Le château des millions d'années de Stéphane Przybylski

Le château des millions d'années de Stéphane Przybylski

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par CC.RIDER, le 19 février 2015 (Inscrit le 31 octobre 2005, 65 ans)
La note : 5 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (57 339ème position).
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Rien de bien original

A Berlin, en mai 1939, Friedrich Saxhäuser, valeureux officier de renseignement du SD nazi de retour d'une expédition en Bolivie, se voit aussitôt confier une nouvelle mission par Heydrich et Himmler : accompagner au fin fond du Kurdistan irakien l'archéologue Joachim Schmundt qui doit prendre contact avec la tribu du cheikh Adjal el Yawar lequel s'empresse de les envoyer au diable vauvert chercher les preuves de la présence d'Aryens primitifs. A Bagdad, Friedrich a pu retrouver le temps d'une nuit torride la belle et amoureuse Andrea von Goltz qui a été envoyée par Baldur von Schirach exercer ses talents comme correspondante du « Völkischer Beobachter ».
« Signes » est le premier tome de la série « Le château des millions d'années », en fait le prequel ou le « teaser » d'introduction à cette nouvelle saga. En le proposant gratuitement sur la toile, l'éditeur, « le Bélial » espère sans doute inciter les inconditionnels du genre à se procurer l'opus complet. Selon une technique de pêche bien connue, on appâte, on amorce, on hameçonne et cet imbécile de poisson avale le ver, l'hameçon, la ligne et pourquoi pas le moulinet ? Restons sérieux. Le peu (165 pages) que l'auteur nous dévoile de cette histoire laisse un peu de marbre. Beaucoup trop de considérations historiques sur une période archi labourée, la crapuleuse montée au pouvoir d'Adolf Hitler. On a droit à des flashbacks sur la guerre des tranchées et sur la nuit des longs couteaux par exemple, sans parler des poncifs comme « quand j'entends le mot culture, je sors mon pistolet » phrase ici attribuée à Schirach mais qui n'est pas plus historique que celle des « brioches » de Marie Antoinette. Donc rien de nouveau, rien de surprenant, rien d'original. Le côté étrange, science-fiction, ou dystopie n'est abordé que dans un seul chapitre. Un objet volant non identifié apparaît dans le ciel et le lecteur devine que des créatures sans doute extra-terrestres s'intéressent fortement aux agissements de notre espion peu sympathique. Dans quel but ? Il faudra lire la suite pour le savoir. Comme en plus le style est très quelconque, le lecteur pourra aisément s'en dispenser.

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Le palais de l'ennui

4 étoiles

Critique de Takanaka (, Inscrit le 19 février 2017, 24 ans) - 19 février 2017

Je partage très largement l'avis de CC.RIDER, qui a d'ailleurs bien fait de ne pas acheter ce livre car les chapitres qu'il a lus sont en réalité les moins pires de tous. On commence la lecture avec un certain enthousiasme avant de s'ennuyer de plus en plus pour enfin saturer dans les dernières dizaines de pages, agacé et voulant que le quasi supplice s'achève pour passer à autre chose. La partie science-fiction est trop peu développée et semble reléguée au second plan alors que c'est évidemment la plus centrale et celle sur laquelle repose toutes nos attentes quand on s'attaque à un ouvrage publié par ce genre d'éditeur. Les retours dans le passé du SS Saxhäuser sont quant à eux très nombreux, souvent ennuyeux et, disons-le, sans grand intérêt. Depuis la parution du livre deux autres tomes ont été publiés (dont un énorme pavé), un troisième devrait paraître en septembre et même une adaptation en bande dessinée est prévue. Autant vous dire que je ne ferai pas partie de leurs acquéreurs, car rien après la lecture de cette première partie ne donne envie d'en savoir plus, et certainement pas nos quelques extraterrestres en soucoupe volante...

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