Le fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 8 avis)
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Mystérieux, romantique et envoûtant !
L'histoire du fantôme de l'opéra, tout le monde la connait ou en a une vague idée tant les adaptations de ce livre ont été nombreuses.
Pourtant, je n'ai pas trouvé une seule d'entre elles qui me fasse ressentir l'ambiance si particulière de ce roman. un mélange d'angoisse et d'attraction, de romantisme et de peur ...
Pour cette ambiance et pour l'originalité de l'histoire (inspirée d'un fait réel), ce livre vaut la peine d'être lu et il plaira sûrement aux esprits romantiques.
Les éditions
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Le Fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux
de Leroux, Gaston
le Livre de poche
ISBN : 9782253009504 ; 6,70 € ; 01/01/1975 ; 342 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (7)
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Un classique
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 27 mars 2016
Tout bon!
Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 8 décembre 2010
Je ne trouve rien à redire à ce Fantôme de l’Opéra. 10/10 à Gaston Leroux pour ce chef d’œuvre, qui n’est pas un classique pour rien. Certes, les personnages sont un peu désuets, mais c’est aussi le charme de ce récit, qui nous plonge vraiment dans l’ambiance de l’époque. Rien n’est tout noir ni tout blanc, le fantôme machiavélique inspire rapidement de la pitié. L’histoire, mi-fantastique mi-aventure, est aussi pleine d’humour.
Allez, un extrait (qui m'a fait rire, justement), pour vous donner envie de lire cet excellent livre!
« Ce soir Richard et Moncharmin, ici même, dans les entractes, avaient des gestes d’aliénés.
- Je n’ai pas remarqué, grogne Gabriel, très ennuyé.
- Vous êtes le seul !... Est-ce que vous croyez que je ne les ai pas vus !... Et que M. Parabise, le directeur du Crédit Central, ne s’est aperçu de rien ?... Et que M. l’ambassadeur de la Borderie a les yeux dans sa poche ?... Mais, monsieur le maître de chant, tous les abonnés se les montraient du doigt, nos directeurs !
- Qu’est-ce qu’ils ont donc fait, nos directeurs ? demande Gabriel de son air le plus niais.
- Ce qu’ils ont fait ? Mais vous le savez mieux que personne ce qu’ils ont fait !... Vous étiez là !... Et vous les observiez, vous et Mercier !... Et vous étiez les seuls à ne pas rire...
- Je ne comprends pas ! »
Très froid, très « renfermé », Gabriel étend les bras et les laisse retomber, geste qui signifie évidemment qu’il se désintéresse de la question... Rémy continue.
« Qu’est-ce que c’est que cette nouvelle manie ?...
Ils ne veulent plus qu’on les approche, maintenant ?
- Comment ? Ils ne veulent plus qu’on les approche ?
- Ils ne veulent plus qu’on les touche ?
- Vraiment, vous avez remarqué qu’ils ne veulent plus qu’on les touche ? Voilà qui est certainement bizarre !
- Vous l’accordez ! Ce n’est pas trop tôt ! Et ils marchent à reculons !
- À reculons ! Vous avez remarqué que nos directeurs marchent à reculons ! Je croyais qu’il n’y avait que les écrevisses qui marchaient à reculons.
- Ne riez pas, Gabriel ! Ne riez pas !
- Je ne ris pas, proteste Gabriel, qui se manifeste sérieux « comme un pape ».
- Pourriez-vous m’expliquer, je vous prie, Gabriel, vous qui êtes l’ami intime de la direction, pourquoi à l’entracte du « jardin », devant le foyer, alors que je m’avançais la main tendue vers M. Richard, j’ai entendu M. Moncharmin me dire précipitamment à voix basse : « Éloignez-vous ! Éloignez-vous ! Surtout ne touchez pas à M. le directeur ?... » Suis-je un pestiféré ?
- Incroyable !
- Et quelques instants plus tard, quand M. l’ambassadeur de La Borderie s’est dirigé à son tour vers M. Richard, n’avez-vous pas vu M. Moncharmin se jeter entre eux et ne l’avez-vous pas entendu s’écrier : « Monsieur l’ambassadeur, je vous en conjure, ne touchez pas à M. le directeur ! »
- Effarant !... Et qu’est-ce que faisait Richard pendant ce temps-là ?
- Ce qu’il faisait ? Vous l’avez bien vu ! Il faisait demi-tour, saluait devant lui, alors qu’il n’y avait personne devant lui ! et se retirait « à reculons ».
- À reculons ?
- Et Moncharmin, derrière Richard, avait fait, lui aussi, demi-tour, c’est-à-dire qu’il avait accompli derrière Richard un rapide demi-cercle ; et lui aussi se retirait « à reculons » !... Et ils s’en sont allés comme ça jusqu’à l’escalier de l’administration, à reculons !... à reculons !... Enfin ! s’ils ne sont pas fous, m’expliquerez-vous ce que ça veut dire ?
- Ils répétaient peut-être, indique Gabriel, sans conviction, une figure de ballet ! »
Le romantisme a encore son intérêt
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 31 mars 2009
La mystérieuse signature
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Béatrice Lect
Un bon moment...
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 15 septembre 2004
Pas le meilleur Leroux !
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Une chronique...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 13 juillet 2002
Las de solitude et de chagrin, amer, haineux, ce cher "fantôme" s'est pourtant attaché mon intérêt et ma préférence.
Seul regret, cette façon de conter son histoire telle une chronique journalistique, prenant le lecteur à témoin, que nous donne Gaston Leroux. Ratant parfois ses effets de surprise, peut-être aurait-il dû se contenter de la simplicité...
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