On a presque l’impression qu’on les connaît réellement. King ne se contente pas de nous raconter une histoire, il nous la fait vivre de manière intense.
L’ambiance est super oppressante, glauque et terrifiante, mais ce qui fait que j’aime ce livre plus que les autres c’est l’amitié qui lie les personnages, leurs dialogues sont savoureux, leur attachement tellement indéfectible. C’est aussi toute la nostalgie qui se dégage qui fait que j’ai cet attachement si particulier à ce roman.
J’ai adoré le livre et mention spéciale également pour le téléfilm qui ne démérite pas avec un Tim Curry super flippant. Après ça vous ne regarderez plus les clowns de la même façon, c’est certain !!!
Géant
Critique de Cbarker (, Inscrit le 14 juillet 2009, 58 ans) - 12 juin 2012
Depuis très longtemps je voulais lire ce livre, c'est chose faite aujourd'hui et je ne le regrette pas. Un grand narrateur stephen king, ça me donne envie de lire d'autres histoires.
des personnages créés d'une main de maître .
Critique de Yoshiki (, Inscrit le 8 novembre 2011, 34 ans) - 26 janvier 2012
une belle dédicace à l'enfance peut-être que c'est un livre qui est long mais justement c'est ce qui fait son charme, les personnages sont tellement attachants qu'on est plutôt triste que l'histoire soit finie malheureusement j'ai mis que deux semaines à le lire. On a l'impression qu'il se passe plein de choses; à tous les enfants ils leur arrivent un truc différent beverly qui se fait menacer par ça à travers d'un évier, Mike qui se fait attaquer par un oiseau géant etc... Je trouve que ces scènes-là sont très importantes dans le livre car elles permettent de s'identifier avec les personnages et de s'y attacher. Ce que j'adore aussi c'est les flashbacks qui nous permettent de voir la puissance de cette terrible créature qu'on nomme ça, car on se dit alors pendant tout le long du livre qu'ils y arriveront jamais à le détruire. Bien entendu je vais pas dire si ils y arrivent le suspense reste à son comble vont-ils y arriver? Avec Stephen King on n'est sûr de rien.
Miroir temporel...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 24 janvier 2012
Il y a 27 ans, il n’était que sept gamins de 10-12 ans, aujourd’hui, ils sont six adultes de presque 40 ans… et ils doivent se battre contre le même ennemi séculaire, une entité spatiale qui règne sur Derry depuis des millénaires, se nourrissant de la peur des gens, de leur violence et de la mort. C’est un être évidemment extra-terrestre et son existence se découpe sous plusieurs plans spatio-temporel… difficile de vaincre un bazar pareil… ou alors il faut beaucoup d’imagination, comme celle des enfants par exemple ! Oui mais, quand on a 40 ans, où trouver la « foi » que nous avions à 10 ?
King nous livre ici son roman le plus épais, le plus dense, tant au niveau de la vie des personnages dans sa durée et dans son cheminement, qu’au niveau de la trame psychologique sous-jacente à tous les allers-retours entre il y a 27 ans et aujourd’hui. Magnifiques parallèles qui nous renvoient un reflet de notre propre moi… enfoui sous les ans mais toujours présent, encore faut-il vouloir/pouvoir/savoir creuser !
Roman à multiples facettes, il se lit comme un roman d’épouvante classique, mais aussi comme un livre sur l’introspection, sur les vies ratées, sur les erreurs répétées, sur les « et si… », sur les « si j’avais su… », sur les « comment aurait été ma vie si… », … Bref sur tout ce qui nous caractérise aujourd’hui et qui fait que nous trouvons, ou non, les tripes de changer demain !
Je pense que King a mis, encore plus que d’habitude, beaucoup de lui-même dans ces pages… et nous, lecteurs, ma foi, on s’y retrouve sans l’ombre d’un doute !
King nous livre ici son roman le plus épais, le plus dense, tant au niveau de la vie des personnages dans sa durée et dans son cheminement, qu’au niveau de la trame psychologique sous-jacente à tous les allers-retours entre il y a 27 ans et aujourd’hui. Magnifiques parallèles qui nous renvoient un reflet de notre propre moi… enfoui sous les ans mais toujours présent, encore faut-il vouloir/pouvoir/savoir creuser !
Roman à multiples facettes, il se lit comme un roman d’épouvante classique, mais aussi comme un livre sur l’introspection, sur les vies ratées, sur les erreurs répétées, sur les « et si… », sur les « si j’avais su… », sur les « comment aurait été ma vie si… », … Bref sur tout ce qui nous caractérise aujourd’hui et qui fait que nous trouvons, ou non, les tripes de changer demain !
Je pense que King a mis, encore plus que d’habitude, beaucoup de lui-même dans ces pages… et nous, lecteurs, ma foi, on s’y retrouve sans l’ombre d’un doute !
Ça
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 25 juillet 2011
C'est le meilleur livre de Stephen King que j'ai lu. Je l'ai trouvé encore meilleur que le Fléau. J'adore comment l'histoire est montée. On apprend à connaitre le passé des personnages parallèlement à l'histoire principale. J'ai mis beaucoup de temps à le lire mais ça en valait la peine. C'est bien de voir la réactions des personnages face au monstre en tant qu'enfant et en tant qu'adulte. Cependant, comme la plupart des livres de Stephen King, l'histoire peut être parfois difficile à comprendre. C'est en grande partie pourquoi j'ai de la difficulté à finir la série de la Tour Sombre. L'auteur est dans son monde et se comprend très bien, ce qui n'est pas toujours le cas pour le lecteur. Ça reste que Ça est maintenant dans ma liste des romans incontournable de ma vie en compagnie du Comte de Monte Cristo de Dumas, Germinal de Zola et Le Seigneur des Anneaux de Tolkien pour ne nommer que ceux là.
Un bon livre
Critique de MissK (, Inscrite le 27 juillet 2010, 32 ans) - 28 juillet 2010
Je pense au contraire que c'est un très bon livre! On a l'impression qu'il ne se passe rien mais c'est en arrivant à la fin du livre que l'on s'aperçoit qu'en fait les enfants (et même une fois adultes) ont découvert pas mal de choses sur le fameux "clown". Pour moi c'est un bon livre que j'ai lu assez rapidement et j'espère que le film est à la hauteur!
Psycho-Killer.
Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 30 ans) - 19 mai 2010
Rien que le titre, rien que le nom de la chose. Oui, arrêtons-nous sur son nom. Ca. Y a-t-il, au fond, quelque chose de plus effrayant que ce qu'on ne peut nommer ? D'une horreur tellement inqualifiable que rien ne peut le décrire, pas même... un mot ? Ca. Sentez ce frisson qui remonte le long de votre colonne vertébrale. Avouons-le, quand nous sommes face à face avec la peur qu'elle soit sous la forme d'un horrible monstre sanguinaire ou que nous soyons debout sur une chaise en pointant du doigt une minuscule bestiole, on ne crie jamais : "_Une araignée !!!" Non. Les personnes qui ne la voient pas nous demandent ce qui se passe, et nous, rois de la précision, que répondons-nous ? Ben oui, les cheveux dressés sur la tête c'est sur un ton suraigu que se prononce le mot "_ Ca !!" Support universel de toutes les peurs. King est réellement un maître pour nous impliquer dans le roman en passant seulement par le titre. Ca c'est de l'efficacité.
