L'âme de la France : Tome 1, Une histoire de la Nation des origines à 1799 de Max Gallo
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Il est parfois bon de se replonger dans ses racines
Présentation de l'éditeur :
Cette terre, nos ancêtres l'ont habitée, façonnée, transformée, génération après génération, des chasseurs-cueilleurs de l'ère préhistorique aux sans-culottes de la Révolution. Max Gallo retrace la fresque de l'ancienne France, brossant le portrait de ceux, grands rois ou humbles sujets, qui ont chacun à leur façon donné un sens au mot " France ". L'âme de la France, c'est le baptême de Clovis et la Saint-Barthélemy, la sombre époque des croisades et la tolérance des Lumières, la douceur angevine et le " grand hiver " de 1709... Dans ce premier volet, nous découvrons, avec la genèse de la France contemporaine, le terreau de notre mode de vie.
Mon avis :
Je suis passionné de l'écriture de Max Gallo, une véritable plume de maître, il n'est pas Académicien pour rien !
Dans ce premier volet, Max Gallo nous narre l'Histoire de France des origines jusqu'à l'après Révolution française.
Et ainsi, en 350 pages, tout y passe : des premiers Celtes qui ont débarqué sur cette Terre vierge de tout homme jusqu'au Directoire en 1794-1799 en passant bien évidemment par les invasions romaines puis les invasions barbares, les nombreuses batailles sanglantes entre tous les peuples qui ont voulu faire de cette Terre fertile leur lieu de vie : Gaulois devenus Francs, la royauté avec Clovis comme 1er roi des Francs (c'est sous son impulsion que la Gaule s'est complètement christianisée), les règnes de Charlemagne, Charles Martel qui, le premier, a bouté les sarrazins hors de France, Jeanne d'Arc, les massacres de la St Barthélémy, l'Edit de Nantes, Louis XIV... tout y passe, de manière assez succincte certes mais le but n'est pas de trop entrer dans les détails de chaque période de notre belle Histoire de France.
Et ainsi, au fil des périodes, au fil des chapitres, j'ai mieux compris l'âme qui habite la France et les Français aujourd'hui. Tout s'explique par le passé et si aujourd'hui nous sommes un peuple un peu asservi c'est que le peuple a toujours tout mis entre les mains du Roi, sans jamais se poser trop de questions (à l'image de tout ce que nous mettons entre les mains de Hollande aujourd'hui). Nous sommes aussi un peuple fier qui n'a jamais apprécié l'occupation (Jeanne d'Arc, Charles Martel) et quand le bouchon va trop loin nous savons répliquer par les armes (révolution française, occupation anglaise aux 12e-14e siècles). Nous sommes aussi le peuple des Lumières (Voltaire, Rousseau, Robespierre) et la Terre entière nous envie cette libre-pensée qui nous représente et qui a fait de nous un peuple libre de la tyrannie royale.
J'ai donc adoré ce premier volet qui remet un peu les choses en place dans mon esprit, les dates clés (mérovingiens puis carolingiens puis capétiens etc...), quelques anecdotes intéressantes (nous nous appelions les gaulois car le coq (gallo en romain) était le symbole des Celtes, nos ancêtres....
Je vais dévorer le tome 2 de ce pas. Je conseille ce livre pas forcément à ceux qui sont déjà très calés en Histoire de France car ils n'apprendront peut-être pas grand chose mais plutôt à ceux qui ne se priveraient pas d'une bonne remise à niveau, c'est passionnant et tellement bien écrit !!!
Les éditions
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L'âme de la France [Texte imprimé] Max Gallo,...
de Gallo, Max
J'ai lu / J'ai lu
ISBN : 9782290007563 ; 7,80 € ; 06/04/2009 ; 365 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (2)
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Un rafraîchissement de mémoire salutaire et même plus..., indispensable !
Critique de Anonyme11 (, Inscrit(e) le 18 août 2020, - ans) - 20 août 2020
Je me propose de présenter, ici, quelques dates et faits historiques marquants (parmi tant d’autres) qui ont contribué, comme le dit si bien Max Gallo, d’imprégner l' »âme de la France ».
– Max Gallo part de l’homme de Neandertal puis de l’homme de Cro-Magnon (- 35 000 ans).
– Viennent ensuite, nos ancêtres les Celtes-Gaulois-Grecs-Romains-Germains (620 avant J-C.).
Puis, Clovis (+500) le premier Roi Catholique de la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France.
– Le 17 octobre 732, Charles Martel repousse la tentative de conquête et d’Islamisation de la France, par les Arabes et les Berbères musulmans dans le cadre de la guerre sainte, sur la voie romaine reliant Poitiers à Tours.
– Bien plus tard, le 30 mai 1431 Jeanne d’Arc surnommée la Pucelle est brûlée vive à Rouen, non sans avoir combattu âprement contre les Anglais et libéré Orléans le 8 mai 1429.
– Le 1er mars 1562, c’est le déclenchement de la guerre civile ou « guerre de religion » entre les huguenots (protestants) et les catholiques. Le point culminant de cette guerre atroce, est celui de la « Saint-Barthélemy » le 24 août 1572, où il se produisit des massacres gigantesques et féroces.
– Le 30 avril 1598, Henri IV signe le traité de l’édit de Nantes avec les huguenots, sorte de paix civile d’acceptation d’une coexistence entre les protestants et les catholiques et qui préfigure la future séparation de la religion et de l’Etat (nôtre spécificité Française : la Laïcité).
D’autres guerres civiles reprennent entre 1614 à 1617.
