Ordinator-Labyrinthus de André Caroff

Ordinator-Labyrinthus de André Caroff

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Kalie, le 18 mars 2012 (Sarthe, Inscrit le 4 juillet 2010, 54 ans)
La note : 6 étoiles
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Au cœur de la machine

Dans les années 80, l’écrivain français André Caroff (de son vrai nom André Carpouzis) a publié une série policière futuriste comprenant huit romans : « Ordinator-Labyrinthus », « Ordinator-Macchabées », « Ordinator-Phantastikos », « Ordinator-Erotikos », « Ordinator-Criminalis », « Ordinator-Ocularis », « Ordinator-Craignos » et enfin « Ordinator-Rapidos ». Ouf ! Ces aventures se situent en l’an 2300, dans un monde totalement informatisé.

Avec « Ordinator-Labyrinthus », nous découvrons le duo récurrent de la série : le policier Abel 6666.4bis-AG (6666 pour le QI et AG pour Agent du Gouvernement), véritable héros national, ainsi que son microprocesseur portatif TZO 88952 dit Babar.

Abel et Babar sont confrontés à l’hyperordinateur Attila, devenu incontrôlable, qui étend son territoire sur 90 km carrés (?). « D’une part était la Cité, avec sa bande de circulation, ses maisons-bulles, ses tours, son béton. De l’autre s’étalait le monstrueux Attila, son métal, ses voies télescopiques, ses passerelles, ses plateformes, les téléopérateurs téléguidés sans cesse en mouvement, des bruits de machines, des ronflements de moteurs. Attila perçait ses trous, ajustait ses connexions, rebouchait, construisait par-dessus en tenant la Cité sous la menace des armes lourdes sorties de ses arsenaux. »

Abel et Babar vont tenter de détruire la mémoire centrale de l’hyperordinateur en pénétrant dans le labyrinthe que constitue ses branchements et circuits. Mais ils doivent faire face à de nombreux pièges et ennemis plus surprenants les uns que les autres…

Et si en réalité Attila était manipulé par un être humain dans le but d’asservir la Cité ? Un homme très influent au sein même du Gouvernement…

Ce livre vaut surtout pour ses personnages sympathiques. Les dialogues entre Abel et Babar (avec son langage familier) sont drôles. Il y a également quelques détails futuristes intéressants : les noms avec les QI (les tueurs sont dans les 1000, les scientifiques plus de 9000 etc.), la Seine détournée et la Tour Eiffel en pièces détachées...

Pour le reste, la qualité de l’écriture est moyenne et l’histoire assez convenue. De même, les rats télépathes et les êtres humains télécommandés par Attila sont peu crédibles.

Voilà de la SF facilement accessible mais qui ne sort pas du lot des très nombreux romans publiés dans la défunte collection « Anticipation ».

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