Les peurs de l'enfance, thème inépuisable. Cependant, ce roman n'associe pas seulement ces terreurs fictives, mais également la vie quotidienne de jeunes enfants, pas si jeunes que ça, d'ailleurs, quand on analyse bien leurs réflexions, actions et réactions. Leur part adulte avait-elle déjà sa place dans leur enfance comme celle-ci a la sienne à leurs 30 ans ? Hypothèse, mais seul la naïveté enfantine et la lucidité adulte associées ont pu permettre de vaincre Ca. Toujours est-il que leurs escapades et mésaventures (en dehors des rencontres avec Ca) sont, disons-le mot, envoûtantes. Ce livre fait certes remonter nos peurs d'enfants, mais il rappelle également nos souvenirs, nos activités à l'âge de Ben, Bevie, Eddy et tous les autres.
L'aspect psychologique. Quel plaisir pour la fan de psychologie que je suis d'analyser le comportement et l'évolution de chacun des personnages, qui ont des personnalités tellement différentes et particulières ! Le personnage le moins intéressant reste peut être Mike Hanlon, qui aurait gagné à être développé ailleurs que dans des souvenirs ne lui appartenant que sommairement. Dommage. Mais cela est compensé par la passionnante psychologie de Beverly qui cherche (et trouve) à travers Tom l'image exacte de son père. Coïncidence que sa révolte contre son mari aie lieu au moment où remontent ses souvenirs d'enfance et sa propre rébellion contre son père, assujetti à Ca ? Eddy Kapsbrak, aussi, et son asthme imaginaire, son étouffante mère... elle aussi "réincarnée" dans sa femme. Les personnages sont-ils masos ? Peut-être, mais pour notre plus grand plaisir, alors. (Suis-je sadique ?)
Enfin, King investit avec Ca l'endroit où nous nous croyons pourtant en sécurité, où nous nous réfugions, où les peurs prennent fin : la maison. Oui, chers amis, Ca est partout et SURTOUT chez vous. Nulle part où vous cacher, d'autant plus que le reste de la famille ne se rend pas compte de ce qui se passe... Oui oui, vous êtes bien les seuls à voir que votre joli carrelage bleu s'est tacheté de rouge. Ca y ressemble, mais ce n'est pas du ketchup. Attention, votre mari ou votre père lui-même pourrait avoir un soudain accès de rage contre vous. Ca investit les murs, les objets et les personnes. Personne n'est à l'abri. Pas même nous. C'est bien fichu, quand même...
Un peu trop d'action à la fin, je vous l'accorde. En même temps, c'est le dénouement, la fin de Ca. Ils n'allaient pas s'asseoir tranquillement et prendre une tasse de thé. Le seul reproche que j'aurais à faire est que Ca perd nettement de son aspect terrifiant à la fin du roman. Il nous ferait presque pitié... La fin est également un peu confuse, j'aurais presque tendance à dire bâclée. Trop de choses en même temps, et pas des plus importantes. Mais bon, là, je chipote.
Les peurs de l'enfance, thème inépuisable. Cependant, ce roman n'associe pas seulement ces terreurs fictives, mais également la vie quotidienne de jeunes enfants, pas si jeunes que ça, d'ailleurs, quand on analyse bien leurs réflexions, actions et réactions. Leur part adulte avait-elle déjà sa place dans leur enfance comme celle-ci a la sienne à leurs 30 ans ? Hypothèse, mais seul la naïveté enfantine et la lucidité adulte associées ont pu permettre de vaincre Ca. Toujours est-il que leurs escapades et mésaventures (en dehors des rencontres avec Ca) sont, disons-le mot, envoûtantes. Ce livre fait certes remonter nos peurs d'enfants, mais il rappelle également nos souvenirs, nos activités à l'âge de Ben, Bevie, Eddy et tous les autres.
L'aspect psychologique. Quel plaisir pour la fan de psychologie que je suis d'analyser le comportement et l'évolution de chacun des personnages, qui ont des personnalités tellement différentes et particulières ! Le personnage le moins intéressant reste peut être Mike Hanlon, qui aurait gagné à être développé ailleurs que dans des souvenirs ne lui appartenant que sommairement. Dommage. Mais cela est compensé par la passionnante psychologie de Beverly qui cherche (et trouve) à travers Tom l'image exacte de son père. Coïncidence que sa révolte contre son mari aie lieu au moment où remontent ses souvenirs d'enfance et sa propre rébellion contre son père, assujetti à Ca ? Eddy Kapsbrak, aussi, et son asthme imaginaire, son étouffante mère... elle aussi "réincarnée" dans sa femme. Les personnages sont-ils masos ? Peut-être, mais pour notre plus grand plaisir, alors. (Suis-je sadique ?)
Enfin, King investit avec Ca l'endroit où nous nous croyons pourtant en sécurité, où nous nous réfugions, où les peurs prennent fin : la maison. Oui, chers amis, Ca est partout et SURTOUT chez vous. Nulle part où vous cacher, d'autant plus que le reste de la famille ne se rend pas compte de ce qui se passe... Oui oui, vous êtes bien les seuls à voir que votre joli carrelage bleu s'est tacheté de rouge. Ca y ressemble, mais ce n'est pas du ketchup. Attention, votre mari ou votre père lui-même pourrait avoir un soudain accès de rage contre vous. Ca investit les murs, les objets et les personnes. Personne n'est à l'abri. Pas même nous. C'est bien fichu, quand même...
Un peu trop d'action à la fin, je vous l'accorde. En même temps, c'est le dénouement, la fin de Ca. Ils n'allaient pas s'asseoir tranquillement et prendre une tasse de thé. Le seul reproche que j'aurais à faire est que Ca perd nettement de son aspect terrifiant à la fin du roman. Il nous ferait presque pitié... La fin est également un peu confuse, j'aurais presque tendance à dire bâclée. Trop de choses en même temps, et pas des plus importantes. Mais bon, là, je chipote.
Un incontournable!!!!!
