Jessie de Stephen King
( Gerald's game)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 19 avis)
Cote pondérée : (3 552ème position).
Visites : 12 279 (depuis Novembre 2007)
Bien "accrochée"
Je commence à lire ce livre pensant trouver ce qui me plait tant dans les romans de mon auteur préféré, Stephen KING... Mais me voici surprise, et même déçue au départ, je dois l'avouer.Je ne retrouve pas l'action mêlée à l'horreur dont je me délecte habituellement. Persistant dans ma lecture, je découvre un roman angoissant qui s'appuie plus sur l'introspection. Pour finir, on peut dire que je me suis bien "accrochée" à cette histoire comme l'héroïne, Jessie,est enchainée à son lit. L'histoire m'a tenue en haleine: j'ai pris peur pour cette femme livrée à elle-même et j'ai pris peur avec elle!! Terrifiant! Un délice!!
Les éditions
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Jessie [Texte imprimé], roman Stephen King trad. de l'anglais par Mimi et Isabelle Perrin
de King, Stephen Perrin, Mimi (Traducteur) Perrin, Isabelle (Traducteur)
Albin Michel
ISBN : 9782226063403 ; 20,30 € ; 02/04/1993 ; 389 p. ; Broché -
Jessie [Texte imprimé], roman Stephen King trad. de l'anglais par Mimi et Isabelle Perrin
de King, Stephen Perrin, Mimi (Traducteur) Perrin, Isabelle (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253147701 ; 8,20 € ; 13/06/2001 ; 411 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (18)
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Enchaînée à son lit et à soi-même
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 29 mai 2015
Ici, l’horreur c’est de suivre le calvaire de Jessie. Après un jeu coquin qui dérape, la voilà menottée à son lit, son gros balourd de mari ayant cassé sa pipe. Jessie ne sait comment se libérer de ses menottes et voit la peur et la folie la gagner peu à peu. Elle est grave dans la mouise et nous avec … Very bad trip ma pauvre Jessie !
Comme toujours le King excelle dans l’exploration de nos peurs et de nos plus sombres cauchemars. Peu à peu, il nous enchaîne à notre tour à la folie de Jessie. Une véritable plongée dans le subconscient.
La lecture devient de plus en plus oppressante, notamment à l’arrivée de ce chien errant qui est parvenu à entrer dans la maison et qui commence à manger le cadavre du mari de Jessie … Ses mastications vont vous obséder tant les descriptions du King se veulent réalistes et elles vont s’imprimer dans votre cerveau proche de l’ébullition !
Encore une fois, le King m’a scotchée, ce livre m’a à moitié rendue dingo et j’ai avalé les dernières pages dans un état de suspense fiévreux. Un huis clos vraiment très éprouvant pour les nerfs !!!
bof
Critique de Alicelight (, Inscrite le 3 novembre 2009, 45 ans) - 6 février 2015
Pas génial, on s'ennuie un peu au début et puis avant d'atteindre la fin on s'ennuie ferme.
franchement pas le meilleur, à classer avec Lisey
Agréable.
Critique de Wika (, Inscrit le 21 avril 2012, 28 ans) - 25 février 2013
Un King agréable, mais sans surprise, à consommer sans modération.
Peur primaire
Critique de Leloupbleu (, Inscrit le 5 février 2012, 50 ans) - 5 février 2012
Jessie, de Stephen King
Catégorie
Vous l’aimez ? m’avait demandé une vieille dame en étirant son regard vers le livre que je tenais dans la main. Lui, ce type ?
Je relisais alors quelques jaquettes des vieux romans de Stephen King pour mettre à l’épreuve mes souvenirs. Et je pouvais difficilement lui dire le contraire, car elle avait vu mon petit sourire alors que je portais mon attention sur Jessie. Je me préparais au pire, je ne pouvais m’empêcher de penser à la jaquette avec la menotte attachée au montant du lit… et cet autre livre que je cachais dans mon dos. J’avais l’impression de m’être fait prendre par ma voisine en train de feuilleter un magazine porno.
Ce n’est pas de votre âge ! avait-elle dit en m’arrachant Jessie des mains, prenant le temps de détailler la jaquette puis la quatrième de couverture sans que je puisse m’y opposer. J’imaginais l’esclandre si on me voyait lui arracher un livre des mains !
Alors elle avait commencé à secouer la tête de haut en bas, l’air de saisir tout à fait quel genre de type j’étais. Je comprends mieux, je comprends mieux, avait-elle ajouté en me collant le livre dans les mains. C’est donc ça, des cochonneries !
Mon visage était devenu brûlant. Quelqu’un avait-il entendu ? J’avais honte. J’étais dans un pays libre, rien ne m’obligeait à expier le crime de millions d’adolescents convaincus par Stephen King et méprisés par leurs parents. Mais en même temps, je sentais un souffle, comme si l’esprit du maître venait de me choisir pour l’accompagner dans ce combat contre les forces de l’ignorance. Je me raclais la gorge.
