Rani - tome 1 - Bâtarde de Didier Alcante (Scénario), Jean Van Hamme (Scénario), Francis Vallès (Dessin)

Catégorie(s) : Bande dessinée => Légende, contes et histoire

Critiqué par Le rat des champs, le 15 novembre 2009 (Inscrit le 12 juillet 2005, 74 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (41 874ème position).
Visites : 5 614 

Un début de série conventionnel mais prometteur.

Prenez la France, sous le règne de Louis XV, ajoutez-y une fille naturelle d'un noble, un demi-frère fourbe, félon, ignoble qui tente de capter tout l'héritage paternel par les manœuvres les plus sordides, allant jusqu'au meurtre et à une machination visant à faire accuser sa demi-sœur. Vous me direz qu'il s'agit d'un début d'histoire tout ce qu'il y a de plus conventionnel et vous aurez raison.
Certes, il faut se montrer indulgent, parce que ce premier tome n'est que l'introduction à une saga qu'on espère plus flamboyante à l'avenir, et qui nous racontera le destin d'une femme d'exception.
Un bilan assez mitigé, donc après la lecture de ce premier album produit par l'équipe des "Maîtres de l'Orge" à laquelle s'est ajouté Alcante, qu'on a connue plus inspirée. Le dessin de Vallès est bien entendu, comme toujours excellent.

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Aventure, de qualité, malgré tout !

8 étoiles

Critique de Shelton (Chalon-sur-Saône, Inscrit le 15 février 2005, 68 ans) - 25 janvier 2011

Bien sûr, il y a dans cette série un aspect commercial : quand on couche côte à côte les noms des deux auteurs de la série « Les Maîtres de l’Orge », on se dit que les éditeurs cherchent à se faire de l’argent, peut-être en négligeant la qualité du scénario et du dessin. Mais, reconnaissons que nous sommes curieux de voir le résultat car Les Maîtres de l’Orge c’était quand même une sacrée série. Point commun entre les deux, l’adaptation télé. En effet, certains se souviennent de ce feuilleton Les Maîtres de l’Orge avec Yann Trégouët, Florence Pernel, Valeria Cavalli et tous les autres que je ne peux pas citer mais qui avaient tous participé à la réussite de la série. Cette fois encore, la bédé va stimuler la télévision dans ses créations. C’est France 2 qui a commencé le tournage de huit épisodes avec la comédienne Mylène Jampanoï pour interpréter le rôle de l’héroïne, Jolanne dont je ne vous ai pas encore parlé…

Mais revenons à la série bédé. Nous sommes dans le Massif central, en 1743. L’histoire commence de façon assez classique et entendue. Un petit noble de province, le marquis Charles de Valcourt, a un fils, Philippe, intéressé et futile. Il n’en est pas fier, surtout depuis qu’il a appris que cet héritier avait tout simplement hypothéqué le château familial. Par ailleurs, ce vieil homme a aussi une fille, mais c’est une bâtarde comme on disait à cette époque, au XVIII° siècle. Courageusement, il décide de reconnaître sa fille et de lui léguer le château. Quant au fils, après avoir déduit les sommes nécessaires au rachat de l’hypothèque, il récupéra quelques fermes et dépendances et ce sera bien assez pour ce méprisable bonhomme…

Jolanne ignore tout ce qui se passe dans la tête de son père et de son frère. Eloignée dans une pension tenue par des religieuses, elle se prépare à une vie difficile puisqu’elle n’est que femme et bâtarde ! Un jour, elle apprend que son père est mort soudainement. Le drame est doublé de perspectives terribles puisque son frère lui laisse le choix entre couvent et mariage avec un vieux pingre…

Les évènements vont alors se précipiter car le frère veut tout et tout de suite et il en fait un peu trop. Comme il n’est pas dénué de tout sens pratique et criminel, il arrive à piéger sa sœur… La saga est en route et elle va s’étendre sur huit volumes.

On retrouve d’emblée le graphisme de Francis Vallès qui est tout simplement remarquable. Certains l’ont suivi dans des séries comme Rafales, Tosca, Dorian Dombre… mais à chaque fois il surprend car dans toutes les ambiances, il est ferme, précis, efficace…Une fois encore c’est le cas et il est aussi à l’aise avec les scènes d’intérieur, en costumes, avec meubles d’époque, qu’avec les séquences extérieures, actions, cavalcades et autres poursuites spectaculaires, même avec des chutes dangereuses et vertigineuses…

Très rapidement on s’attache à ce personnage de Jolanne et on souhaiterait que tout aille bien pour elle, mais à cette époque le destin des femmes était dans les mains des hommes. Or, avoir un frère comme celui de Jolanne, ne garantissait rien de bon…

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