Que ta volonté soit faite de Maxime Chattam

Que ta volonté soit faite de Maxime Chattam

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Free_s4, le 16 janvier 2015 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 49 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 12 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (15 268ème position).
Visites : 8 075 

Perversions psychopathes

Une autre ambiance pour Chattam.
L'histoire de Jon Petersen, "héros" tueur en série, tueur d'animaux.
Depuis son enfance, barbarie sur animaux.
Comme lu dans pas mal de critiques sur le net, l'ambiance notamment de la ville Carson Mills, fait penser à un bon Stephen King.
Une autre écriture par rapport au dernier Chattam que j'ai lu (La patience du diable, dont j'avais trouvé la fin un peu bâclée) et surtout bien plus original.
360 pages lues à la vitesse supersonique.

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Abject et je parle de l'auteur du livre

1 étoiles

Critique de Usdyc (Bruxelles, Inscrit le 27 août 2004, 67 ans) - 5 janvier 2022

Faire l'apologie du Mal par la description d'un détraqué, né d'un détraqué, par l'entremise de violS sur des adolescentes est fondamentalement immoral. Même en utilisant une pseudo psychanalyse de l'acteur principal du roman, rien n'excuse la méthode utilisée par l'auteur.

Je m'en veux d'avoir lu le livre jusqu'au bout. C'est peut-être à cause du nom de l'auteur et à la surprise de fin de livre qui nous attend en général. Ici, même la fin est immorale.

D'aucun diront que je n'ai rien compris à "l'œuvre", c'est vraisemblablement exact.

Beurk !

Un bon cru.

8 étoiles

Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 51 ans) - 19 octobre 2021

Ce thriller, proposé par Maxime Chattam, démarre de manière classique, l'histoire se suit agréablement sans toutefois se révéler pleinement exaltante.

Puis un excellent et judicieux rebondissement vient bouleverser le récit et permet ainsi au roman de prendre une dimension nouvelle.

Quant à la fin, à défaut de plaire à certains, elle a le mérite d'être originale.

À cela, il suffit d'ajouter le talent de l'auteur, et le tour est joué.

Un crime est-il facile ? Certains ne se posent pas la question.

7 étoiles

Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 39 ans) - 6 mai 2019

Encore une histoire sombre. Direction les États-Unis, un pays dont les errances fascinent visiblement Maxime Chattam, et plus précisément une petite bourgade vivant hors du temps comme il en existe tant dans les zones rurales. Son petit village, sa rue principale, quelques petits commerces, une église et en dehors une ferme. La ferme du terrible Jon Petersen.

C'est sa terrible histoire que nous conte un narrateur inconnu. Son identité qu'on peut s'amuser à deviner n'est au fond pas le plus important. C'est véritablement les terribles actes de Jon Petersen qui vont rythmer Que ta volonté soit faite. Meurtrier, violeur, cruel, sadique, il a un sacré palmarès à son actif : animaux (pour se faire la main), camarades de classe, femmes. Il ne fera aucune distinction.

Dès le début, on savait que le ver était dans le fruit. Inexplicablement, personne ne fera rien. Sa famille est dépassée par les événements. Le shérif local sera bien le seul à se bouger. La dangerosité extrême du fermier incitera en fait tout le monde à éviter de croiser son chemin. C'est un peu comme la poussière. C'est plus simple et rapide de la glisser sous le tapis que de passer l'aspirateur ou le balai.

Face à un tel monstre, Chattam, par la voix du narrateur, interroge notre conscience. Face à de tels crimes, face à un être tellement malfaisant, est-ce qu'il n'y a pas à un moment la tentation de le supprimer pour ne pas qu'il continue indéfiniment ? Il y a, bien sûr, la solution de la prison à vie. Mais avec toutes ces vies fauchées par Jon Petersen, ces existences dont le seul tort est de s'être trouvé sur sa route, répondre à toute cette violence par la violence apparaît comme un mauvais réflexe. On en vient à le souhaiter que quelqu'un prenne les armes pour buter cette ordure. Et dans la demi-seconde suivante, on regrette de s'être mis finalement à son niveau. Difficile de trancher. Au moins, là où il est, il ne fera plus de mal à personne.


Un bon cru

8 étoiles

Critique de Renaud (Liège, Inscrit le 5 décembre 2005, 57 ans) - 5 mars 2017

Un début choquant qui nous met directement dans l'ambiance : Jon Petersen est une ordure, une crapule absolue, le genre de gars dont on se dit que l'humanité serait meilleure s'il n'était pas - ou plus - de ce monde...

En fait tout le roman est là : dans l'exposé des faits et actes de ce psychopathe total, dont on se demande à chaque page si, enfin, quelqu'un finira par le mettre à jour et à arrêter cette abomination ambulante...

