Le Casse : Le troisième Jour de Henri Meunier (Co-auteur), Richard Guérineau (Scénario et dessin)
Catégorie(s) : Bande dessinée => Légende, contes et histoire
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Mystère ou casse ? Allez savoir !
Une série pas comme les autres, c’est le moins que l’on puisse dire ! Le casse ! Imaginez, six histoires de casses, six albums, six équipes différentes d’auteurs pour la réalisation… Voici donc le second « casse » avec Henri Meunier, Richard Guérineau et Delf.
La première surprise est de retrouver Richard Guérineau sans Eric Corbeyran. A force de les voir ensemble on finissait par croire qu’ils étaient devenus inséparables (Le chant des Stryges, Asphodèle, Le syndrome de Hyde. Par contre, dès que l’on sera dans l’histoire on comprendra qu’un tel thème ne pouvait qu’être appréhendé avec lui. Quant à Henri Meunier, coscénariste, on le connaît beaucoup moins même si c’est lui qui avait mis en couleurs « Pourquoi j’ai tué Pierre », le fameux récit de d’Olivier Ka et Alfred…
Dès la première planche nous sommes plongés dans Jérusalem, le fameux jour où Ponce Pilate hésite sur l’avenir de ce Jésus que l’on est venu lui livrer. Que faire de ce vagabond, extrémiste ou mystique… Il le libérerait bien, ne serait-ce que pour être tranquille… mais ce peuple est excité et lui réclame la mort pour ce Jésus et il n’a jamais su s’opposer à la foule…
Cette partie de l’histoire est bien connue car on nous l’a racontée bien souvent… et c’est là que la bande dessinée va prendre d’autres chemins… car si tout se finit bien par un tombeau vide, reste à savoir comment nous y arriverons, et surtout pourquoi… Il y a des moments clefs dans l’histoire, des instants où la face du monde bascule…
Richard Guérineau aime jouer avec les mythes de l’histoire de l’humanité et j’avoue avoir eu beaucoup de plaisir à la lecture de cet album même si j’émets toujours quelques réserves avec ces œuvres qui jouent avec certaines réalités historiques… Oh, pas pour défendre une religion, une philosophie ou un régime… mais tout simplement parce que je trouve que ces histoires prennent une véritable valeur si on connaît les autres versions des faits, qu’elles soient historiques ou mythiques, alors que si on ne les a jamais entendues ou lues, on pourrait finir par croire qu’il s’agit là de la vérité historique reconnue par tous… ce qui n’est pas le cas.
Ceci étant posé, je ne peux que vous dire que j’ai beaucoup aimé cette histoire. En plus d’un scénario solide, la narration graphique est bien faite, efficace et dynamique. Dans les dessins, les jeux d’ombre sont très importants et participent à la narration et la mise en ambiance. Les planches de la mise en croix sont sobres et graves et devraient toucher de nombreux lecteurs.
Enfin, cet album donne un relief étonnant à cette série qui aurait pu se contenter de quelques casses célèbres relevant plus de l’histoire du gangstérisme et non de celle de l’humanité !
Les éditions
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Le troisième jour [Texte imprimé] scénario, Henri Meunier et Richard Guérineau dessin, Richard Guérineau couleur, Delf
de Meunier, Henri Guérineau, Richard (Scénariste)
Delcourt
ISBN : 9782756017372 ; 15,50 € ; 24/03/2010 ; 64 p. ; Album
Les livres liés
- Le Casse : Le troisième Jour
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Un casse décevant.
Critique de Hervé28 (Chartres, Inscrit(e) le 4 septembre 2011, 55 ans) - 4 septembre 2011
Certes le dessin de Guérineau est toujours aussi bon mais je me suis ennuyé à la lecture de cet opus. J'avais plus l'impression d’assister à une pièce de théâtre qu'à une superproduction sur le casse du siècle.
Très peu d'action (voire aucune) ne rythme ce récit, ponctué de dialogues voire de monologues interminables... d'où un album bavard où chaque case ne repose que sur le dialogue entre uniquement deux personnages.
Le rôle de Marie-Madeleine, et le parti pris des auteurs sur la version évangélique sont certes intéressants mais pour ma part cela ne m'a guère enthousiasmé.
En outre, certains personnages ou certaines situations, comme la représentation de Judas ou la réaction des deux sentinelles romaines, sont si caricaturaux que la lecture en devient gênante (voir la page 57 par exemple).
Reste le dessin soigné de Guérineau dans un genre où on ne l'attendait pas et une superbe mise en couleur de Delf (les scènes de nuit sont particulièrement réussies).
Donc bof sans plus comme bd.
Dommage car cette série, prévue en 6 one shot, repose sur des auteurs confirmés.
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