La mort spectacle - Enquête sur l'«horreur-réalité» de Maria Michela Marzano

La mort spectacle - Enquête sur l'«horreur-réalité» de Maria Michela Marzano

Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Economie, politique, sociologie et actualités

Critiqué par Saint-Germain-des-Prés, le 22 avril 2008 (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans)
La note : 5 étoiles
Visites : 2 760 

Loupé

Si l’on ne peut qu’applaudir l’intention de Michela Marzano de nous alerter sur ce qu’elle nomme « l’horreur-réalité », on ne peut également que regretter la façon dont elle traite ce sujet.

Tout d’abord, de quoi s’agit-il ? Il est question de la prolifération de scènes accessibles sur Internet mettant en scène des exécutions capitales, officielles (celle de Saddam Hussein, par exemple) ou criminelles (le fait de terroristes, par exemple), des viols, des passages à tabac, … , faisant de la violence un spectacle dont certains se délectent. La visualisation de ces scènes est libre et d’un accès scandaleusement aisé. Ce qui signifie notamment qu’en faisant une recherche anodine, l’internaute peut être brutalement confronté à de telles images sans l’avoir cherché. Quand on voit le nombre impressionnant de visites que connaissent ces sites, il y a de quoi être perturbé…

Donc, oui, l’auteur fait presque œuvre de salubrité publique en se penchant sur cette dérive d’Internet. Par contre, sa façon de la traiter m’a dérangée. En effet, Marzano expose en détails de multiples exemples des scènes dont elle critique justement la diffusion visuelle. Paradoxal, voire contradictoire. Quant à l’analyse du phénomène, elle est rudimentaire et laisse le lecteur sur sa faim.

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

Pas de série ou de livres liés.   Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

Forums: La mort spectacle - Enquête sur l'«horreur-réalité»

Il n'y a pas encore de discussion autour de "La mort spectacle - Enquête sur l'«horreur-réalité»".