La Constellation du Chien de Peter Heller

La Constellation du Chien de Peter Heller
(The dog stars)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Frunny, le 11 janvier 2016 (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 413ème position).
Visites : 4 120 

"Croyez en la possibilité d’un lien et vous obtenez autre chose".

Peter Heller (1959- ) est un écrivain américain de récits d'aventures et de romans.
Sa passion pour la nature et les sports en extérieur alimente son oeuvre.
"The Dog Stars" (La constellation du chien), paraît en 2012. Devenu un Best-seller, il est traduit en dix-huit langues.

Quelque part dans le Colorado, neuf ans après «la Fin de Tout», alors que la grippe a fauché une grande partie de la population, ceux qui restent tentent de survivre. Une survie au goût de violence impitoyable.
Deux hommes, opposés mais complémentaires, seuls survivants du coin, vont unir leurs efforts.
Hig, le narrateur, est un pilote chevronné, qui a réussi à entretenir un Cessna 182, et entreprend régulièrement des rondes en plein ciel, avec son chien Jasper, afin de sécuriser leur périmètre.
Bangley est un guerrier dans l'âme, passionné par les armes, minutieux à l'extrême quand il s'agit d'anticiper les risques d'intrusion sur son territoire. Il l'a transformé en forteresse.
Rapidement, Hig comprend que le seul survol de la ferme et cette vie d'ermite ne mènent à rien. Il faut tenter de franchir la "frontière" pour... Vivre.

La Constellation du chien est une oeuvre multiple. On y retrouve les codes du roman d'aventure, du Nature writing et du polar.
La Route, Mad Max, Robinson Crusoé ne sont pas si loin.

J'ai adoré ce roman qui réunit tout ce que j'aime dans la littérature; l'évasion, l'indicible beauté de la Nature, la force des relations humaines (Violence/Amour) et... l'espoir, même quand tout semble terminé.
Un excellent moment de lecture !

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Les éditions

  • La constellation du chien [Texte imprimé], roman Peter Heller traduit de l'anglais (États-Unis) par Céline Leroy
    de Heller, Peter Leroy, Céline (Traducteur)
    Actes Sud / Babel (Arles)
    ISBN : 9782330051112 ; 9,70 € ; 10/06/2015 ; 413 p. ; Broché
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Moi, Jasper et la Bête

8 étoiles

Critique de Shan_Ze (Lyon, Inscrite le 23 juillet 2004, 41 ans) - 22 octobre 2016

Neuf ans après la Fin de Tout, dans le petit coin perdu du Colorado, ils sont trois : Hig, son chien Jasper et la Bête, son avion. Il y a aussi le voisin, Bangley, qui aime plus agir que parler. Mais il a la main et le fusil sûr, il sait tirer et c'est un atout maintenant que le monde est devenu dangereux. Parce qu'il y a neuf ans, il y a eu la Grippe puis la maladie du sang…
J'étais curieuse de savoir ce que ce livre allait donner et même si j'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'ambiance du roman, j'ai été captivée par l'écriture poétique de Peter. C'est un livre silencieux, beaucoup d'observations de la nature, des animaux mais aussi une amitié qui n'a besoin que de peu de paroles, des souvenirs d'un amour brutalement retiré… Des voyages. Un avion survolant tout. Des paysages qui défilent… de l'espoir.
Rassurez-vous, il y a aussi de l'action mais ça reste un roman contemplatif dans une atmosphère post-apocalyptique. Un livre qu'il faut prendre le temps de savourer pour comprendre le personnage. Je ne pense pas m'arrêter à La constellation du chien, je veux lire ses autres oeuvres.

« La route » … en mode gentil.

6 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 30 avril 2016

Et un roman post-apocalyptique, un ! Un de plus, mais différent du genre quand même, restant aux franges du désespoir – du désespoir mais pas trop – mais surtout enfantin dans sa conception, du mode « on aurait dit que » auquel peuvent se livrer les enfants (moi dans le passé en tout cas !) quand ils jouent à se placer dans des situations de fiction.
C’est que l’humanité est quasiment éteinte après qu’une épidémie – qui nous guette d’ailleurs peut-être ?- genre grippe aviaire ou mieux encore ( ?) ait ravagé le monde. Le monde ? A vrai dire au moins l’Amérique du Nord, les Etats-Unis puisque c’est là que vivent, dans le Colorado, Hig et Bangley, l’eau et le feu, uni en un même combat pour survivre aux attaques sporadiques de hordes dégénérées.
Oui, enfantin disais-je, parce que si l’espèce humaine est quasiment éteinte, eux disposent tout de même d’un système d’alimentation électrique via des panneaux solaires et Hig dispose encore d’un petit avion, un Cessna 182, et même encore de carburant, qui lui permettent d’effectuer des vols de surveillance pour prévenir les dangers. Enfantin aussi parce Bangley, lui, le guerrier bourru, dispose d’une collection d’armes impressionnante, toutes plus encore opérationnelles les unes que les autres.
« On aurait dit » qu’on aurait encore de l’électricité, un avion, du carburant (neuf ans après la catastrophe quand même) et des armes sophistiquées. Voilà le pitch.
Après, Peter Heller déroule un roman pas inintéressant mais d’une totale improbabilité. Si l’on parle de post-apocalypse, eh bien il faut y aller franco. A la manière de Cormac McCarthy avec « La route ». C’est affreux, plombant, mais au moins on respecte le lecteur.
Qui aurait l’idée de décrire la survie de naufragés sur une île déserte avec frigo, télévision et bibliothèque bien garnie ? Peter Heller peut-être ?

Hécatombe sans zombies

8 étoiles

Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 21 février 2016

On ne peut s’empêcher de penser à « La route » de Cormac McCarthy quand on lit ce roman. Heller y décrit un monde d’après catastrophe similaire où très peu d’humains ont survécu et s’entretuent pour survivre.

Le narrateur possède une voix captivante. Le genre de personne assurément représentatif d’une majorité de lecteurs qui réagirait sensiblement pareil dans la même situation dramatique. À cet égard le roman est très efficace.

La première partie est la mise en place où le narrateur nous raconte les péripéties du quotidien dans son coin reculé ainsi que ses rencontres avec son voisin inquiétant qui tire sur tout ce qui bouge. Ensuite, l’auteur s’affaire à nous livrer son message que l’on comprend facilement – il n’y’a pas de raison de vivre sans humanité.

Malgré quelques longueurs et de grosses ficelles, il s’agit d’un bon roman. Un livre qui garde sa lumière en dépit d’un sujet glauque.

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