Demain vous voterez l'abolition de la peine de mort : Suivi de Je crois qu'il y a lieu de recourir à la peine exemplaire de Robert Badinter, Maurice Barrès
Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Economie, politique, sociologie et actualités
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Très bonne collection
Voici donc une nouvelle collection chez points qui nous donne à lire les discours célèbres, ici celui que fit Robert Badinter lors du vote contre la peine de mort. Un discours dont la logique implacable nous amène au résultat du vote.
Ce discours est suivi par celui de Maurice Barrès en 1908 contre l'abolition.
A la fin de chaque discours il nous est donné une chronologie de chaque auteur.
Une excellente collection qui met à la portée de tous une partie de notre histoire mondiale.
Les éditions
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"Demain, vous voterez l'abolition de la peine de mort" [Texte imprimé], discours du garde des Sceaux Robert Badinter devant l'Assemblée nationale, 17 septembre 1981
de Badinter, Robert
Points / Les Grands discours
ISBN : 9782757815021 ; 3,00 € ; 27/08/2009 ; 62 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (1)
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"Tu ne tueras point !".
Critique de Anonyme11 (, Inscrit(e) le 18 août 2020, - ans) - 21 août 2020
Ce premier discours est celui de Robert Badinter, prononcé lors du débat sur l’abolition de la peine de mort, le 17 septembre 1981 devant l’Assemblée nationale.
La torture puis l’esclavage ayant été abolis en France, il restait donc encore à abolir la peine de mort. En 1981, la France était honteusement l’un des derniers pays en Europe occidentale à ne pas avoir encore aboli la peine de mort.
Ce projet de loi pour l’abolition de la peine de mort avait déjà été soulevé le 30 mai 1791, par Louis Le Pelletier de Saint-Fargeau. Mais la première Constituante rejeta ce projet, le 6 octobre 1791.
Puis, Napoléon Bonaparte inscrivit la peine de mort dans le Code pénal.
200 ans plus tard, la peine de mort fut donc enfin abolie lors du vote à l’Assemblée nationale le 18 septembre 1981, le lendemain du discours de Robert Badinter.
Depuis 2007, l’interdiction du rétablissement de la peine de mort est inscrit dans notre Constitution.
Le second discours est celui de Maurice Barrès contre l’abolition de la peine de mort, le 3 juillet 1908 à la Chambre des députés. Entre autres, Maurice Barrès s’opposa à d’illustres personnages, tels que : Jean Jaurès et le garde des Sceaux de l’époque, Aristide Briand.
Ce jour-là, le projet de loi abolitionniste fut donc repoussé par la Chambre des députés.
Selon moi, la peine de mort doit être abolie dans tous les États du monde, pour au moins trois raisons fondamentales fort bien explicitées par Robert Badinter, lors de son discours :
1 / Ce premier point, le plus essentiel, se suffit à lui seul : Aucun État, ni aucun individu, quel qu’en soit le motif, ne peuvent s’arroger le droit de TUER un être humain. Le respect de l’intégrité physique étant un droit universel inaliénable.
2 / Ensuite, la Justice des Hommes n’étant pas infaillible, il est évident que toute réparation après avoir exécuté un condamné à mort, est dramatiquement…, irrémédiablement IMPOSSIBLE.
3 / Un État quel qu’il soit, qui, en ce début de 21ème siècle, dans ce 3ème millénaire, n’a pas encore aboli la peine de mort, doit impérativement se poser la question cruciale suivante :
Est-il un État Démocratique ou non ?
Voici une très courte phrase d’inspiration universellement humaniste, à l’encontre de la peine de mort :
« Tu ne tueras point ! ».
Confer également dans cette superbe collection :
– Du sang, de la sueur et des larmes : Suivi de L’Appel du 18 juin ;
– Le mal ne se maintient que par la violence : Suivi de La vérité est la seule arme dont nous disposons.
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