Critique de Christ7 (Sherbrooke, Inscrit le 26 avril 2010, 33 ans) - 29 avril 2010
Vous croyez avoir oublié vos peurs de jeunesse... Attention, dès la première page de ce roman, celles-ci referont surface plus fortes que jamais!! Par contre, n'utilisez pas ceci comme raison de pour pas ouvrir Ça, car celui-ci vous transportera dans un univers spectaculaire qui vous gardera accroché jusqu'à la dernière ligne. Et je peux vous le dire, VOUS EN REDEMANDEREZ!! Se promenant de l'adolescence à l'âge adulte, nous suivons un groupe de gens combattant un monstre sanguinaire caché sous les égouts de leur ville et dégustant les jeunes enfants. Le premier livre de Stephen King que j'ai lu, il vaut absolument la peine et donne le gout de découvrir cet auteur exceptionnel!
S.V.P. essayez le au moins...et vous comprendrez!
S.V.P. essayez le au moins...et vous comprendrez!
Ca, c'est bien !
Critique de Choca (, Inscrit le 19 mars 2010, 37 ans) - 20 mars 2010
Un livre que j'ai lu au collège. Depuis longtemps je voulais lire Stephen King, mais mes parents ne le pensaient pas de mon âge. Malgré tout j'ai pu me régaler avec ce livre, après la difficulté de lecture des premières pages. Cela m'a fait voir autre chose que les lectures imposées en classe.
Un ouvrage où se concentrent tout le talent et le savoir faire de l'auteur.
Un ouvrage où se concentrent tout le talent et le savoir faire de l'auteur.
Drôle de critique pour bon souvenir de lecture
Critique de NQuint (Charbonnieres les Bains, Inscrit le 8 septembre 2009, 52 ans) - 12 octobre 2009
C'est désormais un vieux souvenir de lecture. le livre est sorti il y a 23 ans et j'ai du le lire peu de temps après (ça ne nous rajeunit pas hein !).
Mais clairement un bon. King réussissait à merveille dans ce livre à faire ressortir les terreurs enfantines qui restent, quel que soit notre âge, terrées au fin fond de notre âme (la bête sous le lit en quelque sorte).
Je serai même tenté d'y lire, avec le recul, une métaphore freudienne (le "ça" !!!), la peur ici de se confronter à ses démons enfantins symbolisant la peur que nous avons à nous attaquer aux aspects les plus crus et violents de notre "ça". Le livre raconterait alors la bataille du "moi" et du "ça" ...
Mais peut-être que je psychologise trop. N'en reste pas moins un très bon souvenir de lecture.
Mais clairement un bon. King réussissait à merveille dans ce livre à faire ressortir les terreurs enfantines qui restent, quel que soit notre âge, terrées au fin fond de notre âme (la bête sous le lit en quelque sorte).
Je serai même tenté d'y lire, avec le recul, une métaphore freudienne (le "ça" !!!), la peur ici de se confronter à ses démons enfantins symbolisant la peur que nous avons à nous attaquer aux aspects les plus crus et violents de notre "ça". Le livre raconterait alors la bataille du "moi" et du "ça" ...
Mais peut-être que je psychologise trop. N'en reste pas moins un très bon souvenir de lecture.
c'est la critique qui est navrante pas le livre...
Critique de Feedo (, Inscrite le 24 avril 2009, 44 ans) - 26 avril 2009
Comment peut on écrire une telle chose concernant l'un des meilleurs romans du roi de l'horreur, j'ai nommé Stephen King!!!
Si "ça" est un roman ennuyeux et à éviter, je pense que l'auteur de la critique du livre n'a pas daigné l'ouvrir!!!!
Loin d'être ennuyeux, ce roman est au contraire effrayant à souhait!!! Stephen King donne au mal le visage d'un clown, et arrive à transformer un personnage associé habituellement à l'enfance et au rire en un être diabolique qui arrive à nous glacer le sang!!!!
Ajoutez à cela des personnages attachants, une petite ville pleine de mystères et de légendes, et une écriture pleine d'humour et de cynisme, et vous obtenez "ça", plus qu'un livre, un Grand King, un chef d'oeuvre à l'état pur!!!!
Si "ça" est un roman ennuyeux et à éviter, je pense que l'auteur de la critique du livre n'a pas daigné l'ouvrir!!!!
Loin d'être ennuyeux, ce roman est au contraire effrayant à souhait!!! Stephen King donne au mal le visage d'un clown, et arrive à transformer un personnage associé habituellement à l'enfance et au rire en un être diabolique qui arrive à nous glacer le sang!!!!
Ajoutez à cela des personnages attachants, une petite ville pleine de mystères et de légendes, et une écriture pleine d'humour et de cynisme, et vous obtenez "ça", plus qu'un livre, un Grand King, un chef d'oeuvre à l'état pur!!!!
Excellent !
Critique de Amayelle (Québec, Inscrite le 13 février 2009, 30 ans) - 15 février 2009
J'ai 14 ans et ce livre fut mon premier de Stephen King et croyez moi, je ne suis pas prête de l'oublier ! J'avais peur des clowns avant ma lecture de ce roman et je peux vous dire que j'ai trouvé le livre terrifiant ! Personnellement, j’ai trouvé certains passages un peu long par moments, surtout que certains chapitres n'ont pas beaucoup d'importance. Quand même, j'ai vraiment dévoré ce livre ! Au bout de deux jours, je l'avais finis. Ont s'attachent rapidement aux personnages, ce qui rend l'histoire doublement intéressante. J'ai aimée quand ont passaient d'enfants à adultes. C'est un suspens incroyable, qui nous tient hors d'haleine jusqu'à la toute fin. J'ai mal compris le passage de la tortue avec le rituel du Tchüd. D'après moi, l'adaptation cinématographique du roman est beaucoup moins épeurante. Mais bon, j'ai vraiment apprécié ce livre et Stephen King est tout simplement un auteur génial !
Magistral
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 14 janvier 2009
Outre le fait que je suis totalement scandalisé par la nullité et la courtesse de la critique principale (qui, de plus, est affligeante, apparemment l'auteur de la critique principale n'a pas lu le livre, juste lu le résumé), je dois dire que ce roman est de loin le meilleur absolu de Stephen King.
1500 pages (en 3x500 pages, édition de poche de chez J'ai Lu) absolument magistrales. C'est flippant, émouvant (la fin), prenant, on ne le lâche pas avant de l'avoir fini.
Les meilleurs passages ? Outre les intermèdes qui portent chacun le nom de la ville de l'action (Derry), les parties 2 et 4 (enfance des personnages) sont tout simplement inoubliables. Ca est une monstre terrifiant, difficile à vraiment cerner (qu'est-ce ? D'où Ca vient ? On n'a pas toutes les réponses, même si on suppose quand même quelques trucs), et vraiment grandiose.
"Ca" est le chef d'oeuvre de King dans la veine 'horreur'. Ni plus, ni moins.
1500 pages (en 3x500 pages, édition de poche de chez J'ai Lu) absolument magistrales. C'est flippant, émouvant (la fin), prenant, on ne le lâche pas avant de l'avoir fini.
