Basewood de Alec Longstreth

Basewood de Alec Longstreth

Catégorie(s) : Bande dessinée => Sci-fi & fantastique

Critiqué par Antihuman, le 6 décembre 2012 (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans)
La note : 4 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (55 644ème position).
Visites : 2 944 

Le bonheur est au (fin) fond des bois

On a tous lu un matin un de ces ouvrages qui parlent de la nature, d'ailleurs avec ou sans flou artistique. Le ton pourra plaire certainement quoique à mon avis un brin trop complaisant parfois, perso je ne comprends pas trop si l'auteur exprime un trip ultérieur au LSD ou tente parmi les pages une exploration solitaire de l'abrutissement des masses, telle que la rêvait entre autre Staline ou bien Richard Nixon dans les 60's. Et le cynisme mis en opposition dans les cases de Alec Longstreth ne fait que détourner l'attention d'un philosophe qu'on aurait quand même apprécié tout de même un peu plus à la Thoreau par exemple, en ce cas on conviendra qu'on a l'impression de lire de ces histoires pour fils à maman un peu consanguins et également myopes comme des taupes qui en ont après le monde entier sous leur bonnet phrygien; en étant ensuite largués avec colère par leurs soeurs blondes ou brunes. La gadoue ça colle. De plus je n'ai rien contre les rêveries ou sa mère que je ne connais pas à la base, mais les conversations et soliloques sont, il est vrai, juste un peu longs et foisonnants, tandis que si l'action joue la distance comme pour mieux prouver la validité ultime de son existence ça annule le tout, en fait globalement on dira que tout cela s'appelle un déja vu.

Pourtant l'énoncé de base était réellement bon (surtout pour tous ces sportifs du globe qui ont été véritablement blessés à la tête un jour quant à eux...) Pas hyper mon genre en tout cas.


Résumé

Un jeune homme blessé à la tête, amnésique, est attaqué par un monstre volant mais est sauvé par un vieil homme solitaire, Argus. Ils vont apprendre à se connaître dans la forêt de Basewood. Une fois guéri, le jeune homme va chercher à découvrir son passé. Hommage à l'Amérique des pionniers, à ses paysages et ses gens humbles qui ont fait l'histoire du pays.

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Avoir du coeur au ventre

7 étoiles

Critique de DomPerro (, Inscrit le 4 juillet 2006, - ans) - 17 juillet 2013

Dans un court texte situant le dessinateur Alec Longstreth et sa BD Basewood, Stéphane Noël écrit ceci : ''Malgré cette discipline, le projet Basewood a pris du retard dans le planning qu'Alec s'était fixé. Après la publication des premiers épisodes, il a fait la promesse de laisser pousser barbe et cheveux jusqu'à ce que le récit soit terminé. Et puisque pour cet auteur enthousiaste et excentrique, restituer la violence d'une tempête de neige demande d'en dessiner chaque flocon, Alec a terminé son récit avec une très longue barbe, quatre ans plus tard.''

Car, au-delà de cet hommage aux pionniers américains se battant contre un territoire hostile, Basewood se veut, à mes yeux, une sorte de célébration du travail bien fait, à la détermination et à la dure patience du pionnier comme celles du dessinateur qui s'acharne à dessiner chaque flocon de neige, chaque détail visuel et qui prend surtout le temps de mettre en scène l'histoire de chaque personnage.

L'action de Basewood se situe ailleurs, au-delà des frontières du village, là où personne n'est jamais allé, ni revenu.

Basewood marque aussi la rencontre fortuite deux explorateurs: Ben, un jeune homme, et Argus, un vieillard. Au détour de deux flash-backs, plus ou moins du coeur de la BD, chacun livrera son histoire pleine d'aventures.

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