Le retour d'Hypnôs de Jean-Michel Archaimbault, Maurice Limat, Jean-Marc Lofficier

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par CC.RIDER, le 29 décembre 2010 (Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans)
La note : 5 étoiles
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SF onirique à l'ancienne

Enfermé dans un pénitencier spatial installé sous la surface d’un lointain astéroïde, Chevalier Coqdor purge une peine de prison à perpétuité pour haute trahison suite à un procès manifestement truqué. Trois Gammazones, sortes de « Drôles de Dames » ou d’Amazones de l’Espace, arrivent à l’en extraire au grand désespoir du méchant Nécrophante, l’Ewod des Ewods, véritable incarnation du mal absolu. Vivant dans une sorte de monde onirique parallèle, ces monstrueuses créatures qui puisent leur énergie en détruisant des galaxies entières, ont jeté leur dévolu sur la nôtre. Coqdor parviendra-t-il à les tenir en échec ?
Roman de Science-fiction à l’ancienne et se présentant comme une suite des « Créatures d’Hypnos » de Maurice Limat (paru en 1963 et réédité en première partie), « Le retour d’Hypnos » est plutôt un space opera se référant très (trop) souvent à toutes sortes d’ouvrages des deux prolifiques auteurs (« Le quatorzième signe du zodiaque », « Là où s’ouvre l’univers », « Le monde emboîté » (10 volumes) , « La mémoire d’Alakhton », « Le sang de Minalnak » , « Flammes sur Titan », « Les vampires de Zoriaz », « Le Dieu couleur de nuit », etc, etc…) L’ennui c’est que le lecteur peine à entrer dans cette histoire ne serait-ce qu’en raison de la profusion de néologismes employés sans la moindre explication (thertonator, laseradar, microvisowalk, annolangs, pstor, supermacles ou siderosonar etc, etc…) Forger de toutes pièces ce genre de termes ne suffit pas à créer une réalité, même imaginaire ! Si l’on y ajoute un style approximatif pour ne pas dire lourd et agrémenté de nombreuses coquilles et fautes, il ne faut pas s’étonner de voir le livre tomber un peu trop facilement des mains du lecteur. L’intrigue, qui semblait prometteuse au début, s’essouffle très vite. Les personnages, tout droit sortis d’une mauvaise BD de Marvel, ne sont guère crédibles. Quant aux concepts fumeux qui sous-tendent l’ensemble, il est préférable de ne pas s’étendre dessus. Faire reprendre une histoire et des personnages par d’autres que le créateur est souvent un pari risqué. Là, c’est carrément raté.

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