Les meilleurs passages ? Outre les intermèdes qui portent chacun le nom de la ville de l'action (Derry), les parties 2 et 4 (enfance des personnages) sont tout simplement inoubliables. Ca est une monstre terrifiant, difficile à vraiment cerner (qu'est-ce ? D'où Ca vient ? On n'a pas toutes les réponses, même si on suppose quand même quelques trucs), et vraiment grandiose.
"Ca" est le chef d'oeuvre de King dans la veine 'horreur'. Ni plus, ni moins.
Ca, c'est vraiment toi
Critique de Alouette (Seine Saint Denis, Inscrite le 8 mai 2008, 39 ans) - 1 décembre 2008
Que dire. Je crois que c'est mon tout premier King, j'avais 13, 14 ans à l'époque. Ce pavé a été un gros défi pour moi, je l'ai relevé deux fois en entier (plus les quelques extraits que je relis de temps en temps). Un livre inoubliable. Le titre emblématique du maître de l'horreur, la référence. J'ai bien aimé son astuce de passer d'un paragraphe à l'autre en n'utilisant qu'une seule phrase. Il crée un effet de suspens car le personnage est laissé dans une drôle de situation.
Il y a sans doute des passages que je n'ai pas compris comme celui de la Tortue mais aussi des passages très angoissants comme l'apparition du clown sous la douche déclenchant une crise d'asthme au petit Eddy. J'avais vu l'adaptation en téléfilm, une coupure de courant m'avait empêchée de connaître le dénouement de cette scène. GRRRR.
Pour moi, ce livre montre le monde de l'enfance, confronté au monde des adultes. Les parents de la bande ont presque tous un travers: de la maltraitance, à l'étouffement maternel en passant par l'indifférence. Ils doivent donc se serrer les coudes face à une menace qu'ils sont les seuls à voir. Adultes, ils sont obligés de replonger dans le passé pour pouvoir l'affronter à nouveau.
Ca est doté d'une cruauté sans égal et d'un humour à la limite du supportable.
Dès que je passe devant un des nombreux restaurant de la célèbre chaîne américaine (mais oui, vous savez, avec le clown), je repense à Ca. Je ne peux pas m'empêcher de faire un rapprochement.
La fin réserve bien des surprises.
Il y a sans doute des passages que je n'ai pas compris comme celui de la Tortue mais aussi des passages très angoissants comme l'apparition du clown sous la douche déclenchant une crise d'asthme au petit Eddy. J'avais vu l'adaptation en téléfilm, une coupure de courant m'avait empêchée de connaître le dénouement de cette scène. GRRRR.
Pour moi, ce livre montre le monde de l'enfance, confronté au monde des adultes. Les parents de la bande ont presque tous un travers: de la maltraitance, à l'étouffement maternel en passant par l'indifférence. Ils doivent donc se serrer les coudes face à une menace qu'ils sont les seuls à voir. Adultes, ils sont obligés de replonger dans le passé pour pouvoir l'affronter à nouveau.
Ca est doté d'une cruauté sans égal et d'un humour à la limite du supportable.
Dès que je passe devant un des nombreux restaurant de la célèbre chaîne américaine (mais oui, vous savez, avec le clown), je repense à Ca. Je ne peux pas m'empêcher de faire un rapprochement.
La fin réserve bien des surprises.
Un livre excellent!!!!!
Critique de Alex13 (Istres, Inscrit le 8 octobre 2008, 28 ans) - 1 décembre 2008
C'est vraiment le meilleur livre de Stephen King que j'ai lu
1200 pages de suspense et de peur
Je ne trouve aucun défaut à ce livre
EXCELLENT !!!!
1200 pages de suspense et de peur
Je ne trouve aucun défaut à ce livre
EXCELLENT !!!!
Formidable...
Critique de Laurent.v (, Inscrit le 10 juin 2007, 51 ans) - 24 juin 2007
J'ai adoré ce livre, sans doute un des meilleurs de Stephen King. J'ai adoré trembler de peur avec les personnages, j'ai adoré l'histoire, la manière dont elle est conduite, l'alternance des époques, tous les personnages qui prennent corps au fil des pages et auxquels on peut s'identifier... J'ai adoré les moments de bravoure (la bataille de pierres). J'ai lu ce livre il y a quelques années et maintenant que je viens de terminer le cycle de la tour sombre (du même auteur), j'adore la tortue. Merci monsieur King.
Une peur sans borne qui a été réalisée dans un livre
Critique de Chéry (Québec, Inscrite le 27 août 2006, 45 ans) - 21 juin 2007
En fait, j'avais peur des clowns bien avant de lire ce livre de King et de voir son film. Lorsque j'ai lu le roman, cela m'a fait réaliser que ce n'était pas une simple peur d'enfant mais bien une peur insaisissable de tout ce qui nous entoure.
La nature humaine, pour reprendre un terme d'une autre critique, est bien définie dans ce roman très long mais très bon.
La nature humaine, pour reprendre un terme d'une autre critique, est bien définie dans ce roman très long mais très bon.
Phobie des clowns
Critique de Janiejones (Montmagny, Inscrite le 20 avril 2006, 39 ans) - 10 mai 2007
Un roman qui m'a traumatisée des clowns à jamais et je ne plaisante pas. Ça m'a fichu la frousse. Ce livre demeure mon favori de S.K. juste après Le Fléau. Les deux plus gros bouquins de l'auteur, mais quand un roman est excellent, 1000 pages, ce n'est rien.
2 gros bouquins qui racontent beaucoup finalement
Critique de Totto (, Inscrit le 4 janvier 2006, 43 ans) - 5 janvier 2006
je trouve que Stephen King n'a jamais aussi bien parlé du thème de l'enfance que dans ce livre.
Comme dit un peu plus haut dans une autre critique, chacun se reconnaitra dans un des personnages du livre, il va vivre, jouer, rire et avoir peur avec lui.
Ce que certains qualifierons de "longueurs",moi, je dirais plus que c'est cette introspection des personnages qui donne cette force au livre.
Il y décrit la nature humaine,des enfants comme des adultes, à l'état brut (certains passages ou dialogues du roman peuvent choquer).
Même s'il y a du sang, toute les confrontations avec "ça" sont d'ordre psychologique. King utilise ce croque-mitaines pour faire revenir à la surface nos plus vieilles peurs enfantines. Le concept des "lueures mortes" est assez compliqué à saisir mais très original en fin de comptes.
C'est un long et bon livre de Stephen King, on ne s'ennuie pas en le lisant mais il est à conseiller à un public expérimenté de King.
Comme dit un peu plus haut dans une autre critique, chacun se reconnaitra dans un des personnages du livre, il va vivre, jouer, rire et avoir peur avec lui.
Ce que certains qualifierons de "longueurs",moi, je dirais plus que c'est cette introspection des personnages qui donne cette force au livre.
Il y décrit la nature humaine,des enfants comme des adultes, à l'état brut (certains passages ou dialogues du roman peuvent choquer).
