Une saga historique qui promet beaucoup

En juillet 1870, débarque dans l'internat de Madame Froidecoeur, Nicolas d'Assas, un jeune orphelin qui intéresse immédiatement deux pensionnaires, la brune et discrète Anaïs et la blonde et orgueilleuse Madeleine d'Espard. L'époque n'incite pas aux réjouissances : l'Empire vit ses dernières heures. La catastrophe de Sedan et la déroute définitive sont proches. Toutes sortes d'étranges évènements se déroulent dans ce pensionnat un peu spécial : présence d'une mystérieuse pensionnaire qui vit recluse dans les étages, meurtre d'un professeur, suicide d'un autre...
Ainsi débute une saga qui oscille entre le fantastique, le satanique, l'historique et l'érotique. On y sent les influences du marquis de Sade et d'un certain Honoré de Balzac. Les auteurs apparentent même Madeleine avec les Espard et les Nègrepelisse représentés dans la « Comédie humaine ». On l'aura compris, avec « les Voleurs d'Empire », on a affaire à de la BD de grande qualité autant graphique (les dessins sont d'une grande finesse et d'une belle élégance de trait et de couleur) que scénaristique. A peine refermé ce premier tome d'une saga qui promet beaucoup, le lecteur a hâte d'attaquer le second.

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  Les Voleurs d'empires, tome 1

  de Dufaux, Jean (Autre) Jamar, Martin (Scénariste)
  Glénat
  ISBN : 9782723439374 ; 5,97 € ; 07/05/2002 ; 47 p. ; Cartonné

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