Funeste cor

Alan Querdilion, ancien lieutenant de la marine anglaise, raconte, quelques années après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, son évasion de l’Oflag XXIX Z, camp de prisonniers allemand analogue à ceux des récits de Paul Brickhill. Arrivé au-delà de l’enceinte barbelée par un tunnel celé, fruit d'une immense patience, il rejoint en vitesse la forêt avoisinante, et commence une course éreintante dans la nuit noire. Mais sa liberté sera brève. Alors qu’il se presse de gagner un lac pour se désaltérer, il est frappé par un fulminant rayon et perd connaissance. Il se réveillera sur les terres d’un satrape nazi, à la cruauté et la perversité sans limite, dans un monde cauchemardesque où la forêt est l’aire de jeu des seigneurs les plus ignobles.

Condenser ce roman de l’écrivain anglais John William Hall, mieux connu sous le pseudonyme de Sarban, sans trop en révéler l’histoire n’a pas été chose aisée tant il est court, du reste on aurait apprécié passer un peu plus de temps parmi ces frondaisons sylvestres, autant attrayantes que menaçantes, où la vélocité est une qualité essentielle pour ne pas être pris. Le livre se dévore agréablement et (trop) brièvement, malgré quelques lourdeurs et répétitions dans l’écriture. En somme, on passe un bien bon moment avec « Le Son du Cor », bien que l’entendre tout près de soi ne soit pas très bon signe.

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  Le Son du cor [Texte imprimé], roman Sarban traduit par J. de Tersac

  de Sarban, Tersac, Jacques de (Traducteur)
  le Livre de poche / Le Livre de poche
  ISBN : SANS000035649 ; 5,50 F ; 01/01/1978 ; 178 p. p. ; Poche

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