Même s'il y a du sang, toute les confrontations avec "ça" sont d'ordre psychologique. King utilise ce croque-mitaines pour faire revenir à la surface nos plus vieilles peurs enfantines. Le concept des "lueures mortes" est assez compliqué à saisir mais très original en fin de comptes.
C'est un long et bon livre de Stephen King, on ne s'ennuie pas en le lisant mais il est à conseiller à un public expérimenté de King.
pas mal du tout
Critique de Lecteur n°1 (, Inscrit le 10 juin 2005, 39 ans) - 26 décembre 2005
Ouais c'était vraiment bien, je ne me suis pas ennuyé. C'est vrai que ça ne faisait pas aussi peur que je ne le pensais mais c'est tout de même une belle histoire d'amitié. Dans ce récit, King a mêlé suspense, émotion et aussi horreur; vraiment ça ne pouvait que marcher. Tout ce que je reproche à ce livre, c'est certains passages un peu longs et inutiles ainsi que le manque de réalisme lorsque que l'auteur évoque la psychologie de ses personnages.
WASP...
Critique de Le rat des champs (, Inscrit le 12 juillet 2005, 74 ans) - 28 novembre 2005
"Bien sur, chrez King les salauds sont toujours WASP ce qui est à la longue énervant," qu'il écrit le blaireau.
Ben oui, braves gens, le sieur Enzo veut dire sans doute que ce salopard de King pourrait quand même mettre des mauvais noirs, hispano-américains, indiens, maghrébins, chinois... C'est pourtant pas les couleurs qui manquent.
WASP, pour ceux qui l'ignorent, c'est un acronyme de White Anglo-Saxon Protestant.
Intolérable pour le nazi du site, ça! Et dans le pays du Ku Klux Klan, encore! Tout se perd, vous verrez que les USA deviendront eux aussi un pays démocratique. Pour ce jour, fais tes provisions de Prozac. Intolérable pour un facho, ça.
Ben oui, braves gens, le sieur Enzo veut dire sans doute que ce salopard de King pourrait quand même mettre des mauvais noirs, hispano-américains, indiens, maghrébins, chinois... C'est pourtant pas les couleurs qui manquent.
WASP, pour ceux qui l'ignorent, c'est un acronyme de White Anglo-Saxon Protestant.
Intolérable pour le nazi du site, ça! Et dans le pays du Ku Klux Klan, encore! Tout se perd, vous verrez que les USA deviendront eux aussi un pays démocratique. Pour ce jour, fais tes provisions de Prozac. Intolérable pour un facho, ça.
Inconditionnel
Critique de Enzo (, Inscrit le 21 novembre 2005, 55 ans) - 22 novembre 2005
On évolue avec l'âge rt ce qui m'énervait chez King au départ est ce qui me ravit le plus aujourd'hui : ses descriptions de personnages.
Ca n'est pas mon préféré de King, je suis plutôt un inconditionnel du Fléeau, à mon avis son meilleur. Mais ce roman est excellent, King sait mener son histoire et fait vivre cette ville imaginaire de Derry. Bien sur, chrez King les salauds sont toujours WASP ce qui est à la longue énervant, de même que ses réglements de comptes incessants contre Huey Long et Richard Nixon (l'assassinat du premier a provoqué la seconde guerre mondiale). Mais ce n'est que broutilles comparé au talent du maître de l'horreur. On a de l'empathie avec les personnages, mon préféré étant Ben, sachant moi aussi ce que c'est que d'être raillé quand on est rond.
Ca n'est pas mon préféré de King, je suis plutôt un inconditionnel du Fléeau, à mon avis son meilleur. Mais ce roman est excellent, King sait mener son histoire et fait vivre cette ville imaginaire de Derry. Bien sur, chrez King les salauds sont toujours WASP ce qui est à la longue énervant, de même que ses réglements de comptes incessants contre Huey Long et Richard Nixon (l'assassinat du premier a provoqué la seconde guerre mondiale). Mais ce n'est que broutilles comparé au talent du maître de l'horreur. On a de l'empathie avec les personnages, mon préféré étant Ben, sachant moi aussi ce que c'est que d'être raillé quand on est rond.
Très beau roman mais peu d'épouvante pour moi
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 6 avril 2005
C'est mon premier King et je suis très content de l'avoir lu. Je n'imaginais pas cet auteur aussi bon romancier. Sa manière de raconter, en prenant le temps, l'enfance des héros, leur amitié est envoutante. Derry, ville imaginaire (sans doute inspirée de Bangor) et véritable personnage du roman est d'un réalisme surprenant. King y dépeint aussi très bien son Maine natal que je ne connaissais pas vraiment avant. J'ai vite trouvé l'histoire passionante et le décor tout-à-fait approprié.
Par contre, j'ai été un peu déçu par ce que je pensais être le point fort de King: l'épouvante. Les scènes d'affrontement avec "ça" ne sont pas très originales. Beaucoup de sang, de pourriture, mais peu de surprise. Les affrontements se ressemblent un peu tous. Il est vrai que le roman a 20 ans et que nous sommes sans doute plus exigeants aujourd'hui.
Je suis aussi assez perplexe face au manque de cohérence par rapport à l'utilisation des pouvoirs physiques de "ça". Il est capable de couper des doigts à distance, de déclencher une tempête et de faire exploser une usine, mais il est incapable de rattraper des gosses qui courent ou roulent à vélo. Ca manque un peu de logique mais, bon, ça entretient l'histoire.
Mis-à-part ces deux remarques (j'ai la manie de ne parler que des défauts), ce livre m'a vraiment beaucoup plu! Ce n'est sans doute pas mon dernier Stephen King.
J'ai lu la version de poche en deux volumes. J'aurais mis 4,5 pour la première partie et 3,5 pour la deuxième en raison des nombreux affrontements un peu ennuyeux, donc je note 4/5.
Par contre, j'ai été un peu déçu par ce que je pensais être le point fort de King: l'épouvante. Les scènes d'affrontement avec "ça" ne sont pas très originales. Beaucoup de sang, de pourriture, mais peu de surprise. Les affrontements se ressemblent un peu tous. Il est vrai que le roman a 20 ans et que nous sommes sans doute plus exigeants aujourd'hui.
Je suis aussi assez perplexe face au manque de cohérence par rapport à l'utilisation des pouvoirs physiques de "ça". Il est capable de couper des doigts à distance, de déclencher une tempête et de faire exploser une usine, mais il est incapable de rattraper des gosses qui courent ou roulent à vélo. Ca manque un peu de logique mais, bon, ça entretient l'histoire.
Mis-à-part ces deux remarques (j'ai la manie de ne parler que des défauts), ce livre m'a vraiment beaucoup plu! Ce n'est sans doute pas mon dernier Stephen King.
J'ai lu la version de poche en deux volumes. J'aurais mis 4,5 pour la première partie et 3,5 pour la deuxième en raison des nombreux affrontements un peu ennuyeux, donc je note 4/5.
