La semaine de 4 heures de Timothy Ferriss

La semaine de 4 heures de Timothy Ferriss
(The 4-Hour workweek : escape 9-5, live anywhere and join the new rich)

Catégorie(s) : Arts, loisir, vie pratique => Divers

Critiqué par Nabu, le 14 juillet 2012 (Paris, Inscrit le 26 février 2005, 38 ans)
La note : 5 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (27 302ème position).
Visites : 4 990 

Déception

« The 4-hour Workweek » est un livre de développement personnel écrit par Timothy Ferriss. Le but de ce livre est de donner des armes au lecteur afin qu’il puisse se détacher du travail, avoir confiance en lui et se lancer dans l’entreprenariat pour vivre une vie de loisirs avec un minimum de travail. Car travailler dur et beaucoup ne signifie pas travailler bien et gagner beaucoup d’argent.

Ferriss pousse tout d’abord le lecteur à l’action, à oser se lancer, à sortir de sa zone de confort et à s’éloigner de toute relation négative. Je suis entièrement d’accord avec lui, ces points sont des tueurs de créativité et de prise d’initiative. La pression sociale imposée par le regard des autres (même et surtout des inconnus) ainsi que le négativisme général des proches sont une connerie monumentale qui peut vous freiner rapidement dans la vie de tous les jours.

Essayez juste pour voir, balancez une idée un peu farfelue dans votre entourage et vous verrez. Les gens ne vont généralement pas abonder dans votre sens pour trouver des moyens pour accomplir votre idée mais ils vont au contraire chercher à la descendre tout de suite.

Pour cela, l’auteur impose donc quelques petits défis : fixer les gens dans les yeux, demander deux numéros de téléphone par jour, dire non à tout…bref, je ne les ai pas trouvés super. Les deux seuls qui m’ont fait marrer sont d’essayer de contacter des personnes très célèbres donc très dures d’accessibilité et le fait de s’allonger dans la rue pendant une dizaine de secondes. Je n’ai pas encore osé cette dernière.

En plus de cela, l’auteur donne quelques bonnes idées, en vrac : trouver une niche de clients potentiels pour leur trouver un produit, déléguer un maximum en expliquant clairement ce que l’on attend, automatiser les processus, faire passer les tâches les moins urgentes avant les plus urgentes, ne pas se forcer à finir les trucs chiants non vitaux…
Il donne pour cela des listes d’outils et des sites très intéressants.

Ca, c’était pour les bonnes choses. Par contre, à travers son livre, l’auteur apparaît comme une personne très antipathique, manipulatrice et même stupide :

« Exploite les assistants indiens, mec, ça coûte que 4 euros de l’heure. »

« T’emmerde pas avec des stagiaires, t’es pas une école de business »

Et la cerise sur le gâteau, il se comporte systématiquement de manière idiote en partant du fait que vu que les autres gens ne font pas pareil, ça marche. Je m’explique : il avance ainsi que ça ne sert à rien de lire car on peut demander des résumés des actualités à son entourage. Cette affirmation m’a mise hors de moi car lire et acquérir du savoir et de l’information peut être un réel plaisir. Et même si ça n’en est pas un, en passant par un intermédiaire comme il le recommande, on renforce le risque de biais de transmission de l’information. On se rend également dépendant de quelqu’un pour acquérir de l’information qui est l’un des biens les plus précieux.

Dans le même genre, il recommande de voyager léger (ok je respecte ça) et de ne rien apporter de superflu car par exemple, si vous voulez observer des oiseaux à la jumelle, vous pourrez emprunter à quelqu’un sur place. Encore une fois, dépendance aux aléas et à autrui. Derrière, si tout le monde fait pareil, on se retrouve comme un con.

En conclusion, ce livre est une déception, vu le succès dont il fait preuve, je m’attendais à beaucoup mieux. Je suis d’accord avec certaines de ses principes qu’il a raison de mettre en avant. Mais Timothy Ferriss a un ton arrogant et déplaisant qui ne donne pas envie de l’écouter. De plus, de manière objective, ses conseils pour commencer son processus de vie, c'est-à-dire lever du fric par de l’entreprenariat et automatiser le processus, sont plutôt légers. Il se concentre quasiment autant sur cela que sur les voyages. Or, ce n’est pas un livre sur les voyages mais sur comment organiser sa vie pour moins travailler.

Si vous hésitez, préférez d’autres bouquins de développement personnel. Celui-ci est inutilement long et pue la suffisance de manière trop importante.

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Les éditions

  • La semaine de 4 heures [Texte imprimé] Timothy Ferriss traduit de l'anglais (États-Unis) par Emily Borgeaud
    de Ferriss, Timothy Borgeaud, Emily (Traducteur)
    Pearson
    ISBN : 9782744063152 ; 16,00 € ; 12/01/2008 ; 301 p. ; Broché
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les 2 grands principes du livre

7 étoiles

Critique de Radouaneb (, Inscrit le 25 mars 2017, 34 ans) - 25 mars 2017

Les deux grands principes que Tim Ferris a utilisé pour arriver à ce résultat sont le principe du 80/20 (ou loi de Pareto) et la loi de Parkinson.
Tim Ferris développe également l'idée de la liberté totale avec son concept du multiplicateur de liberté.
Pour lui la liberté totale repose sur 3 piliers:
- comment se libérer du temps?
- comment générer des revenus en "automatique"?
- comment devenir libre géographiquement?
Ces 3 questions et comment y répondre, tout cela est détaillé étape par étape, et c'est pour cela qu'on peut dire que la semaine de 4 heures est un guide pratique et pas seulement un livre théorique.

j ai fait egalement un resume complet du livre la semaine de 4 heures que vouspouvez regarder ici
https://www.youtube.com/watch?v=zmGkP0Dxfdg

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