Et, en fait la fin, sorte de "Meurtre de Roger Acroyd" à l'envers (je n'en dirai pas plus pour ne rien dévoiler) est, somme toute, logique, même si elle laisse un goût de trop peu et me laisse, comme souvent, perplexe par rapport aux errances philosophiques de Chattam, auteur que j'apprécie plus comme auteur de thriller que quand il s'embourbe dans ce type de digression.

Mais, malgré cette réserve, un roman de qualité, un bon cru dans l'oeuvre d'un des jeunes ténors du thriller contemporain...

Une mise en abyme décevante

4 étoiles

Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 46 ans) - 14 décembre 2016

Le style de l'auteur est présent, l'intrigue, les personnages et la tension sont de bonne facture aussi. Les scènes violentes sont effectivement moins marquées que dans certains de ses précédents ouvrages... que du classique donc pour cet opus si ce n'est la fin. D'aucuns diront d'elle qu'elle sublime l’œuvre, d'autres qu'elle la rend vaine, pour ma part, elle est très très décevante. Une mise en abyme à la Werber (la série des "Dieux") qui gâche le plaisir de toute la lecture. Attention Mr Chattam, l'erreur est pardonnable, pas la faute...

et délivrez nous du mal

6 étoiles

Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 48 ans) - 13 mars 2016

Carlons Mills, son shérif, sa station-service, son promoteur, ses deux églises, et... son croque-mitaine, Jon Petersen, un type pas gentil du tout, mais vraiment pas ! Voici son histoire...

Une fois n'est pas coutume, si dans ce roman de Maxime Chattam il y a bien des crimes (de toutes sortes), le lecteur n'a aucun doute sur l'identité de celui qui les a perpétrés ! En effet, Que ta volonté soit faite relate la vie tourmentée et violente d'un psychopathe, un vrai, qui ne se cherche ni raison ni justification, et commet ce qu'il lui plait comme il lui plait. Le lecteur omniscient est dans la position pas toujours agréable de compagnon de cet "enfant d'salaud", contraint de partager ses actes et ses pensées plutôt nauséabonds. L'histoire nous est racontée au travers d'une écriture particulièrement recherchée, assez atypique de la part de cet auteur prolifique, que j'ai parfois trouvé un peu en décalage avec le contenu ainsi formulé : la description sans aucune sorte de jugement de la vie d'un monstre, d'un "vaisseau du mal", comme dit le grand-père... On n'échappe ainsi pas à la description, un peu gore, de sévices de toute sorte, de viols et de meurtres.
C'est une lecture rapide et sympathique pour ceux qui aiment le genre, mais j'ai trouvé qu'elle manquait un peu de puissance, malgré une première scène particulièrement marquante, et une référence aux coquelicots, ces petites fleurs rouges des champs, assez originale. Je fais partie des "déçus" du final proposé par ce livre, j'ai trouvé le procédé gratuit et assez facile, notamment pour un auteur de l'envergure de Chattam. Bref, en refermant ce livre, je préfère chantonner, avec Brassens :
Il suffit de passer le pont,
Et c'est le royaum' des fleurettes...
Entre tout's les bell's que voici,
Je devin' cell' que tu préfères...
C'est pas l'coqu'licot, Dieu merci!
Ni l'coucou, mais la primevère !

Une fin qui gâche... tout !

3 étoiles

Critique de Marsup (, Inscrit le 22 octobre 2009, 48 ans) - 23 novembre 2015

Maxime Chattam nous livre là un livre original que ce soit dans sa construction ou dans l'histoire qu'il nous raconte. Celle d'un tueur en série ou plutôt sa vie (genèse et fin).

Tout est passionnant, bien amené, la tension est croissante, pas de surenchère dans la violence. Bref du tout bon me direz-vous ! Et bien non !!!

Lui qui prône les fins originales, il faut dire que pour celle-ci il ne s'est pas foulé. Elle enlève à la crédibilité du récit à tel point qu'elle le rend vain. A vouloir surprendre ou faire trop original, il s'est pris les pieds dans le tapis.

Bilan : décevant, avec l'impression d'avoir été pris pour un c.. !

Le Mal personnifié

8 étoiles

Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 44 ans) - 25 septembre 2015

J’affectionne beaucoup Maxime Chattam lorsqu’il s’attaque à un thriller. Contrairement à ses histoires pour adolescents, il sait hausser son niveau d’écriture pour ses romans noirs. C’est donc avec une certaine impatience que j’ai abordé la lecture de ce livre.

Dès le départ, le ton est donné et autant dire qu’il est sombre, très sombre. Maxime Chattam nous dresse le portrait d’un individu qui réunit à lui seul, tout ce que l’être humain peut avoir de pire. Il est le Mal personnifié. On le suit dans ses excès, dans ses violences, dans ses agressions, dans ses pensées noires et ses manigances. L’auteur nous place dans le rôle de témoin privilégié du destin de cet homme. Il met devant nos yeux tous les éléments nous permettant de nous faire notre idée sur ce personnage vraiment dérangeant.

