Valérian, tome 16 : Otages de l'Ultralum de Pierre Christin (Scénario), Jean-Claude Mézières (Dessin)

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Valérian, tome 16 : Otages de l'Ultralum de Pierre Christin (Scénario), Jean-Claude Mézières (Dessin)

Catégorie(s) : Bande dessinée => Sci-fi & fantastique

Critiqué par Kabuto, le 17 octobre 2010 (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (40 440ème position).
Visites : 4 857 

Bon album

Un album amusant et plutôt réussi ! Tout d’abord le dessin. Même si certains dessinateurs ont un style qui me convient mieux, il faut bien admettre que Mézières est assez doué. Certaines planches sont superbes. Ensuite le scénario. Pour une fois et cela faisait un moment que cela ne m’était pas arrivé, je me suis amusé.
Les affaires vont bien pour notre couple de spationautes et ils se payent de petites vacances. Heureusement, je dis heureusement car Valérian s’ennuie un peu, Laureline se retrouve enlevée par le quatuor mortis. C’est l’occasion d’une course poursuite à travers les étoiles où l’on retrouve avec plaisir de nombreux personnages et endroits connus. Bref ! Un bon cru. Enfin !

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La virtuosité de Jean-Claude Mézières

7 étoiles

Critique de Fanou03 (*, Inscrit le 13 mars 2011, 49 ans) - 7 décembre 2021

Je ne me lasse pas du début de cet album : Jean-Claude Mézières nous en met en effet plein la vue, avec la toute première page, montrant un paysage de l’astéroïde d’Ikitiklos. L’avant plan et l’arrière plan y sont savamment mis en valeur, on a presque droit à un effet stéréoscopique, avec plein de petits détails sur les bestioles de ce monde, qui en font un spectacle incroyable. Et le dessinateur nous remet ça à la troisième page : l’hôtel de luxe où logent nos héros y est évoqué sous la forme d’ombre chinoise virtuose. Ce qui me fait dire que même si je trouve que le dessin de Jean-Claude Mézières est daté, il est difficile ici de ne pas admirer l'habileté et la personnalité de son trait.

J’ai donc beaucoup aimé Otages de l’ultralum, car en plus de la qualité graphique on a un opus très bien rythmé, au tempo bien senti. On y retrouve avec beaucoup de joie deux bestioles de la série : le Transmuteur grognon de Bluxte et l'inénarrable Schniarfeur, ainsi que plusieurs personnages très intéressants, dont la mystérieuse et élégante Kistna ou l’insupportable Califon d’Iksaladam, qui n’est pas sans rappeler un certain prince Abdallah vu dans Tintin (mais la Califon s’avère quand même plus sympathique !).

Et je n'oublie pas bien sûr la magnifique Laureline, particulièrement mutine !

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