Oubliez cette critique et faites-vous votre propre idée...
Critique de NimReplica (Jumet, Inscrit le 24 février 2005, 45 ans) - 2 mars 2005
Avant toute chose, je pense qu'une bonne critique doit être argumentée et lorsque je lis celle-ci, je ne vois pas d'argumentation. Comment peut-on dire qu'il ne se passe rien dans un livre de près de 1200 pages et dont l'auteur reste tout de même un des plus grands auteurs actuels dans son domaine? On peut ne pas aimer King, on peut également ne pas apprécier "Ca", mais je pense qu'on ne peut pas dire qu'il ne s'y passe rien.
Je pense que quelqu'un qui n'est pas nostalgique de son enfance, qui n'est pas ouvert au rêve, quelqu'un qui ne regarde jamais avec un frisson dans le dos sous son lit ou dans son placard, un adulte qui s'est vu privé de tout ses sentiments enfantins ne peut pas apprécier ce livre.
Ce livre regroupe à mon avis, 19 histoires… Car on y trouve les histoires de 8 enfants (nos sept héros plus Henry Bowers), de 8 adultes, l'aventure de ces 8 enfants, l'aventure de ces 8 adultes et finalement, l'histoire de Ca.
Lorsque je le lis, je me dis que tout le monde peut s'identifier à un des personnages, il y a le gros, amoureux mais qui n'ose pas se déclarer, le binoclard à la grande gueule, le bègue dont tout le monde se moque et qui a pourtant tant de belles choses à dire, le juif et le noir qu'on rejette souvent en raison de leurs origines, le petit garçon chétif qui semble toujours malade et au bord de l'agonie, la jolie fille, qui a eu la malchance de naître en bas de l'échelle sociale, vivant avec un père violent et bien sûr, il y a Henry. Henry, le bourreau, la petite frappe que peu d'entre nous n'ont pas rencontré à un moment ou un autre de leur vie, le regardant passer en appréhendant le moment où il s'arrêterait devant nous (ou alors, peut-être étiez-vous ce dernier :-) ).
Je pourrais également parler de cette fâcheuse tendance qu'a notre enfance à modeler l'adulte en devenir et qui est ici bien décrite et justifiée. Je pourrais parler de ces peurs qui nous habitent, personnelles, particulières et qui pourraient paraître comme ridicules à tout autre que nous-mêmes, je pourrais parler de ce sentiment d'amitié, d'appartenance à un groupe que tout le monde voudrait connaître, je pourrais également décrire le sentiment de nostalgie qui m'envahit lorsque je lis la description des jeux de ce groupe d'enfants, la construction de barrage, de cabane souterraine, d'exploration. Je pourrais également parler du bonheur que je ressens en lisant ce livre et en me rendant compte que tout adultes que nous sommes, nous gardons toujours en nous une partie de la magie que nous connaissions plus jeunes et qu'il ne tient qu'a nous de la conserver précautionneusement.
Tant de choses pourraient être dites, que je préfère renoncer à vous en dire davantage et vous conseiller simplement de lire ce livre, qui, je l'espère, vous passionnera autant qu'il m'a passionné.
Je pense que quelqu'un qui n'est pas nostalgique de son enfance, qui n'est pas ouvert au rêve, quelqu'un qui ne regarde jamais avec un frisson dans le dos sous son lit ou dans son placard, un adulte qui s'est vu privé de tout ses sentiments enfantins ne peut pas apprécier ce livre.
Ce livre regroupe à mon avis, 19 histoires… Car on y trouve les histoires de 8 enfants (nos sept héros plus Henry Bowers), de 8 adultes, l'aventure de ces 8 enfants, l'aventure de ces 8 adultes et finalement, l'histoire de Ca.
Lorsque je le lis, je me dis que tout le monde peut s'identifier à un des personnages, il y a le gros, amoureux mais qui n'ose pas se déclarer, le binoclard à la grande gueule, le bègue dont tout le monde se moque et qui a pourtant tant de belles choses à dire, le juif et le noir qu'on rejette souvent en raison de leurs origines, le petit garçon chétif qui semble toujours malade et au bord de l'agonie, la jolie fille, qui a eu la malchance de naître en bas de l'échelle sociale, vivant avec un père violent et bien sûr, il y a Henry. Henry, le bourreau, la petite frappe que peu d'entre nous n'ont pas rencontré à un moment ou un autre de leur vie, le regardant passer en appréhendant le moment où il s'arrêterait devant nous (ou alors, peut-être étiez-vous ce dernier :-) ).
Je pourrais également parler de cette fâcheuse tendance qu'a notre enfance à modeler l'adulte en devenir et qui est ici bien décrite et justifiée. Je pourrais parler de ces peurs qui nous habitent, personnelles, particulières et qui pourraient paraître comme ridicules à tout autre que nous-mêmes, je pourrais parler de ce sentiment d'amitié, d'appartenance à un groupe que tout le monde voudrait connaître, je pourrais également décrire le sentiment de nostalgie qui m'envahit lorsque je lis la description des jeux de ce groupe d'enfants, la construction de barrage, de cabane souterraine, d'exploration. Je pourrais également parler du bonheur que je ressens en lisant ce livre et en me rendant compte que tout adultes que nous sommes, nous gardons toujours en nous une partie de la magie que nous connaissions plus jeunes et qu'il ne tient qu'a nous de la conserver précautionneusement.
Tant de choses pourraient être dites, que je préfère renoncer à vous en dire davantage et vous conseiller simplement de lire ce livre, qui, je l'espère, vous passionnera autant qu'il m'a passionné.
Bien plus qu'une histoire d'horreurs
Critique de Erve (Jalhay, Inscrit le 20 novembre 2004, 58 ans) - 30 novembre 2004
Un très, très bon roman de Stephen King. Passé maître dans l'art d'instaurer rapidement un climat particulier (qu'il s'agisse, selon ses différents romans, de terreur, d'angoisse voire de magie), l'écrivain réussit ici la gageure de raconter une histoire qui nous tient en haleine du début à la fin, sans temps mort, et ce sur environ 1000 pages (selon les éditions). Le découpage du récit est très bien conçu, qui alterne 2 époques de la vie des personnages centraux et permet à Stephen King de (dé)montrer que les phobies de l'enfance ne sont pas tellement différentes de celles des adultes : Ca les terrorise autant que 27 ans plus tôt, quand ils n'étaient encore que des enfants. Le romancier aborde à nouveau un de ses thèmes favoris : le héros (ici, ils sont tout un groupe, mais le principe reste identique) qui fait plutôt partie des "ratés" mais parvient néanmoins à surpasser ses défauts pour mener son combat à bien. Le fait d'avoir ici plusieurs personnages principaux apporte un réel bonus et fait de ce roman bien plus qu'une simple histoire d'horreurs et de peurs refoulées. King peut ainsi développer une deuxième idée maîtresse, centrée sur les liens d'amitiés et le passage à l'âge adulte. Pour moi, c'est la plus grande qualité de ce roman qu'à l'image du clown, j'ai dévoré.
