Life, Tome 1 : de Keiko Suenobu
Catégorie(s) : Bande dessinée => Manga
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Comment survivre ?!
Dans l'espoir de rester avec sa meilleure amie, Ayumi décide de s'inscrire au même lycée qu'elle. Mais, le concours d'entrée de l'école ne permet pas à l'amie d'Ayuni d'entrer dans cet établissement.
Ayumi espère alors se créer une toute autre vie, avec de nouveaux amis...
Mais la vie n'est pas aussi simple qu'elle ne l'imaginait et Ayumu devient très vite l' "ijime" de la classe, alors qu'un garçon qu'elle connait devient son bourreau, ou plus précisément stalker. Entre les coups et tentatives de viols, Ayumu ne sait plus comment s'en sortir et pense de plus en plus à la mort.
Ce shojo aborde des aspects profonds de l'adolescence comme l'automutilation, le rejet ou le viol.Il montre la détresse que peuvent ressentir certains adolescents dans l'indifférence totale. Ayumi, élève timide et candide, cherche à trouver sa place dans ce monde et ce n'est pas toujours évident...
Des dessins sobres, mais élégants qui font ressortir toute la dramaturgie de l'histoire.
A lire, mais on n'en ressort pas totalement indemne
Les éditions
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Life [Texte imprimé] Keiko Suenobu
de Suenobu, Keiko
Kurokawa / Collection dirigée par Grégoire Hellot
ISBN : 9782351422960 ; 18,00 € ; 11/09/2008 ; 200 p. ; Broché
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Critique de la société japonaise...
Critique de Alis Galieno (, Inscrite le 18 juin 2009, 31 ans) - 19 juin 2009
Loin des shôjos stéréotypés- on ne voit pas l'ombre d'une histoire d'amour- on peut presque dire que c'est un seinen tant les souffrances que subit l'héroïne sont dures. Chaque nouvelle souffrance peut paraître irréaliste et pourtant, le tout semble si juste, tout simplement parce que loin d'être une hyperbole de la douleur, ces brimades existent bel et bien. Chaque personnage est travaillé, possédant une double facette, pour le pire le plus souvent.
Les couvertures ne sont pas belles, loin de là, mais ne vous attendez pas à des somptueuses planches, même si certaines sont très originales : le graphisme est néanmoins suffisants pour nous faire ressentir les émotions. Les décors ne sont pas très présents, normal pour un shôjo, mais certains lieux, tels le lac du tome 2, sont très beaux. L'intérêt du titre n'est pas là.
Au delà de l'automutilation, il y a surtout une histoire d'amitié et d'acceptation dans la société. Car chaque tome enfonce un peu plus l'héroïne dans sa crainte des autres, mais en même temps, elle est de moins en moins fragile. Ne vous attendez pas à une héroïne qui se bat dès le premier tome : c'est son côté humain qui fait sa force. Ainsi que son plus grand défaut, car à force de chercher des relations idylliques avec les autres, Ayumu va de désillusion en désillusion.
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