La fenêtre jaune de Serge Brussolo

La fenêtre jaune de Serge Brussolo

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Kikounette, le 23 juillet 2008 (Nîmes, Inscrite le 15 mai 2003, 52 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (14 482ème position).
Visites : 5 405 

Très bien comme d'habitude avec BRUSSOLO...

Délirant comme d'habitude avec BRUSSOLO... Suspense, angoisse, atmosphère étouffante, une histoire folle.
BRUSSOLO s'inspire, comme toujours, de nos pensées les plus malsaines, nos doutes, nos espoirs, nos petites manies.
Ici jusqu'où peut-on aller pour conserver une éternelle jeunesse. Mais à quel prix ?
Venez faire connaissance avec Cassie, à la recherche de son frère et de son petit ami mystérieusement disparus en plein désert..
A lire. Merci Monsieur BRUSSOLO

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Vers l'infini et au-delà !

7 étoiles

Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 18 juillet 2012

Comme le dit ArzaK dans sa critique, il s'agit bien plus d'un roman d'anticipation que d'un thriller. Il s'agit d'un roman à la construction efficace, avec un clin d'oeil à la production jeunesse de l'auteur à la fin. On peut dire qu'il se structure en 3 parties. Tout d'abord une approche de l'histoire que j'ai trouvée un peu laborieuse. La 2ème partie est entre l'utopie et la dystopie. Et quand on est dans la création d'un monde clos et intrigant, on peut faire confiance à l'auteur. J'ai beaucoup aimé cette partie qui nous plonge dans un monde revenu artificiellement dans les années 40, avec moult détails sur le mode de vie. La question de "comment vivre dans un lieu clos" est traitée de façon intéressante ; c'est d'ailleurs un thème cher à l'auteur. La 3ème partie est plus classique (détraquement de l'utopie et résolution), avec une fin un peu attendue, mais soit.
Au final, une lecteur très plaisante, même si cette "Fenêtre jaune" n'est pas le meilleur roman de l'auteur.

Jusqu'où la quête de la jeunesse éternelle peut mener

8 étoiles

Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 31 août 2011

A l'amorce de ce roman que l'on m'a offert, j'ai d'abord été plutôt dubitative. J'avais l'impression que c'était une histoire d'extra-terrestres et ce n'est pas forcément ce que je préfère.

Mais en avançant dans le livre, j'ai découvert que ce n'était pas du tout le cas.

Cette histoire de société recluse dans un engin volant dans le but de garder la jeunesse éternelle, m'a passionnée. Comme dans le commentaire précédent, j'ai regretté que le roman se finisse si vite.

De plus, j'ai été très heureuse de découvrir Serge Brussolo en version "pour adultes", moi qui ai grandi avec son héroïne "Peggy Sue" !

Faux thriller, vraie science-fiction

9 étoiles

Critique de ArzaK (, Inscrit le 19 janvier 2004, 46 ans) - 25 septembre 2008

Absurdement présenté comme un « thriller » par son éditeur, « La fenêtre jaune » est en fait un passionnant roman de science-fiction qui aurait pu trouver sa place au milieu des romans que Brussolo a écrits pour la collection Anticipation de Fleuve Noir dans les années 80. Un texte court et efficace, mais qui a aussi l’intelligence de décrire avec assez de détails tout un système complexe tout droit sorti d’un imaginaire débridé sans limites évidentes. Certains des commentateurs précédents semblent avoir été insatisfaits de la « rapidité » avec laquelle le roman se termine. Pour ma part, même si je regrette cette rapidité, car ce roman fait partie de ceux qu’on a envie de lire plus longtemps (les bons romans sont toujours trop courts), je ne trouve pas du tout cette fin mauvaise. L’auteur se permet même au tout dernier chapitre un clin d’œil et un magnifique pont vers son œuvre destinée à la jeunesse. Ce qui est déjà présent en filigrane dans le reste du roman car Cassie, l’héroïne de « La fenêtre jaune » est romancière pour enfants. D’ailleurs, je m’amuse à percevoir dans ce roman plus d’une confidence de l’auteur sur son statut d’écrivain pour enfants, la manière dont cela est généralement perçu par les adultes et son rapport avec ses jeunes lecteurs qui n’est forcément pas sans lien avec la rapport particulier qu’entretient Brussolo avec l’enfance en général et la sienne en particulier. Seul ceux qui auront terminé « La fenêtre jaune » comprendront ce qui suit : il y a de l’émotion quand Cassie voit sous ses yeux grandir de manière accélérée ceux à qui elle a raconté des histoires… J’ai dans l’idée que Brussolo rêverait aussi que ses jeunes lecteurs restent des enfants avec leur capacité d’émerveillement non encore entachée par la rationalité des adultes… Dernière chose, ce roman m’a remis en mémoire un grand roman de la science-fiction anglaise, « Le monde inverti » de Christopher Priest. Je ne sais pas si ce dernier a inspiré Brussolo, mais une analyse combinée en profondeur des deux romans, de leur mécanique narrative serait plus qu’intéressante. D’une certaine manière « La fenêtre jaune » est le récit inverse de celui du monde inverti. Le premier raconte l’histoire d’un personnage qui entre dans un « vaisseau », un monde clos en mouvement… dans l’autre on racontait l’histoire de quelqu’un né à l’intérieur de « vaisseau » qui découvrait le monde extérieur… A l’instar de son hypothétique modèle, ou de son roman frère involontaire, « La fenêtre jaune » est un roman absolument passionnant qu’il est très difficile de ne pas lire d’une traite.

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