Coup de chapeau à Trenet sans oripeaux !

"Charlie-Hebdo" d’habitude fort peu révérencieux envers ceux qui viennent de mourir tirait en février 2001 sous la plume de Cabu :

« La légèreté est morte, la lourdeur triomphe »

comme légende d’un dessin où on reconnaissait Trenet à sa mine réjouie et son port particulier de chapeau.

Les allusions à Charles Trenet dans la BD sont le fait de Roba, Uderzo et Goscinny réunis ainsi que d’Hergé (http://charles-trenet.net/modules.php/…) aussi est-il bon que nos chères têtes blondes et brunes puissent les saisir. Ce sera chose faite après l’écoute de CD où dix-sept extraits de chansons sont présents ; le texte est repris intégralement en lecture sur le CD.

Plutôt qu'un classement chronologique des extraits de morceaux produits par Trenet, on a un lien direct avec de la musique avec le contenu de chaque chapitre de la partie documentaire. On ne finit pas de redécouvrir les conséquences familiales de la Grande Guerre. Charles Trenet né en 1913 ne voit quasiment pas son père jusqu’en juin 1919 (et non 1918 comme le livre l’écrit) et lorsqu’il s’agit de revivre ensemble cela s’avère tellement difficile pour le père et la mère qu’un divorce s’en suit très vite. Ce dernier a pour conséquence quelques années de pension. En fait la présentation chronologique s’arrête en 1938 au moment à l’A.B.C. il interprète "Je chante".

Une seconde partie thématique interroge sur les dimensions rythmiques, poétiques, mélancoliques et fantaisistes de son œuvre. Les illustrations couvrent une page sur deux avec une seule et unique photo, elles se retrouvent également dans la page de texte en taille réduite mais restent compréhensibles (mêmes sans leur légende).

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  Charles Trenet

  de Ollivier, Stéphane Durbiano, Lucie (Illustrateur)
  Gallimard Jeunesse
  ISBN : 9782070652037 ; 16,90 € ; 26/04/2013 ; 24 p. ; Relié

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