Grouchy, c'était Blücher - Ou le double mensonge de Michel Damiens

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Grouchy, c'était Blücher - Ou le double mensonge de Michel Damiens

Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Histoire

Critiqué par Saint Jean-Baptiste, le 7 mars 2014 (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans)
La note : 10 étoiles
Visites : 2 877 

L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme.

J'ai jadis fait une critique de complaisance et je le regrette encore aujourd'hui. Mais on ne peut plus rien changer alors je me morfondrai jusqu'à la fin de mes jours. J'ai promis que je ne le ferai plus jamais et, en critiquant cet essai, je tiens parole.

Cet essai, sur un épisode de la Bataille de Waterloo, a été écrit par Michel Damiens – mieux connu sur le site par son pseudo Micharlemagne. Il était venu sur le site pour me corriger quand j'avais commis un écrit sur la commémoration de la célèbre bataille et depuis lors, nous sommes devenus des bons amis CLiens.

Il m'a fait cadeau de son essai et j'ai accepté à la condition d'être autorisé à le critiquer sans concession. Je n'ai aucune peine à tenir ma promesse, cet essai m'a époustouflé !
Michel Damiens est un véritable historien. Un historien chercheur qui tient à tout prix à rétablir la vérité.

Il avait constaté que tous les historiens de la bataille s'étaient recopiés en partant des mémoires de Napoléon à Sainte-Hélène.
Napoléon prétend que quand il était au Caillou à quelques kilomètres de Mont-Saint-Jean, il avait aperçu, à 11 heures, sur les hauteurs de Chapelle-Saint-Lambert, un nuage de poussière qui lui annonçait l'arrivée de Grouchy. Pour Michel Damiens, c'est impossible et il le prouve.

Il a lu tout, absolument tout ce qui s'est écrit sur cette question. Il a fouillé dans toutes les archives de France, de Belgique, de Hollande, d'Angleterre et d'Allemagne. Il a épluché tous les messages qui ont été écrits sur le terrain au cours de la bataille. Il a été sur place pour évaluer les distances, les déclivités de terrain, le temps qu'il fallait à une armée pour se déplacer d'un endroit à un autre...

Quitte à dévoiler le pot aux roses, je dois vous dire que Michel Damiens m'a convaincu : Napoléon a menti. Déjà sur le champ de bataille, quand un messager est envoyé pour lui annoncer que ce n'est pas Grouchy qui arrive, mais Blücher, il se passe une scène extraordinaire qui est rapportée par Michel Damiens : le messager n'ose pas annoncer la mauvaise nouvelle à l'empereur, il baisse la tête, il reste muet. L'empereur lui dit alors à voix basse : ce sont les Prussiens, n'est-ce pas. Et puis il se tourne vers ses généraux, qui se tenaient à quelques pas, et dit à toute force : et maintenant, nous sommes sauvés, voilà Grouchy !

Donc, sur le champ de bataille, l'empereur avait déjà trouvé « le » responsable de sa défaite, c'était Grouchy !
Mon estime pour Napoléon en a pris un coup !

Mais Michel Damiens n'en est pas resté là : il a déniché tous les ordres que Napoléon avait transmis à Grouchy depuis le 17 juin et il prouve que, franchement, la mauvaise foi de Napoléon était sans borne.

Voilà un essai qui m'a passionné de bout en bout. Ceux qui se souviennent de Micharlemagne sur le site savent qu'il possède une plume excellente et qu'il explique bien les choses, à la manière des gens qui savent de quoi ils parlent.
Mais je suis conscient que cet essai, malgré ses allures d’enquête policière, ne sera peut-être pas de nature à passionner le grand public. Il s'adresse plutôt à des férus d'Histoire qui aiment les études historiques qui vont à la recherche de la vérité « vraie ».

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Les éditions

  • Grouchy, c'était Blücher - Ou le double mensonge


    ISBN : SANS000040511 ; 01/01/2014 ; 27 p. ; 21 X 29,7
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