Bird box: N'ouvrez jamais les yeux de Josh Malerman

Bird box: N'ouvrez jamais les yeux de Josh Malerman
(Bird box)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Monde imaginaire, le 2 mars 2015 (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 10 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (842ème position).
Visites : 7 137 

Un véritable choc ! Ne passez surtout pas à côté de ce livre !!!

Bird Box est le premier livre de Josh Malerman et quel LIVRE !!! Une vraie claque ! Ça faisait longtemps qu’un livre ne m’avait pas mise dans un tel état de tension, une tension presque palpable !

Alors ça raconte quoi ?

Tandis que Malorie vient de découvrir qu’elle est enceinte, un mal étrange frappe notre planète et va le plonger dans le chaos.
Dehors quelque chose rôde et ceux qui le voient sont pris de folie meurtrière envers les autres et envers eux-mêmes. Personne ne sait, ni même ne comprend de quoi il s’agit : on les appelle les « créatures » et elles ne seront jamais décrites car il ne reste aucun survivant pour expliquer ce qu’il aurait vu …
Il ne reste qu’une seule solution pour survivre : rester enfermé, toutes fenêtres totalement occultées, portes closes et surtout ne sortir qu’avec les yeux bandés.
C’est ainsi que Malorie va survivre pendant 4 longues années, jusqu’au jour où elle décide qu’il est désormais temps pour elle et ses deux enfants de rejoindre un autre refuge. Et c’est à ce moment que débute le roman.

Ce livre est totalement incroyable, dès les premières pages j’ai senti que l’intrigue se refermait sur moi.

Et pourtant on avance à tâtons, à l’aveugle car jamais les créatures ne sont décrites, tout réside dans le pouvoir de votre imagination et la peur du noir vous fait avancer l’oreille aux aguets … Une peur totalement viscérale !

Pourtant au départ, je trouvais que Malorie était dure et presque impersonnelle avec ses enfants, mais au fil du récit on comprend qu’elle les prépare à isoler chaque bruit, même le plus insignifiant : leur survie en dépend !

Je ne suis pas une fanatique des romans post-apocalyptique mais j’avoue que j’ai vraiment été totalement bluffée par la maîtrise de ce premier roman qui a mis mes nerfs à rude épreuve !!! La scène de l’accouchement est un pur moment d’anthologie, tellement angoissant que j’avais presque du mal à le lire … Certains passages sont tellement prenants qu’on en oublierait presque de respirer …

C’est foutrement bien écrit grâce à un style épuré et paradoxalement démonstratif car la plupart du temps tout se passe les yeux fermés !!!

Une adaptation par les studios hollywoodiens est d’ailleurs prévue et je me demande bien comment ils vont réussir à retranscrire cette ambiance de malade !!!

Alors un conseil précipitez-vous sur Bird Box : vous y découvrirez un roman totalement flippant qui jouera avec vos nerfs d’une manière addictive et oppressante. Une totale réussite !

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Les yeux bandés !

7 étoiles

Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 4 février 2019

L'Internet US ne parle que de ça, des "Challenges", tous plus idiots les uns que les autres, sont organisés dans tout le pays et Netflix s'en est emparé pour produire le film (avec Sandra Bullock)
Je veux parler -bien évidemment- du raz de marée "Bird Box".
Roman paru en 2014, il; pourrait être classé "Thriller post-apocalyptique"; Terme un peu pompeux mais qui s'accorde bien aux événements qui traversent le roman.
Malorie est le personnage central.
Alors qu'un mal étrange est en train de ravager la planète, elle apprend qu'elle est enceinte.
Les événements se précipitent, sa soeur se suicide et le quartier se vide de ses habitants.
Le mot d'ordre est de se barricader, d'obscurcir les issues pour ne pas entrer en contact (de près ou de loin ) avec la créature.
2 histoires parallèles sont menées :
-> Malorie avec 2 enfants (Fille et Garçon) naviguant sur une barque à la recherche d'un havre de paix.
-> Malorie , enceinte dans une maison avec des survivants à la recherche d'une solution.

Une lecture addictive (chapitres courts, style cinématographique) qui pousse le lecteur à connaitre le dénouement rapidement.
A aucun moment on ne voit la créature, ce qui accentue l'angoisse (qu'est-ce que c'est ? )
Cependant, rien de neuf à l'horizon, on reste loin du maître. (Comprenez Stephen King)
Un roman à lire si vous ne voulez pas passer pour un homme préhistorique aux yeux des "djeunes" !!!

Attention, page – turner …

8 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 27 juillet 2017

A l’instar d’un Mathias Malzieu, écrivain et leader de Dionysos, Josh Malerman est le leader de « The High Strung », groupe de rock américain, et « Bird Box » est son premier roman. Tous deux d’ailleurs tirent dans des catégories similaires, aux frontières du fantastique et de l’anticipation.
Et pour un premier roman … c’est un sacré roman, du genre « vous rentrez dedans et vous n’en sortez plus qu’à la fin » avec la sensation d’avoir retenu votre souffle tout du long !