Mon premier roman...
Critique de Leto (seclin, Inscrit le 10 août 2004, 47 ans) - 10 août 2004
Ce livre a été le premier pour moi, le premier vrai roman qui m'a fait aimer la lecture. Avant je lisais par obligation mais avec ce livre, j'ai découvert un nouveau monde, et depuis je n'ai plus décroché, les livres sont entrés dans ma vie.
Donc,vous l'avez déjà sans doute compris, ce livre est pour moi génial, cette histoire qui navigue entre 2 époques, ces personnages si réels et attachants, l'ambiance qui se dégage de ce livre est incroyable. Le seul problème de ce livre est qu'il a une fin, et après on est en manque...
Donc,vous l'avez déjà sans doute compris, ce livre est pour moi génial, cette histoire qui navigue entre 2 époques, ces personnages si réels et attachants, l'ambiance qui se dégage de ce livre est incroyable. Le seul problème de ce livre est qu'il a une fin, et après on est en manque...
un des meilleurs king!
Critique de Marz (Aulnay sous bois, Inscrite le 1 juin 2004, 41 ans) - 1 juin 2004
Je ne suis moi non plus pas du tout d'accord avec la critique originale.
J'ai beaucoup aimé CA, et sa longueur ne m'a aucunement effrayée.
Ce livre est passionnant et je le conseille à tous ceux qui aiment Stephen King et qui ne l'ont pas encore lu, ainsi qu'aux autres.
J'ai beaucoup aimé CA, et sa longueur ne m'a aucunement effrayée.
Ce livre est passionnant et je le conseille à tous ceux qui aiment Stephen King et qui ne l'ont pas encore lu, ainsi qu'aux autres.
Le plus beau livre de King
Critique de OdSen (, Inscrit le 25 mai 2004, 34 ans) - 25 mai 2004
Ce livre est sans doute le meilleur de King:l'histoire est longue, passionnante, les personnages attachants, et un système "d'intermèdes", entre chaque partie, qui racontent une courte histoire en rapport avec ça... plus accrochants les uns que les autres.
On garde une excellente impression du livre.
On garde une excellente impression du livre.
Mon préféré de KING
Critique de SOFIBI (, Inscrite le 1 mai 2004, 53 ans) - 1 mai 2004
Moi non plus, je ne suis pas d'accord avec la critique originale.
Pour moi, c'est un livre très subtil qui montre le monde de l'enfance mais plus loin que ça, de l'imaginaire, celui que l'on garde toujours en nous même adulte.
Il sait exploiter les peurs qu'on a au fond de nous!
Je l'ai lu en poche et je me rappelle qu'entre le tome 1 et le tome 2, il coupe une phrase en deux, c'est horrible!!! (mais très efficace).
Je conseille aussi Insomnie qui pour moi est celui qui se rapproche le plus de "Ca".
Pour moi, c'est un livre très subtil qui montre le monde de l'enfance mais plus loin que ça, de l'imaginaire, celui que l'on garde toujours en nous même adulte.
Il sait exploiter les peurs qu'on a au fond de nous!
Je l'ai lu en poche et je me rappelle qu'entre le tome 1 et le tome 2, il coupe une phrase en deux, c'est horrible!!! (mais très efficace).
Je conseille aussi Insomnie qui pour moi est celui qui se rapproche le plus de "Ca".
Critique injuste
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 12 mars 2004
Je trouve la critique originale injuste à King, maître de l'épouvante qui sait, livre après livre, me terroriser.
Bien sur, ce n'est pas aussi fort que "Shining", mais l'ouvrage est troublant. On expérimente un crescendo de la peur, de quoi glacer le sang de n'importe qui.
Bien sur, ce n'est pas aussi fort que "Shining", mais l'ouvrage est troublant. On expérimente un crescendo de la peur, de quoi glacer le sang de n'importe qui.
un très bon roman
Critique de Ada (, Inscrite le 9 mars 2004, 48 ans) - 9 mars 2004
je ne suis pas d'accord avec la critique, je pense que ça est le meilleur roman de stephen king, le plus complet. Je l'ai lu plusieurs fois et à chaque fois que je le termine, j'ai hâte de le relire.
Pourtant très fort
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 27 février 2004
J'ai lu ce livre il y a déjà plusieurs années et je garde en mémoire des scènes d'un réalisme troublant pour ce type littéraire. Vous souvenez-vous au début le gars dans son bain, et le 'plink, plink' du robinet?
Stephen King réusssit à nous entraîner dans diverses histoires épeurantes retraçant avec fidélité les détails intimes de notre enfance.
Stephen King réusssit à nous entraîner dans diverses histoires épeurantes retraçant avec fidélité les détails intimes de notre enfance.
Pour moi un des meilleurs
Critique de Albator (, Inscrit le 26 décembre 2003, 55 ans) - 18 février 2004
Effectivement je suis étonné que tu n'aies pas aimé. Il faut évidement être amateur du genre mais moi qui suis fan de S. King aussi, je classe "ça" dans mon top 3 des livres d'épouvante.
Psychologue de l'épouvante
Critique de Zarathustra (, Inscrit le 18 février 2004, 55 ans) - 18 février 2004
J'ai lu à peu près l'entièreté de l'oeuvre de Stephen King. Et pour moi, il représente bien plus qu'un auteur de best sellers parmi d'autres... C'est sans doute l'auteur qui arrive à décrire avec le plus de précision les peurs et angoisses qui sont typiques de l'enfance et /ou de l'âge adulte.
Ca, bien que très long, est sans doute à ce titre l'un des chefs d'oeuvres du maître. L'oeuvre peut se lire comme une série de nouvelles traîtant de peurs et d'angoisses que l'on rencontre bel et bien dans la vie réelle.
A mon sens, avec Shining et, dans un autre registre (heroïc fantasy), la série des 'Tour Sombre'), c'est l'un des romans les plus aboutis de King. Notamment, parce qu'il ne se focalise pas sur une idée centrale mais aborde différents thèmes, tout en les reliant par un fil rouge central, métaphore de la peur : Ca.
Ca, bien que très long, est sans doute à ce titre l'un des chefs d'oeuvres du maître. L'oeuvre peut se lire comme une série de nouvelles traîtant de peurs et d'angoisses que l'on rencontre bel et bien dans la vie réelle.
A mon sens, avec Shining et, dans un autre registre (heroïc fantasy), la série des 'Tour Sombre'), c'est l'un des romans les plus aboutis de King. Notamment, parce qu'il ne se focalise pas sur une idée centrale mais aborde différents thèmes, tout en les reliant par un fil rouge central, métaphore de la peur : Ca.
