Le sang que l'on verse de Yann de Saint-Rat

Le sang que l'on verse de Yann de Saint-Rat

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par CC.RIDER, le 31 mars 2014 (Inscrit le 31 octobre 2005, 65 ans)
La note : 5 étoiles
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Caprice de dieux

Etréham, 19 ans, est un jeune guerrier des troupes d'élite du puissant Empire de Pryamée qui est très fier de ce qu'il appelle son « Art » de tuer. Sur tous les champs de bataille, il est capable de semer la mort et de faire un grand carnage parmi ses ennemis. Il les tue sans jamais faiblir et semble y trouver un plaisir aussi immense que malsain. Il est même persuadé d'être invincible. Mais au soir d'une bataille décisive contre les Véjuniens, il rencontre Asa, une très étrange jeune femme, envoyée par Mérydès, son père, le dernier des dieux, qui lui annonce tout de go qu'elle est venue pour le protéger, le sauver et lui permettre d'accomplir de grandes choses. Sans elle, il pourrait être mort demain. En effet, Mérydès a envoyé Eyll, une créature maléfique particulièrement cruelle, pour en finir avec Etréham. Mais le jeune homme doit-il se fier aux apparences ? Asa n'a-t-elle pas un projet secret en tête ?
« Le sang que l'on verse » est un roman de dark fantasy particulièrement violent et particulièrement glauque. Aucun héros positif, aucun personnage attachant, rien que des monstres, des traitres, des dieux psychopathes et dégénérés. Tous sont si caricaturaux dans leur violence et leur méchanceté qu'on peine à s'y intéresser. L'intrigue est simpliste, basique, tout juste digne d'un scénario de bande dessinée de faible niveau. Très vite, on se lasse de cette interminable suite de combats, batailles et tueries, de ces répétitions, de ce manque de rythme et d'inspiration. Le lecteur a l'impression de se retrouver dans un jeu video pour minus habens. Le seul intérêt étant de tuer, tuer et encore tuer. Le style est assez bon encore que l'on puisse regretter l'emploi de la première personne du singulier pour tous les personnage et relever ici ou là quelques coquilles oubliées comme l'énorme erreur de conjugaison de la page 224 (« dévêtit »). Un ensemble simpliste, ennuyeux et d'une lecture laborieuse. On est très loin du « véritable tour de force » promis en quatrième de couverture !

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