« C’était jadis une agréable maison dans une banlieue agréable de Detroit. Une maison familiale, sûre. Cinq ans plus tôt, un agent immobilier n’aurait guère eu de mal à la vendre. Mais désormais, ses fenêtres sont recouvertes de carton et de bois. Il n’y a plus d’eau courante – un grand seau en bois trône sur le plan de travail de la cuisine. Elle sent le renfermé. Aucun jouet en plastique ne traîne dans les couloirs – des morceaux d’une chaise en bois ont été taillés au couteau pour faire office de figurines de fortune, au visage peint à la va-vite. Les placards sont vides, les murs dénués de toute peinture. Des fils courent sous la porte de derrière jusqu’aux chambres du rez-de-chaussée, où les amplificateurs alertent Malorie et les enfants du moindre son en provenance de l’extérieur. Voilà comment tous trois vivent leur existence. Ils ne sortent jamais très longtemps. Et toujours les yeux bandés. »

Et toujours les yeux bandés …
Malorie. Ses enfants ; le Garçon, la Fille. Et un monde devenu incontrôlé où il s’avèrerait que quelque chose rôde dehors, dont la simple vision fait que quiconque voit, s’élimine, se tue, s’extermine. On ne sait pas de quoi il s’agit. La seule prévention possible est de ne pas regarder dehors, donc obstruer les fenêtres, et sortir … les yeux bandés. Une vie de rêve, comme on nous en promet toujours dans les romans d’anticipation ! Haut les cœurs !!
Mais Malorie se rend compte que les murs bientôt ne vont plus pouvoir les protéger encore longtemps. Cela signifie partir. Où ? Les yeux bandés. Avec un petit garçon et une petite fille qui ne connaissent réellement que l’enceinte de la maison. Il va falloir mettre un canot à l’eau et poursuivre à la rame sur la rivière vers un hypothétique ailleurs où le mal ne rôderait pas …
Il ne s’agit pas de grande littérature mais bien d’une grande histoire, absolument étouffante et qui s’avère quasiment impossible à lâcher quand on y a fourré son nez ! Histoire sur plusieurs époques : l’époque où le problème s’est fait jour, l’époque où Malorie, vivant avec plusieurs personnes dans la maison, a connu divers avatars pour tenter de trouver une solution et puis l’évasion finale.
On s’y retrouve parfaitement. C’est juste qu’on retient son souffle en permanence …

Dans le noir

9 étoiles

Critique de Shan_Ze (Lyon, Inscrite le 23 juillet 2004, 41 ans) - 15 mai 2017

Malorie a pris une décision, il faut qu'elle quitte cette maison avec le Garçon et la Fille pour être en sécurité. Pour cela, il faut faire un long voyage yeux fermés car dehors, la folie meurtrière s'empare de ceux qui voient, tuent avant de se suicider.
Très prenant, je l'ai lu presque d'une traite (un petit rhume m'a ralenti) et la tension est permanente. le lecteur doit imaginer comme Malorie et les enfants ce qui les entoure, ce qu'il se passe, le danger qui rode… Et comment elle en est arrivée là ? Impossible de lâcher le livre dans les trente dernières pages. Et puis, la nuit, les questions qui reviennent en boucle, bref, un livre que je suis sûre de ne pas oublier même si je reste un peu frustrée par la fin ! Toutefois, le mystère aide à donner au roman une aura d'horreur et d'angoisse qui vous hantera longtemps… (Une suite, un prequel ?)

Que dire

9 étoiles

Critique de LesieG (CANTARON, Inscrite le 20 avril 2005, 58 ans) - 25 mars 2017

C'est court, on n'a pas toutes les réponses espérées et on passe d'une période à une autre au gré des chapitres.
Malgré tout on est tellement pris par l'histoire que finalement on ne se rend plus compte de tout ça, j'ai été littéralement envoûtée par cette histoire même si avec le recul j'aurais bien aimé comprendre le pourquoi du comment !!!

Mieux vaut ne pas avoir peur du noir...

9 étoiles

Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 20 janvier 2017

... car il n'y a que comme ça que l'on survit !
- Qu'est-ce que tu redoutes de voir ?
- Personne ne connait la réponse à cette question.


Personne ne les a vus. Enfin, sans en mourir. Quand on les voit, on tue ce qu'il y a autour de soi, et puis on se suicide, pour faire bonne mesure. Personne ne sait ce que c'est, ce qu'ils sont, voire qui ils sont. On les appelle les créatures quand on en parle, mais surtout on s'en cache.
Malgré tout, il faut survivre, aller chercher de l'espoir, la compagnie d'autres humains. C'est pour cela que Malorie est dans un bateau, avec ses enfants, tous affublés d'un bandeau noir, pour ne rien voir, les oreilles affûtées et à l'aguet. Elle a 30 km à faire à la rame. Pourquoi ? Pour où ? Vers qui ?

