Les sorcières d'Eastwick de John Updike

Les sorcières d'Eastwick de John Updike
(The witches of Eastwick)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par CC.RIDER, le 11 octobre 2010 (Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 4 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (58 502ème position).
Visites : 4 876 

Intéressant, mais filandreux...

A Eastwick (Rhode Island) vivent Alexandra, Jane et Suckie, trois femmes dans la quarantaine, divorcées et toujours prêtes à récupérer les maris des autres. Alexandra propose à la vente de petites sculptures à la manière des Nanas de Nikki de Saint-Phalle, Jane joue du violoncelle et Suckie est journaliste pour le « World », une très obscure feuille de chou locale. Un jour, un certain Darryl Van Horne, sémillant chimiste et excellent pianiste, vient s'installer dans la petite ville. Il occupe une magnifique propriété qu'il a dotée d'un court de tennis, d'une piscine et d'un jacuzzi dans lequel il invite les trois sorcières à barboter après des parties de tennis acharnées. La moiteur, la nudité et la promiscuité aidant, il ne tarde pas à leur proposer divers jeux érotiques. Jusqu'au jour où il leur préfère une fille quelconque mais plus jeune et l'installe chez lui avec son jeune frère avant de se marier. Les trois sorcières décident de se venger en jetant un sort à celle qui leur a pris Darryl.
Un roman de type fantastique avec trois personnages amusants, marginaux et en pleine libération sexuelle. L'action est censée se passer au moment de la vague hippie et de la contestation de la guerre du Viet-Nam. Le contexte social est sans doute la partie la plus intéressante de ce livre dont l'intrigue est assez convenue quoi que la fin soit surprenante et bien tournée. Pour une fois, Updike conclut son affaire en quelques pages alors qu'il lui en a fallu des centaines pour délayer de façon souvent lourde (problèmes de traduction ?) et filandreuse une histoire qui aurait pu être plus ramassée et plus rythmée. Mais le lecteur comprendra qu'Updike se veut styliste tendance Proust et adore se répandre en descriptions poétiques et en analyses psychologiques au risque de faire bailler d'ennui son malheureux lecteur.

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Les éditions

  • Les Sorcières d'Eastwick [Texte imprimé], roman John Updike trad. de l'anglais par Maurice Rambaud
    de Updike, John Rambaud, Maurice (Traducteur)
    Gallimard / Du monde entier (Paris).
    ISBN : 9782070706303 ; 15,20 € ; 21/03/1986 ; 360 p. ; Broché
  • Les sorcières d'Eastwick [Texte imprimé] John Updike trad. de l'anglais par Maurice Rambaud
    de Updike, John Rambaud, Maurice (Traducteur)
    Gallimard / Collection Folio.
    ISBN : 9782070383405 ; 9,70 € ; 02/04/1991 ; 477 p. ; Poche
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« Enfin elle réussit à faire pipi »

2 étoiles

Critique de Ludmilla (Chaville, Inscrite le 21 octobre 2007, 69 ans) - 8 novembre 2011

La phrase ci-dessus se situe vers la moitié du livre, là où j’ai abandonné. Phrase qui représente finalement assez bien ce livre. La critique de B1p sur « Les veuves d’Eastwick » m’ayant tentée, j’ai décidé de commencer par le début, « Les sorcières d’Eastwick ». J’avais conservé un bon souvenir de (lointaines) lectures d’autres romans d’Updike (Rabbit). J’aurais dû lire la critique de CC Rider, ça m’aurait évité de perdre mon temps….

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