– En 1685 est édictée par l’Etat absolutiste Français de Louis XIV (surnommé le Roi Soleil), l’ordonnance coloniale ou Code noir. Des milliers d’Africains sont déportés dans les îles des colonies Françaises des Antilles : la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Domingue, pour travailler dans les plantations de canne à sucre. Ces esclaves Africains sont ignominieusement considérés dans le Code noir comme : des « biens meubles » !
– Le 18 octobre 1685, Louis XIV signe la révocation de l’édit de Nantes consistant à imposer la seule religion de l’Etat Monarchique absolutiste : le catholicisme. Cette révocation pousse à l’exil en Angleterre environ 200 000 huguenots.
– Sous Louis XV, moins absolutiste mais également moins charismatique que Louis XIV, se développe une période fondamentale de l’histoire de France : celle des « Lumières ». En effet philosophes et écrivains : Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu, etc., opposent leurs idées et se présentent en tant que « contre-pouvoir » intellectuel à l’encontre du risque de dérive tyrannique de la Monarchie Absolue.
Cet « Esprit des Lumières » engendre des débats, des polémiques, bref une effervescence intellectuelle, se permettant même de critiquer cette Monarchie Absolue. A partir du règne de Louis XV commence donc à se constituer en France, avec les parlementaire et les intellectuels, un début de réel « contre-pouvoir » à la Monarchie Absolue.
– 1788 – 1789 : les débats, réunions, journaux, Cahiers de doléances se multiplient dans toute la France. Le contexte économique s’aggrave : hausse du prix du pain, crise des subsistances, ce qui augmente la misère et la faim. Le Peuple est de plus en plus pauvre. Les Etats Généraux se réunissent le 5 mai 1789 à Versailles. Le 17 juin, le Tiers Etat se donne le nom d’Assemblée Nationale et le 20 juin ces députés du Tiers Etat font le serment de ne quitter la salle du Jeu de Paume, qu’après avoir donné une Constitution au royaume.
Mais le Roi (Louis XVI) commence à regrouper les troupes autour de Paris.
– Le 14 juillet, la Révolution Française commence par la prise de la Bastille dans le sang et la barbarie. Cette Terreur ne cessera plus jusqu’au terme de la Révolution.
– Afin d’essayer d’apaiser la colère du peuple, l’Assemblée Nationale Constituante abolit les privilèges le 4 août et vote la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen le 26 août 1789.
– Mais la grogne persiste dans le Peuple, alors on remplace la Monarchie Absolue par la Monarchie Constitutionnelle.
– Le 20 juin 1791, le Roi (avec sa famille) tente de fuir et est arrêté à Varennes, puis « raccompagné » à Paris. Sa légitimité est alors irrémédiablement entachée.
– Pendant que la Révolution ne cesse de se radicaliser dans l’horreur, l’Assemblée Nationale Constituante est transformée le 30 septembre 1791, en Assemblée Législative.
– Le 10 août 1792, c’est l’assaut des Tuileries pour arrêter le Roi, faisant plus de 1 000 morts.
– Puis, ont lieu les massacres de septembre 1792, d’une rare violence engendrant encore plus de 1 300 victimes : le sang coule à flots dans les rues de Paris. La violence Révolutionnaire populaire se transforme en Terreur populaire. On compare ces massacres à ceux de la « Saint Barthélemy ».
– Le 21 septembre 1792, après plus d’un millénaire de Monarchie, cette dernière est abolit au profit de la « République une et indivisible ».
– Le 21 janvier 1793, Louis XVI est décapité après un vote de : 361 voix pour et 360 contre (pas de chance !).
– Pendant ce temps la violence généralisée perdure. Malgré le vote dès août 1789 des Droits de L’Homme et du Citoyen et de la mise en place de la toute nouvelle République, le Parti des Jacobins prend la direction de l’Etat, décrète la Terreur de masse (décuplée par rapport à l’anarchique violence populaire) organisée, généralisée et déterminée. Sous la direction de Robespierre les Jacobins créent : des Tribunaux Révolutionnaires, une loi des « suspects » arbitraire et confisquent leurs biens. 500 000 « suspects » sont dénoncés. On guillotine et massacre plus de 100 000 victimes. On noie en masses sur des barges à Nantes et la Convention ordonne l’extermination de la Vendée et du Peuple Vendéen !
– Mais le 9 Thermidor an II (le 27 juillet 1794) la Terreur Jacobine est heureusement stoppée et Robespierre est arrêté et décapité.
– Entre 1795 et 1799, la situation est toujours instable. La France est dirigée par le Directoire.
– En mai 1796, le Directoire déjoue la « conspiration des Egaux » fomentée par Gracchus Babeuf. Ce dernier voulait établir un communisme de répartition en supprimant la propriété privée.
– Le 18 Brumaire (9 novembre 1799) un certain Napoléon Bonaparte fait un coup d’Etat pour prendre le Pouvoir en mettant un terme au Directoire.
Une très salutaire révision de notre Histoire de France, périodiquement nécessaire.
(Pour la suite des « évènements », confer Max Gallo L’âme de la France : Tome 2, de 1799 a nos jours :
Confer également d’autres ouvrages aussi passionnants de Max Gallo :
– Révolution française, Tome 1 : Le Peuple et le Roi (1774-1793) ;
– Révolution française, Tome 2 : Aux armes, citoyens !.
Je dédicace ce très humble commentaire à la mémoire de mon père, autodidacte mais féru d’Histoire et qui a composé un bel ouvrage, de renommée…, familiale : « l’Histoire de la France ».
Des Gaulois à la Révolution
Critique de Gregou (, Inscrit le 20 février 2013, 38 ans) - 10 mars 2017
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