Bird Box est le premier roman de Josh Malerman, par ailleurs chanteur, parolier et guitariste du groupe de rock The High Strung (que je découvre pour l'occasion, et ma foi, je trouve ça plutôt sympa !).
Bird box est un page turner sacrément efficace. Cette lecture est à la fois angoissante et prenante, difficile à lâcher. L'alternance des passages "d'aujourd'hui" sur le bateau, et de l'arrivée des créatures aux USA, rythme naturellement le récit. Le tour de force de J. Malerman est bien entendu de nous agiter juste à la limite de notre champ de vision une nouvelle version du croque-mitaine, sans jamais en faire une description ni physique ni émotionnelle. C'est très efficace, puisque chacun pourra y mettre ses propres peurs et angoisses, rendant le récit encore plus addictif, et qu'un certain nombre d'évènements devront être interprétés, imaginés visuellement par le lecteur, en fonction des bruits décrits, ou des conséquences ! Une belle découverte !

Hymne à la mère

7 étoiles

Critique de Sentinelle (Bruxelles, Inscrite le 6 juillet 2007, 54 ans) - 7 janvier 2017

Ce récit sous haute tension est un véritable tourne-page, le lecteur avançant tout au long de sa lecture en deux temps, les chapitres alternant entre le présent (un voyage horrifiant et semé d'embûches de deux jeunes enfants de quatre ans, accompagnés de leur mère pour rejoindre une colonie de rescapés) et le passé (les premières manifestations des phénomènes meurtriers et suicidaires inexpliqués, sa propagation rapide et la rencontre d'un petit groupe de survivants obligés de se claquemurer dans une maison en occultant le moindre orifice donnant sur l'extérieur). Puisque jeter un seul regard au-dehors équivaut aujourd'hui à une mort certaine dans des conditions terrifiantes, difficile de survivre avec la contrainte de devoir porter un bandeau sur les yeux dès la moindre sortie extérieure, et de ce fait affronter dans un état d'infériorité et de fragilité extrêmes un adversaire dont on ignore tout sauf les conséquences meurtrières si un contact visuel devait avoir lieu. Et c'est sans aucun doute ce qui fait le force et l'originalité de ce récit, dans la mesure où nous n'appréhendons la réalité qu'à travers le regard des personnages, qui justement ne peuvent plus voir. Tout est donc essentiellement dans le ressenti, l'odorat et le toucher, sans oublier la paranoïa et la peur que ces conditions de vie suscitent. Un rythme qui ne faiblit pas pour un roman qui se trouve également être un véritable hymne à la mère, avec un chapitre sur l'accouchement dans des conditions apocalyptiques. On aurait pu craindre un dénouement emberlificoté mais il n'en est rien, le prix à payer étant tout de même de laisser le lecteur sur sa faim : rien n'est vraiment expliqué, l'essentiel des manifestations de ce qui reste bien la grande inconnue étant la plupart du temps suggérées par des personnes qui avancent en aveugle. Nous restons donc avec quelques interrogations, qui seront peut-être éclaircies par la suite, car il ne fait pas de doute que tout est mis en place pour écrire un deuxième tome.

Bird Box est le premier (et très remarqué) roman de Josh Malerman, qui est également le chanteur du groupe de rock The High Strung. Ce récit post-apocalyptique respecte parfaitement les normes du genre, ce qui peut être aussi perçu comme étant sa limite, par ce côté formaté et assez balisé. Les amateurs de la série Walking Dead seront par exemple largement en terrain connu. Il n'en reste pas moins efficace dans le genre. Un récit qui sera prochainement adapté au cinéma par Universal Pictures.

Oui …et non

7 étoiles

Critique de Ludmilla (Chaville, Inscrite le 21 octobre 2007, 69 ans) - 6 janvier 2017

Oui, ce roman est bien construit et il est quasi-impossible de le lâcher une fois commencé. Je l’ai lu en deux soirées en mordant un peu (trop) sur mon temps de sommeil. Inutile que je répète l’intrigue, déjà (presque trop) décrite dans la critique principale.

Et non. Dans un monde post-apocalyptique, se procurer de la nourriture est un des problèmes principaux. La maison où s’est réfugiée Malorie, au début du roman, contient un stock de quelques mois de boîtes de conserve. Et soudain apparait de la viande crue ? Difficile de décrire le contexte sans spoiler. De même, Malorie va survivre 4 ans avant de repartir. Où -et surtout comment- a-t-elle bien pu trouver de la nourriture, si peu que ce soit, pendant tout ce temps ?

Un livre comme on aimerait en lire plus souvent

10 étoiles

Critique de Le magnifique (, Inscrit le 10 février 2016, 42 ans) - 19 février 2016

Super bouquin !

L'histoire est prenante du début à la fin. Et quelle originalité !

Lisez-le, vous ne serez pas déçu.

L'angoisse est palpable.

10 étoiles

Critique de KAROLE (, Inscrite le 9 février 2010, 49 ans) - 15 avril 2015

J'ai beaucoup aimé ma lecture, c'est une histoire prenante , on a du mal à décrocher. J'espère juste que l'auteur nous réserve une suite car c'est inhumain de nous laisser avec une fin pareille .....

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