Les Mille et une Nuits ; Ali Baba et les quarante voleurs de Anonyme
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Une conte des mille et une nuits
Lors d'une fête à Schiraz en Perse, un jeune Indien se présente devant le roi accompagné d'un cheval doté d'un étrange pouvoir. En tournant une cheville près du cou du cheval, celui-ci emmène son cavalier à n'importe quel endroit sur Terre en très peu de temps.
Conquis, le roi est près à céder la main de sa fille en échange de ce somptueux cheval. Mais le frère de la princesse Firouz Schah ne l'entend pas de cette oreille et enfourne avec une aisance particulière le cheval avant de disparaître à la vue de tous. Il atterrit alors quelques minutes plus tard près d'un magnifique palais où réside une princesse digne des merveilles que recèle ce palais. Très vite, ils éprouvent des sentiments l'un pour l'autre... Mais l'histoire n'est pas finie et l'avenir leur réserve encore beaucoup de surprises...
Une très belle histoire qu'il est bon de lire et de relire, surtout en cette période de fête où le rêve et la magie enchantent petits et grands.
Un extrait :
"Cette demande donna lieu au prince de prendre l'occasion de raconter au sultan son père l'embarras et le danger où il s'était trouvé, après que le cheval l'eut enlevé dans l'air, de quelle manière il s'en était tiré, et comment il était arrivé au palais de la princesse de Bengale ; la bonne réception qu'elle lui avait faite ; le motif qui l'avait obligé de faire avec elle un plus long séjour qu'il ne devait, et la complaisance qu'il avait eue de ne pas la désobliger, jusqu'à obtenir d'elle enfin de venir en Perse avec lui, après avoir promis de l'épouser. "Et Sire, ajouta le prince en achevant, après lui avoir promis en même temps que vous ne me refuseriez pas votre consentement, je viens de l'amener avec moi sur le cheval de l'Indien. Elle attend dans un des palais de plaisance de Votre Majesté, où je l'ai laissé, que j'aille lui annoncer que je ne lui en ai pas fait la promesse en vain. " A ces paroles, le prince se prosterna devant le sultan son père pour le fléchir ; mais le sultan l'en empêcha, le retint, et, en l'embrassant une seconde fois : "Mon fils, dit-il, non seulement je consens à votre mariage avec la princesse de Bengale, je veux même aller au devant d'elle en personne, la remercier de l'obligation que je lui ai en mon particulier, l'amener dans mon palais, et célébrer ses noces dès aujourd'hui." Ainsi le sultan, après avoir donné les ordres pour l'entrée qu'il voulait faire à la princesse de Bengale, ordonna que l'on quittât l'habit de deuil et que les réjouissances commençassent par le concert des timbales, des trompettes et des tambours, avec les autres instruments guerriers ; il commanda qu'on allât faire sortir l'Indien de prison, et qu'on lui amenât. L'Indien lui fut amené ; et, quand on le lui eut présenté : "Je m'étais assuré de ta personne, lui dit le sultan, afin que ta vie, qui cependant n'eût pas été une victime suffisante, ni à ma colère, ni à ma douleur, me répondit de celle du prince mon fils. Rends grâces à Dieu de ce que je l'ai retrouvé."
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