La dernière je l'espère!

Canari n’est toujours pas parvenue à mettre la main sur son petit frère. Retrouver ce dernier est primordial car il se trouve être le lien entre les hommes et les dieux. Sans lui, les dieux tomberaient dans l’oubli et les hommes seraient livrés à eux-mêmes. Mais les fanatiques religieux veillent et ne songent qu’à s’émanciper de l’autorité divine. La mort de l’enfant serait providentielle…

Ce deuxième tome est aussi riche en rebondissements que le premier et pourtant tout aussi terne. Deux mondes parallèles se côtoient et finissent par se rencontrer. Certains personnages non contents d’être superficiels sont des plus agaçants. Un des personnages principaux notamment.

Crisse en appelle une fois de trop à ce qui a fait la réussite de ses précédentes séries : succubes, héroïnes aux formes avantageuses, guerriers tout en muscles, petits êtres protecteurs des forêts et animaux totems majestueux. La dose a été légèrement forcée sur le graphisme qui se veut dynamique mais qui perd aussi en lisibilité. L’humour potache ne vient pas aider. Davantage de sobriété n’aurait pas nui. Trop de castagne, pas assez de suspens, trop de couleurs,…Une impression de réchauffé se dégage définitivement de cette série.

• 

  La dernière vague [Texte imprimé] scénario, Didier Crisse dessin & couleurs, Carlos Meglia

  de Crisse, Meglia, Carlos (Illustrateur)
  Soleil
  ISBN : 9782849467817 ; 8,17 € ; 19/04/2007 ; 47 p. ; Album

  Go Amazon