Madame ? (elle me regarda durement, ses petits yeux plissés, prête au combat), vous vous trompez lourdement.
A cet instant, j’avais la voix du général Leclerc annonçant à ses troupes qu’ils allaient entrer les premiers dans Paris.
N’avez-vous jamais éprouvé de joie dans les bras de votre mari ?
J’avais brièvement fermé les yeux et à cet instant, je serrais les fesses aussi fort que pouvait me le permettre la bienséance après avoir mangé de mauvaises huitres.
N’avez-vous jamais été seule ?
Elle eut un air de dédain.
N’avez-vous jamais été cette petite fille apeurée par les ombres de votre chambre ?
Elle avait changé d’appui, et ses yeux s’éclairaient par une zone plus fragile de son esprit.
N’avez-vous jamais étouffée, prisonnière d’une pièce ? N’avez-vous jamais eu peur de l’orage ? D’un inconnu inquiétant, de votre père ?
Elle fit un timide signe de tête et recula d’un pas.
Madame ! (j’étais redevenu le général), il n’y a rien dans ce livre que vous n’ayez déjà connu, considérez donc ceci comme une révision générale de vos peurs primitives et de vos angoisses secrètes !
Et je lui collais le livre dans les mains avant de m’enfuir, de peur qu’elle n’évoque les Infortunes de la vertu du Marquis de Sade, que je tenais dans l’autre main.
moyen moyen
Critique de Floreflo1 (, Inscrit le 30 mars 2011, 29 ans) - 30 mars 2011
Bondage
Critique de Kalie (Sarthe, Inscrit le 4 juillet 2010, 54 ans) - 5 décembre 2010
Un SK attachant.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 9 octobre 2010
Ca se lit mais ça ne se dévore pas.
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 8 septembre 2009
Mouais...
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 10 mai 2008
Un King très mineur, mais qui contient deux ou trois bons moments. Le début, surtout, est excellent. Mais pas mon préféré.
Une grosse déception
Critique de Janiejones (Montmagny, Inscrite le 20 avril 2006, 39 ans) - 11 mai 2007
Très bon livre
Critique de TiTi FRuTi (Strasbourg, Inscrite le 15 septembre 2006, 35 ans) - 15 septembre 2006
Le rythme est lent, mais on reste accroché jusqu'au bout, voulant savoir si l'héroïne va s'en sortir ou non...
Je conseille ce livre à des personnes qui aiment s'imaginer le décor aux détails près. Il n'intéressera pas les mordus d'action, c'est sûr...
le long supplice
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 19 juin 2006
Avis aux intéressés.
AMOUR QUAND TU NOUS TIENS!
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 7 février 2005
Stephen king est très doué quand il s'agit d'étudier la psychologie de ses personnages.Intéressant.
ENNUYEUX AU POSSIBLE
Critique de Thomasdesmond (, Inscrit le 26 juillet 2004, 43 ans) - 26 juillet 2004
tellement réaliste!?
Critique de Lalaith (, Inscrite le 18 juillet 2004, 38 ans) - 18 juillet 2004
Fifty-fifty
Critique de Lou Wagram (, Inscrite le 21 janvier 2004, 36 ans) - 22 janvier 2004
C'est un concept qui dépasse largement l'idée que j'avais de lui et de son art du suspens.
Mais je n'ai pas été " accrochée " comme le dit Banzaille, je l'ai lu parce que je voulais savoir ce qu'il avait dans le ventre.
A l'évidence, c'est un des moins bons du grand King même s'il reflète une certaine originalité.
Je dirai Fifty-Fifty, c'est bon et en même temps... il a fait mieux.
Mouais bof...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 18 janvier 2004
"Ce roman est tout à fait particulier en ce sens qu’il ne se passe rien du début à la fin. Jessie se retrouve attachée au lit suite à une joute amoureuse qui finit mal pour le mari. Coincée dans ses menottes, elle passe sa vie en revue, au travers de ses amies d’antan, écoutant leurs conseils factices. Ses voix intérieures sont en fait le reflet de trois personnalités différentes qui lui dictent tour à tour telle ou telle action pour s’en sortir. Voilà, c’est tout. C’est peu et ce n’est pas assez. Je n’ai pas retrouvé ici le grand King. Déception."
Peur primale
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 17 janvier 2004
Et là... le silence. Seule dans leur maison de campagne, à des kilomètres de toute autre habitation. Et menottée au lit...
Un roman beaucoup plus sournois que ce que SK a l'habitude de publier. Solitude totale, confrontation avec de vieux démons, ces souvenirs qui s'obstinent à remonter à la surface. Et puis cette folie qui guette, dont la frontière se rapproche peu à peu quand la soif, la douleur et l'angoisse vous enveloppent.
Un livre dur et cru mais construit intelligemment, n'hésitant pas à fouiller la psychologie humaine, la poussant jusqu'à ses plus lointaines limites.
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