Le constat de Étienne Davodeau
Catégorie(s) : Bande dessinée => Aventures, policiers et thrillers
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Cote pondérée : (58 357ème position).
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Quel déchirement !
Ah quel déchirement que de mettre une mauvaise note à quelqu’un qu’on aime ! J’aime Étienne Davodeau, je le trouve génial surtout dans les deux derniers albums que j’ai lus de lui. Mais cette fois, je dois dire que cette histoire m’a irritée et agaçée fortement.
Trois personnes qui n’ont absolument rien en commun sinon une grande solitude, sont réunis par le hasard et vivront une suite d’événements tragiques. Il y a Vincent surnommé « L’ingénieur » en raison de sa profession qu’il n’exerce plus pour l’instant car il est sur un gros coup ce jeune homme de trente ans. C’est un vol dont il s’est rendu coupable mais un vol d’importance et il rêve de partir avec Anna, la femme de sa vie, vers des pays lointains et couler le parfait bonheur avec l’argent de son larcin. Il y a aussi Abel, un vieillard qui décide de quitter la maison de retraite où il s’ennuie depuis quinze ans afin de retrouver quelques membres de sa famille qu’il soupçonne d’être encore en vie. Et finalement, il y a Rose, une jeune femme dont l’activité principale consiste à faire du stop sur la nationale et à se faire prendre à bord par tous les routiers du coin qu’elle connaît bien d’ailleurs. Leur destin à tous les trois sera lié pendant quelques jours et ils apprendront à se connaître et à s’apprécier les uns les autres.
L’idée de départ était bonne mais on dirait que je n’ai pas retrouvé la magie si caractéristique de M. Davodeau, ce don qu’il a de nous attendrir avec ses personnages plus vrais que nature, ses beaux sentiments et ses leçons de vie touchantes. Ici, on se retrouve en plein film de série B style James Bond et je n’ai pas du tout embarqué dans l’histoire et j’ai trouvé les personnages peu crédibles. À aucun moment je n’ai été émue ni attendrie. Je lisais avec une grande irritation et j’avais hâte de terminer. De plus, les dessins ne sont pas comme d’habitude, ils sont difficiles à déchiffrer et peu soignés. On dirait du travail bâclé. Et puis il en fait trop M. Davodeau. On dirait qu’il veut absolument nous séduire et c’est tout le contraire qui se produit. Moi, il me séduit quand il est sincère et nous décrit des situations de vie lumineuses dans leur simplicité et leur rayonnement. Mais ici, rien de tout cela. Ce sont des clichés qu’il nous sert comme Abel, ce vieux qui s’échappe de sa maison de retraite. Et Vincent qui est poursuivi par une bande de malfrats qui en veulent à sa peau… on a déjà vu cela des centaines de fois au cinéma. Pourquoi nous resservir ces personnages sans originalité aucune et sans crédibilité.
Je suis difficile et sévère avec cet auteur car je connais son talent et son génie et j’attends beaucoup de lui donc je ne peux qu’accorder deux étoiles pour ce travail. La fin est cependant digne de l’auteur car elle est absolument géniale !
Je dédie cette critique à Monsieur Falardeau qui vient de mourir. Mes yeux sont brouillés par les larmes, mes mains tremblent, je suis dévastée et la tristesse m'habite mais la vie doit continuer n'est-ce pas Monsieur Falardeau. Votre combat a toujours été le mien et il le sera toujours. Je vous aime !
Les éditions
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Le constat [Texte imprimé] Étienne Davodeau
de Davodeau, Étienne (Scénariste)
Dargaud / Long courrier (Paris. 1995).
ISBN : 9782205043518 ; 13,00 € ; 07/06/1996 ; 100 p. ; Relié
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Un thriller peu crédible
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 10 novembre 2012
Quant à cette histoire de course-poursuite autour d’un trafic d’uranium, tout ça est un peu "too much". Au bout d’un moment, on a peu l’impression que ça tourne en rond. Même si les personnages d’Abel et Rose sont attachants, ça ne suffit pas à rendre le récit captivant. Et puis cette fin en pointillés m’a laissé sur ma faim. De toute façon, on imagine mal un tueur à gages saisi par des états d’âme alors qu’il s’apprête à tuer sa cible, juste parce qu’une jeune fille qu’il ne connaît pas lui dit que c’est pas bien de tuer les gens…
Pour parler de « constat », c’est globalement peu concluant. Davodeau a voulu narrer en mode thriller la rencontre fortuite entre deux hommes qui n’ont presque rien en commun, si ce n’est de se rapprocher à toute vitesse d’un destin fait de déconvenues. Une histoire d’êtres humains à laquelle il manque juste le rythme et la tension. Un mélange des genres raté. Dommage de la part d’un auteur qui sait généralement bien convaincre ses lecteurs.
Décevant....
Critique de Hervé28 (Chartres, Inscrit(e) le 4 septembre 2011, 55 ans) - 18 septembre 2011
Mais là, je viens de découvrir cette oeuvre de jeunesse et j'avoue avoir été fort déçu.
J'ai trouvé l'histoire invraisemblable voire embrouillée.
Si on retrouve les thèmes qui feront la réputation de Davodeau (le compagnonnage avec le communisme, les marginaux, le souvenir....), j'ai très peu adhéré à ce one shot, qui m'a un peu lassé.
Davodeau a voulu traiter trop de thèmes en même temps. Même si cette bande dessinée comporte 100 pages, cela finit par devenir indigeste.
Et le final, fort énigmatique, m'a laissé sur ma faim.
Non, Etienne Davodeau a réalisé depuis de véritables chefs d'oeuvre, mais vous pouvez laisser de côté cette aventure... dommage.
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