Doux-amer, mais surtout doux

« J’ai dû la regarder un bon moment. Il faut dire qu’elle avait l’air très bizarre, à la fois triste et un peu perdue. Personne d’autre ne semblait s’étonner de sa présence sur la plage. Trop occupés à autre chose, j’imagine.
Évidemment, ça m’a intrigué. Alors j’ai décidé d’y aller voir de plus près. »

Dans ma quête de lire toutes les oeuvres de Shaun Tan, je me suis lancée dans cet album. Il était aussi accompagné d’un DVD avec l’adaptation qui a gagné l’oscar du meilleur court-métrage en 2011.

Un collectionneur de capsules nous raconte la fois où il a rencontré une chose perdue, mélange de machine/pieuvre/crabe métallique, et chercher à lui trouver une place.

J’aime toujours le trait de l’artiste, il a le don de nous faire attacher aux êtres bizarres, il a créé un monde particulier (dystopique, bien que c’est plus suggéré que dit clairement). C’est un récit doux-amer, la fin est plutôt triste, mais il y a un peu d’espoir.

Parce que le DVD ne fonctionnait pas dans mon lecteur, j’ai regardé le film en ligne sur YouTube, très fidèle (Tan est le coréalisateur), visuellement et l’histoire. Ils ont su rendre la « chose » encore plus sympathique après visionnement. Une musique (à la guitare sèche) très relaxe et chaude accompagne le tout.

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  La chose perdue

  de Tan, Shaun (Illustrateur) Krief, Anne (Traducteur)
  Gallimard
  ISBN : 9782070634743 ; 22,50 € ; 20/09/2012 ; 32 p. ; Relié

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