Coeur de démon de Claude Neix

Coeur de démon de Claude Neix

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Key, le 18 février 2004 (Inscrit le 18 février 2004, 39 ans)
La note : 1 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (42 933ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 3 939  (depuis Novembre 2007)

Coeur de démon ou la littérature vulgarisée...

Claude Neix alias Cristina Rodriguez alias Tina Kent a réussi le prodige de me faire découvrir le premier livre qui a fait que j'ai découvert que l'ont pouvait être inapte à l'écriture et se faire publier.

Tout d'abord établissons un comparatif.

Voilà ce que di le dos du livre: "Cet homme-là devrait être un prince. Ce n'est qu'un guerrier. Beau, intrépide, ombrageux - et gay - le capitaine Eiki s'est acquis une réputation de combattant redoutable. Il se bat contre les ennemis de l'empire qui se manifestent de plus en plus dans la cité. Malgré le chaos, la terreur ou la douleur, se niche parfois le plus inattendu, le plus désirable, le plus merveilleux des dangers: l'amour..."

Maintenant, ma version: Déjà je sais de source sure que l'auteur est issu du milieu des fanfiction et la couverture du livre est fait par une de ces créatrices de fanfictions:

j'ai été cherché cette information sur le net dès les premières pages: le style, le scénario et le stéréotypage des persos m'avait plus que mis la puce à l'oreille...

-Ce livre déjà cumule les fautes d'orthographes (il me semble qu'il y avait une prodigieuse confusio entre "cent" et "sans", j'avais même poussé le vice jusqu'à mettre des marque-page à chaque fois qu'une faute me passait sous les yeux et lorsque j'ai rendu le livre emprunté à son propriétaire j'avait bien 20 marque-page souligant d'énormes erreurs.)


- l'auteur tente désepérément d'être ironique ou mordante et
croit très sérieusement en son écriture -qu'elle pense corrosive-, ce qui fait que les phrases les plus banales sont accolées d'un "dit-il ironiquement" qui , en effet, est trés ironique...pour le lecteur. Par ailleurs j'ai eut une occasion de lire une interview de cette même auteur qui se targuait d'avoir, je cite "une plume assassine".

- Les personnages sont des stéréotypes finis :
Lyfsen qui est dit "sombre, courageux etc etc" est,dans ses paroles l'opposé de la manière dont il est décrit. Selon l'auteur il est ténébreux. Selon le lecteur c'est un grand niais blond musculeux à l'humour plutôt gras ou plutôt à l'humour inexistant devrais-je dire["tu l'as appellé Seth, comme le Dieu?" "Non ,non Set comme Set de Table"]. Bylon est également un stéréotype du ténébreux passablement raté. Et, bizarrement, il sont tout deux d'une beauté hors du commun et finissent ensemble dans le même lit. Cela me permet par ailleurs de dire que le livre relève du fantasme d'une écrivain qui n'a toujours pas franchit le cap des 15ans mental et que tout le livre n'est qu'un prétexte à l'union de deux "beaux" personnages.

- Le scenario -plat et prévisible , encré dans un univers de pseudo-héroic-fantasy- n'est dont qu'un prétexte à cette union de deux persos.


Bref le livre sent à plein nez l'amateurisme des fanfictions et c'en est presque irrecevable de voir que pareils romans puisse être publié par un éditeur.
Je dirais donc que certes ça change des arlequins et autres romans à l'eau de rose mais ça ne reste que de la niaiserie transposée dans une histoires d'homosexuels. Une fafci génante à l'eau de rose avec des scène d'un dramatisme qui m'a fait hurler de rire...
Bref, c'était le premier roman que j'ai trouvé excessivement mauvais

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D'accord avec Key

1 étoiles

Critique de Sponge (, Inscrite le 19 mai 2005, 47 ans) - 19 mai 2005

Je sais que je ne devrais pas donner mon avis étant donné que je n'ai pas fini ce livre.
Mais que voulez-vous, quand l'écriture me gonfle, je préfère passer à autre chose plutôt que de devenir masochiste.
Bravo à Key d'ailleurs pour avoir réussi à finir cette chose.
Je connais très bien le monde de la fanfictions, et je peux dire qu'il existe des auteurs infiniment plus doués que Claude Neix.
Je ne sais vraiment pas par quel miracle elle a pu être éditée tellement son style reste plat et ses personnages complètement inintéressants.

une pure merveille

10 étoiles

Critique de Aelita (, Inscrite le 9 mai 2005, 39 ans) - 9 mai 2005

C'est une amie qui m'a fait decouvrir "coeur de demon", et je ne l'en remercierais jamais assez... ce roman est une pure merveille... un conte de fée à la sauce heroic fantasy gay, où prince et princesse sont des hommes, et où la mechante sorciére n'est qu'un enfant....
l'intrigue est habillement tissée, le style agréable, et l'erotisme omniprésent. On se laisse emporter par la plume de claude Neix, et une fois impregnée de l'ambiance du roman on a bien du mal a reprendre pieds avec la réalité...
Tu dois donc etre bien intolerent Key pour avoir si peux apprécier ce bijoux...

C'est qui ce Key !

10 étoiles

Critique de Tomate France (, Inscrite le 30 novembre 2004, 46 ans) - 30 novembre 2004

N'importe quoi ! Ce livre est très bien !
Il n'aura pas le goncourt c'est sûr, mais le descendre ainsi, je trouve ça déplacé !
Moi j'ai adoré et l'intrigue était très bien ficelé.

(Devrait écrire d'abord avant de critiquer les autres ainsi)

PLUS QU'UN ROMAN...

9 étoiles

Critique de Yves-bernès (, Inscrit le 16 avril 2004, 67 ans) - 16 avril 2004

C'est un roman dans le plus pur style de l'héroic fantasy. Que les personnages soient gais, on finit par l'oublier (ou s'y habituer ?) et s'y attacher. Une enquête policière trépidante dans un monde imaginaire teinté de magie. Le héros est un guerrier tourmenté par son passé, durant lequel il a été maltraité par son père, et sa "moitié", un étranger d'une race détestée parce que différente. C'est un très beau conte qui met met l'accent sur la sottise du racisme et de l'homophobie. D'ailleurs, le souverain de ce monde si semblable au notre, un despote aux cheveux blond filasse et à l'oeil de verre, est un soufflet à peine retenu de l'auteur à un certain Jean-Marie...
Coeur de Démon n'est pas seulement un roman populaire distrayant mais un véritable manifeste et la preuve que la peur ou la haine de l'autre, quel qu'il soit, relève de la plus profonde sottise.

Yves

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  Avons-nous lu le même livre, jeune homme ? 2 Yves-bernès 9 mai 2005 @ 17:56

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