Un shôjo qui dans la forme reste vraiment classique, et pourtant, on en redemande !

C’est donc un vrai tour de force que réalise Aya Nakahara, puisqu’elle réussit à faire du neuf avec du vieux… Petite explication : les dessins sont ronds, très colorés, ils sont superbes et différent surtout par les grimaces délirantes que font régulièrement les personnages. Certaines têtes de Risa sont à mourir de rire !

La mise en page est assez recherchée comme dans la plupart des shôjos mais pas compliquée non plus. Cependant, si les dessins ne sont pas à baver, ils sont drôles et les vêtements sont pour une fois détaillés-on a vraiment l’impression qu’ils ne se changent pas qu’une fois par an !

Les personnages : en créant des sortes d’anti-héros, l’auteur réussit à adhérer le public, car on se sent plutôt proche d’eux.
Atsushi n’est pas le super-trop-fort héros des mangas, il est populaire mais il est presque naïf- l’auteur prend un malin plaisir à le ridiculiser en le faisant comprendre trois millions d’années plus tard quelque chose qui aurait dû lui être tout à fait évident. Risa aussi n’est pas irréprochable, elle n’est pas timide mais au contraire a une forte personnalité et il lui est même parfois reproché de n’être pas assez féminine. Cependant leur gros point fort est leur humour, et les voir se disputer à longueur de temps devient jubilatoire !

Si je devais emmettre des critiques, ils concerneraient les derniers tomes : l'auteur semble tourner en rond depuis quelques tomes, pour une raison que vous connaîtrez si vous lisez la série. Les personnages secondaires sont bien décrits, certes, mais certains évènements ne sont pas crédibles. Exemple ? Risa décide de devenir styliste, pourtant, quelques pages avant, elle se métamorphose le temps d'une page en étant mieux habillée. Assez illogique. Pourtant, un manga toujours aussi bon. A suivre dans sa dernière ligne droite.