Confessions d'un banquier pourri de Crésus
Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Economie, politique, sociologie et actualités
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Un "livre" génial d'hypocrisie, de lâcheté et de démagogie
L'auteur est un lâche: il n'a même le courage de dévoiler sa véritable identité. Cela fait croire à l'acheteur potentiel à une confidentialité indispensable parce que scoop compromettant... Que dalle, vous n'apprendrez rien. Pour écrire, Mr Cresus, il faut avoir le courage de le faire.
L'éditeur vous met en salive au dos du livre... Absolument rien, pas de noms, pas de chiffres, pas d'informations, pas de scoops, aucunes analyses pertinentes, aucun esprit critique... c'est un vide intellectuel abyssal rarement atteint et qui je l'espère sera difficilement atteignable. Les anecdotes ici n'intéressent que lui. Rien à foutre de ses rencarts avec sa pute de luxe, payés au frais des clients de sa boîte! L'analyse des mécanismes de la crise? En achetant n'importe quel quotidien vous en apprendrez plus!
Hypocrite; il essaie de nous faire gober qu'il éprouve des remords d'avoir été un banquier dégueulasse en partie responsable de la crise financière et économique que NOUS subissons aujourd'hui. Rien du tout, ce livre ne vise probablement qu'à renflouer ses caisses; et oui il a été licencié pour faute grave. Aucun remord donc, il dit lui même être loin et à l'abri (comprendre avec du cash) dans je ne sais quel paradis fiscal (dans un dernier chapitre hallucinant).
Démagogique: faire croire au citoyen lecteur qu'il s'est repenti et qu'il condamne le système financier actuel. Il cherche simplement à redorer son blason d'homme sans principes. Trop tard, et absolument pas crédible, il faut le répéter, son auteur est d'une cupidité visiblement sans pareil (puisqu'il s'achète en Août 2008, alors qu'il connaît l'ampleur de la crise qui va s'abattre sur le monde entier, une montre à 335 000€ !!!) Il est d'ailleurs probablement (présumé) coupable de plusieurs délits d'initiés.
Il ne s'agit pas d'une blague, ni de provocation, ce qui aurait pu rendre cet ouvrage drôle.
Ce livre n'est pas une critique, pas un essai, pas un récit, pas un témoignage, pas un recueil, pas vraiment une fiction, simplement un ramassis de déchets sans nom et le degré zéro de l'écriture.
J'ajoute que les faits relatés, s'ils sont avérés, méritent des poursuites pénales.
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Les critiques éclairs (2)
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Roman jetable
Critique de Barcelonaparis (, Inscrite le 14 juin 2011, 38 ans) - 17 juin 2011
Malgré ses promesses de vouloir nous dévoiler les secrets inavouables du métier , il en n'est rien. Ses pseudo révélations n'en sont effectivement pas.
Il m'a plutôt semblé que l'auteur était un frustré qui voulait faire la une des journaux people. Peu convaincant. Il est d'ailleurs facile de critiquer La sphère financière quand on a été un acteur important désormais évincé ! Plutôt que de vouloir faire preuve de courage, ce Crésus ne réussit qu'à de faire passer pour un lâche...qui plus est profiteur.
Inintéressant et léger, ce livre peut se feuilleter au même titre que Voici, quand bien même Voici a des talents d'écriture supérieurs...
Malgré tout, ce livre peut se lire facilement mais il marquera de loin les esprits..
Témoignage et roman
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 6 octobre 2010
Un livre à la fois témoignage sur des cuisines et arrières-cuisines peu ragoûtantes et roman dans la lignée des opus de P.L.Sulitzer qui se lit d'une traite. Damien vit dans une bulle dorée, intervient un peu partout dans le monde, est toujours entre deux avions, navigue de palaces en réceptions chez les grands et se console de la froideur de sa femme entre les bras d'une call-girl de haut vol. Cet aspect du livre avec tout son clinquant convenu est de loin le plus agaçant de l'ensemble. Plus passionnant en revanche est la description de la manière utilisée par les banquiers pour spéculer, faire de l'argent avec tout et n'importe quoi. En un mot, se gaver... Ces gens se comportent ni plus ni moins que comme des gangsters et en totale impunité. Le lecteur découvrira les vrais chiffres des pertes boursières de traders jouant à la roulette avec l'argent des épargnants (en attendant celui des contribuables), la terrible fragilité de ces mastodontes de la finance pour qui 8 euros en caisse permettent d'en investir 100 quand ce n'est pas 500 ainsi que les arcanes de la guerre larvée entre l'Europe et la Suisse autour du fameux secret bancaire. Jamais personne n'était allé aussi loin dans la démystification du métier de banquier. Un peu gêné par ce texte anonyme qui laisse inquiet et rêveur (le « banquier » ne serait qu'une journaliste, Claire Germouty), le lecteur risque néanmoins de ne plus jamais avoir la même vision de la finance mondiale en général et de sa banque en particulier. Il ne faut jamais refuser la réalité; un homme averti en vaut deux.
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