L'assassin royal, tome 04 : Le poison de la vengeance de Robin Hobb
(The Farseer Trilogy vol 3 : Assassin's Quest (1/3))
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 9 avis)
Cote pondérée : (817ème position).
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une saga qui tient ses promesses
Ce 4ème tome de la saga de FitzChevalerie, l'assassin royal opère un virage dans l'histoire puisqu'elle ne se déroule plus au château de Castelcerf, le roi Subtil ayant trépassé au tome précédent. C'est Royal le Fourbe qui a pris la couronne, a déplacé sa cour a Gué-de Négoce et s'occupe davantage de son goût de luxe que des affaires du royaume des Six-Duchés, pourtant chancelantes sous les attaques des Pirates Rouges et de leurs victimes, les forgisés.
Nous retrouvons Fitz dans un état plus proche de l'animalité qu'humain, sorti de sa tombe et réhumanisé peu à peu par les soins de Burrich et d'Umbre.
Une fois "ressuscité", il les quittera pour se lancer dans la réalisation de la seule mission qui l'obsède : tuer Royal.
On en apprendra plus dans ce tome sur le Vif, ce don de symbiose entre un homme et un animal : bien qu'Oeil-de-Nuit, le loup auquel Fitz est lié, le quitte pour tenter la vie en meute, notre héros rencontrera d'autres personnages dotés du même talent. L'espoir qu'ils se fédèrent n'est pas à écarter, d'autant plus qu'ils sont pourchassés par Royal.
Par ailleurs, on découvrira de nouveaux aspects de l'Art, cette pratique de la télépathie et de l'action à distance, dans lequel Fitz n'est toujours pas passé maître, comme on aura l'occasion de le déplorer quand il se retrouvera face à ses ennemis qui, eux, artisent avec brio.
Les sagas de fantasy me tombent des mains en général, celle-ci fait exception. La justesse et la complexité des personnages y est pour beaucoup je crois. Le héros que Robin Hobb a choisi de nous faire suivre dans ses moindres mouvements est si faillible et humain qu'on ne peut que s'y identifier (c'est un assassin pourtant!!). Quant à l'intrigue, elle n'a rien à envier aux romans de ce genre, les rebondissements sont multiples et ingénieux.
Un dernier mot sur le style, fouillé et littéraire : chapeau aussi au traducteur qui mérite d'être cité, il s'agit d'Arnaud Mousnier-Lompré, l'habituel traducteur d'Orson Scott Card.
Les éditions
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Le poison de la vengeance [Texte imprimé] Robin Hobb trad. de l'anglais par A. Mousnier-Lompré
de Hobb, Robin Mousnier-Lompré, Arnaud (Traducteur)
J'ai lu / J'ai lu. Fantasy
ISBN : 9782290318454 ; 8,10 € ; 31/05/2002 ; 349 p. ; Poche
Les livres liés
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Un nouveau départ
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 22 novembre 2021
J'étais assez impatient de voir l'histoire de Fitz partir dans une nouvelle direction mais je dois bien reconnaître que ce roman ne m'a qu'à moitié convaincu. En effet, je comprend bien que ce dernier a vécu des événements difficiles mais au bout d'un moment, ses plaintes et ses atermoiements ont légèrement commencé à me taper sur le système, surtout que, comme le lui dit Umbre, une bonne partie de ses problèmes viennent de lui-même. De plus, sans être forcément des plus prévisible, l'intrigue avance clairement en ligne droite et Fitz est tellement focalisé sur sa vengeance que les quelques nouveaux éléments approfondissant l'histoire ou l'univers de la série sont souvent laissés de côté. Malgré cela, la plume de Robin Hobb est toujours aussi plaisante à lire et c'est quand même bien agréable de voir enfin autre chose que le château de Castelcerf.
Ce tome apporte donc un changement d'ambiance fort bienvenue mais j'aurai bien aimé que les choses accélèrent un petit peu plus et, surtout, que Fitz arrête de se lamenter sur son sort à chaque page ou presque.
L'aventure continue
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 2 février 2020
Les véritables aventures commencent enfin !
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 29 mai 2010
C'est avec une certaine appréhension que j'ai entamé ce tome, de peur d'être une nouvelle fois déçu, et force est de reconnaître qu'il n'en fût rien. Mes attentes quant à cette longue saga sont enfin comblées, avec un rythme soutenu, des rebondissements dignes de véritables aventures, et un héros attachant à la psychologie de plus en plus intéressante notamment dans ses relations avec Oeil-de-Nuit.
Le contraste entre ce tome et les trois précédents est tellement énorme, que c'est à se demander s’il s'agit bien du même auteur. Bien évidemment, on ne se pose guère longtemps la question, le style de Robin Hobb étant reconnaissable.
Dans l’espoir que les tomes suivants soient aussi passionnants que celui-ci...
Un peu plus de profondeur
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 16 août 2007
Le voici de retour, grâce notamment au vif.
J'ai apprécié les descriptions des errements du personnage face à son côté animal, son parcours vers la vengeance contre royal et puis sa fuite pour rejoindre vérité. La fin m'a réellement marqué : ce huis clos avec les gardes qui l'ont interpellé et qu'il a empoisonnés fait frémir.
Seul le trop bref chapitre dans le château de royal m'a un peu laissé sur ma fin.
Vraiment, ce bouquin m'a enthousiasmé et me donne envie d'en lire la suite.
Fitz en électron libre
Critique de Poupi (Montpellier, Inscrit le 11 août 2005, 34 ans) - 18 janvier 2006
Depuis sa première mort, à laquelle il a échappé grâce à ses compagnons, Burrich, Umbre et Oeil-de-Nuit, il n'est plus le même ; maintenant que Subtil est mort, que Vérité est par delà montagnes, et que Kettricken est parti se cacher pour enfanter, notre Batard n'a plus qu'un seul but : tuer le "roi" Royal.
Jeparo l'a bien dit : malgré la condition d'assassin de FitzChevalerie, on nous décrit tout l'éventail de ses sentiments, son amour pour Molly, sa fidélité pour son roi légitime, Vérité, sa fraternité avec son loup, et surtout, sa haine envers Royal et son clan d'Art. On nous offre aussi quelques informations sur le Vif et sur l'Art, au compte-gouttes cependant.
Un tome plein de rebondissements, de suspense et, plus que les trois premiers tomes, d'action et d'assassinats violents, subtils, de sang-froid, d'empoisonnements et d'égorgements!
Je vous reviens bientôt pour le tome 5 ;-)
Fitz prend du poil de la bête
Critique de Belial (Anvers, Inscrit le 25 août 2005, 45 ans) - 25 août 2005
Pour ceux qui ont lu l’Assassin Royal jusque là, pas d’inquiétude, « Assassin’s Quest » part sur les chapeaux de roue et fait honneur aux tomes précédents. La vendetta à l’encontre de Royal peut commencer, mais des questions subsistent : le royaume des Six Duchés va-t-il sombrer ? Peut-on vivre avec le Vif et rester un homme ? Comment s’affranchir de ses maîtres, qu’ils soient animaux ou humains ?
Le nœud commence à se défaire lentement, après s’être noué autant que possible lors des trois tomes précédents.
Et c'est reparti
Critique de Wheatman (, Inscrit le 23 juin 2004, 49 ans) - 23 juin 2004
Accro !!
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 12 juin 2004
Il n'y a que l'épisode Molly que je voyais venir gros comme une maison depuis le 3° tome, ça vraiment c'est trop énorme que Fitz n'ait rien compris
à moi le tome 5
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