J’ai feuilleté cette histoire sans réellement comprendre où elle me menait. La redondance de la cruauté du « monstre » aurait même failli me lasser si je n’avais pas appris, avant ma lecture, que les dernières pages du roman avaient un grand intérêt. En effet j’avais lu ici et là que la conclusion était vraiment singulière et donnait à réfléchir. Et effectivement, j’ai été surpris par cet épilogue qui ne laisse pas indifférent. Mais contrairement à beaucoup, elle ne m’a pas enthousiasmé outre mesure. J’ai même trouvé que l’auteur enfonçait des portes ouvertes, en voulant philosopher sur les croyances et les décisions des gens, mais je ne vais pas trop en dire pour vous laisser la surprise !

Dans son ensemble, j’ai apprécié le vingtième ouvrage de Maxime Chattam. Je trouve qu’il reste un maître dans le domaine du lugubre. Sa plume chirurgicale m’a permis d’entrer dans l’esprit de ce psychopathe. Seule la fin, pourtant originale, m’a paru un peu trop moralisatrice… mais je lui pardonne car j’ai pris du bon temps, coincé entre les mains du diable.

Miam, encore!

8 étoiles

Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 62 ans) - 31 août 2015

Oh oui! On en veut encore des romans de cette veine là. Différent de son style habituel, et, oui, assez semblable aux ambiances de Stephen King, ce n'en est pas moins une réussite! La fin est assez surprenante et mystérieuse à la fois.
Un bon cru de Maxime Chattam!

Grandiose

10 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 41 ans) - 18 janvier 2015

A la base, j'ai été déçu. Déçu par la petitesse du roman (360 pages, loin du format habituel de Chattam ; qui plus est, le format du livre, nettement plus petit que les Albin Michel classiques - même s'ils ont tendance à légèrement réduire la hauteur de leurs livres depuis deux-trois ans).
Mais une fois le livre commencé, je n'ai tout simplement pas pu le lâcher avant de l'avoir fini, environ quatre heures plus tard.
Je ne sais pas si c'est le meilleur de ses romans, mais une chose est sûre : ce thriller psychologique à la Stephen King est assurément une grande réussite, parfois très violent et brutal (et ce, dès les premières pages), malsain, et avec un final des plus inattendus et marquants. Je déconseille, évidemment, totalement aux lecteurs de survoler rapidement les dernières pages pendant la lecture (comme Stephen King le disait, c'est par ailleurs une sale habitude indigne d'un lecteur) !
Impossible de ressentir la moindre sympathie pour Jon Petersen ; ça tombe bien, ce n'est pas ce que Chattam veut de nous. Mais on ressent, en revanche, une fascination malsaine pour lui, un peu comme pour Patrick Bateman ("American Psycho" de Bret Easton Ellis). L'atmosphère du roman, kingienne (une petite ville comme celles que King imagine tout du long de ses romans, rien que son nom, Carsons Mill, y fait penser), est totalement réussie. "Que Ta Volonté Soit Faite" est probablement un des 5 meilleurs opus de Chattam à l'heure actuelle, et un de ses plus 'adultes' (non pas que les autres ne le soient pas, mais certains sont à fond dans les ambiances gore, d'autres sont de la fantasy - le cycle "Autre-Monde" -, tandis que celui-là est plus sobre, plus écrit, plus direct). Dommage, malgré tout, qu'il ne soit pas un peu plus épais, j'aurais aimé en lire plus !

Gentil coquelicot

7 étoiles

Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 17 janvier 2015

Chattam aime les USA , il suffit de le suivre sur les réseaux sociaux pour s'en apercevoir , il aime également énormément S King , lors de la venue de ce dernier en France , l'année dernière , il avait revêtu sa panoplie de fan pour aller à sa rencontre . Est-ce un clin d'œil ou un hommage qu'il a voulu lui rendre avec "Que ta volonté soit faite ? On ne peut que le penser , l'histoire se déroule à Carson Mills patelin du fin fond des USA qui engendre un bon psychopathe comme seul l'Amérique semble en fabriquer. On suivra au cours des 360 pages de ce livre la vie de Jon Petersen et son goût très personnel pour les coquelicots .
Chattam tente de nous plonger dans le quotidien de la ville , avec son sheriff , ses deux églises (forcément "en lutte") et ses histoires cachées.
J'avais été globalement déçu par les deux dernières livraisons de cet auteur trouvant qu'il tournait un peu trop en rond et utilisant une surenchère dans le gore.
Même si les scènes de barbarie sont bien présentes , il faut reconnaître que l'auteur s'est un peu calmé , ce qui n'est pas un mal , trop d'hémoglobine nuisant à mon sens à la qualité de l'intrigue. Pas éloigné d'un bon épisode d' "esprits criminels" "Que ta volonté soit faite" n'est pas aussi mauvais que ce qu'on peut lire su certains sites.
Même si la fin peut être déroutante , voire décevante , ce texte rassura probablement les fans , Chattam n'est pas mort même s'il n'a pas retrouvé le niveau de ses meilleurs écrits.

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