Comme quoi...
Critique de Morphéus (Bastogne, Inscrit le 16 janvier 2002, 43 ans) - 26 février 2002
Je pense exactement le contraire de ce livre: s'il y a un King à lire, c'est celui-la! Le seul et unique bouquin a m'avoir jamais terrifié. Mais bon, si la longueur vous fait peur, retournez aux nouvelles...
Ca n'est finalement pas si mal que ça!
Critique de Veronicnac (Braine-le-Château, Inscrite le 11 juillet 2001, 45 ans) - 11 juillet 2001
"Ca" est le premier livre de Stephen King que j'ai lu et je dois dire qu'il m'a beaucoup plu. D'accord, je suis peut-être vite "influençable" dès que je me plonge dans un livre, mais je trouve que Stephen King réussit parfaitement à rendre l'atmosphère oppressante qui sévit sur la ville... J'ai dévoré les trois tomes à la vitesse de l'éclair en me demandant comment les enfants parviendraient à se débarrasser de la chose. Et quand on croit que tout est fini, tout ne fait que commencer... et les adultes sont obligés de faire à nouveau face à leurs angoisses d'enfants. Bref c'était un bon début qui m'a donné envie de découvrir d'autres oeuvres de l'auteur.
Question de goûts
Critique de Neurone (Liège, Inscrit le 1 juillet 2001, 54 ans) - 2 juillet 2001
On peut apprécier Stephen King de plusieurs façons. Il a écrit dans différents styles si l'on y pense. On peut en aimer un et pas un autre. Pour ma part j'ai apprécié celui-là. Pour sa façon de créer cette atmosphère qu'il veut de plus en plus oppressante. Et même si la finalité est un peu décevante, je trouve l'atmosphère réussie. Et si je dois trancher je dirais que personnellement c'est surtout dans ses premiers livres que j'ai trouvé du génie.
Super
Critique de MBCool (Morlanwelz, Inscrit le 8 avril 2001, 50 ans) - 21 juin 2001
Pas le top mais d'une très bonne qualité et une chose que j'aime et qui est très réussie: la bande de copains qui s'y croient. quelques frissons de grande qualité
pas d'accord !
Critique de Coquine (Sanary-sur-mer, Inscrite le 22 avril 2001, 53 ans) - 22 avril 2001
Je ne suis pas d'accord avec la critique sévére faite à propos de ce livre! Bon d'accord, je suis une inconditionnelle de stephen king et j'ai lu tous ses livres.Ce n'est, certes, pas son meilleur livre mais il fait preuve d'une imagination débordante et d'une bonne dose d'originalité. Il faut prendre le temps de lire ce livre, de regarder ce qui se cache derrière, d'analyser un peu les personnages. Chez stephen king, le moindre mot, le moindre détail a une grande importance : il ne faut pas passer à côté, sous peine effectivement de prendre le livre au premier degré et effectivement de regretter de l'avoir lu! Tout est dans l'ambiance...
Courage ...
Critique de Hal (Bruxelles, Inscrit le 21 mars 2001, 54 ans) - 29 mars 2001
C'est vrai que ce livre peut paraître parfois un peu lent et long, mais pour moi il reste néanmoins un des meilleurs ouvrages de Stephen King. Loin de surpasser "Bazar" (que j'adore), il fait cependant partie de mon tiercé de tête du cher Stephen. En s'armant parfois d'un peu de courage lors des passages lents, on découvre et on sursaute aux trouvailles de l'auteur. Allez-y ! Laissez-vous entraîner dans le grand guignol macabre !
Moi, je ne me suis pas ennuyée!
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 4 mars 2001
Je crois que les personnes qui se sont ennuyées en lisant ce livre sont celles qui l'ont pris au premier degré. Sans nier le fait qu'on puisse ne pas aimer ce livre (après tout, nous ne sommes pas là que pour lancer des fleurs), je pense que si on prend la peine de s'attarder aux personnages, c'est là que réside l'essence même de ce roman. Je ne suis pas une grande fan des romans de SF ou d'horreur, c'est bien simple, Stephen King est le seul auteur dans ce style que j'apprécie, à quelques rares exceptions près. Il lui arrive c'est vrai de faire des histoires à partir de rien, mais je n'ai pas cette impression avec "Ca". C'est long, peut-être, mais ce n'est pas par accumulation de blabla. Rien n'est laissé au hasard. On se passerait parfois du kitsh de certaines situations mais Stephen King restera Stephen King. On aime ou on aime pas!
"ça" existe!
Critique de Mauro (Bruxelles, Inscrit le 20 février 2001, 61 ans) - 3 mars 2001
Une dépêche de l’agence Belga nous apprenait cette semaine qu'un clown avait enlevé un enfant du côté de La Calamine (véridique !). J'ignore si ça fait 27 ans et si le pittoresque personnage de ce bouquin a résolu de transférer ses activités dans nos contrées, mais vous me trouverez caché sous mes couvertures et armé jusqu’aux dents.
Pas d'accord du tout!!!
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 28 février 2001
D'abord, il n'est pas d'actualité de parler du "tarissement" de la source d'inspiration pour Ca, parce que ce n'est pas un de ses derniers bouquins, il a plus de 10 ans... Et, si je suis d'accord avec le fait que ses derniers livres sont loin de valoir les premiers, Ca est pour moi, avec le Talisman des Territoires, son meilleur livre.
L'imagination dont il fait preuve, la description des lieux, des personnages et des situations est ici fabuleuse. C'est un livre quasi mythique. La scène où ils sont enfermés et fument à la manière des Indiens est magique. Le mystère de ce clown, le fait qu'on se demande tout le temps ce qui s'est passé ensuite (jeu des flashs back) sont hyper passionnants.
C'est vraiment un de mes livres fétiches, c'est l'essence même de Stephen King. Maintenant, il y a ceux qui l'aiment et ceux qui ne l'aiment pas, mais pour tout vrai fan, Ca est le sommet...
L'imagination dont il fait preuve, la description des lieux, des personnages et des situations est ici fabuleuse. C'est un livre quasi mythique. La scène où ils sont enfermés et fument à la manière des Indiens est magique. Le mystère de ce clown, le fait qu'on se demande tout le temps ce qui s'est passé ensuite (jeu des flashs back) sont hyper passionnants.
C'est vraiment un de mes livres fétiches, c'est l'essence même de Stephen King. Maintenant, il y a ceux qui l'aiment et ceux qui ne l'aiment pas, mais pour tout vrai fan, Ca est le sommet...
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 26 février 2001
Cela fait malheureusement un bon moment qu'on a l'impression que la source d'inspiration de Stephen King s'est tarie, et qu'il essaie maladroitement de compenser le manque de qualité par la quantité.
Deux gros bouquins pour ne quasi rien raconter, qui dit mieux?
Deux gros bouquins pour ne quasi rien raconter, qui dit mieux?
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