Le cycle des Dieux, tome 3 : Le mystère des Dieux de Bernard Werber
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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Jamais déçu par Bernard
Faut-il se fier aux avis des amis d'un écrivain? Eliette Abécassis est une copine de Bernard Werber, et elle a commenté ainsi le dernier livre de cet auteur: " Un véritable visionnaire, inventeur d'un genre littéraire qui n'appartient qu'à lui, entre science-fiction, fantastique, thriller et livre de sagesse. Une oeuvre en avance sur son temps..."
Eh bien, je l'avoue, après la lecture de ce dernier opus de la trilogie des Dieux, j'approuve sans réserve cette opinion. Les accros à l'univers de Bernard Werber ont suivi depuis des années l'odyssée de Michael Pinson, ancien médecin-anethésiste, ancien ange, et élève-dieu depuis la terre jusqu'à l'île d'Aeden. Michael va de l'avant, toujours un peu plus loin dans une quête de l'infini aux allures d'épopée, jusqu'à l'ultime mystère, celui caché derrière Zeus, le Créateur. On peut lire ce livre, comme le fait remarquer Eliette Abécassis à plusieurs niveaux, comme une fiction agréable, dans laquelle on ne s'ennuie pas une minute, mais aussi comme un roman que j'ose qualifier d'initiatique, aussi galvaudée qu'en soit cette appellation. Michael est un dieu prévenant et gentil pour l'univers dont il a la charge, mais des circonstances indépendantes de sa volonté le feront défaillir dans son travail, laissant sa brillante culture delphinienne seule face aux assauts des autres peuples. L'auteur profite de l'occasion pour nous offrir un résumé saisissant de l'histoire de l'humanité et de nombreuses réflexions philosophiques sur la nature humaine, sur le mal et la souffrance. Superbe. Bernard Werber est un auteur de génie, snobé par les critiques, qui comme chacun sait sont des messieurs sérieux et austères, mais adoré par un public enthousiaste. Et si c'était le public qui avait raison?
Les éditions
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Le mystère des dieux [Texte imprimé], roman Bernard Werber
de Werber, Bernard
Albin Michel / LITT.GENERALE
ISBN : 9782226179791 ; 23,20 € ; 03/10/2007 ; 475 p. ; Broché
Les livres liés
- Le Cycle des Dieux, Tome 1 : Nous, les Dieux
- Le cycle des Dieux, tome 2 : Le souffle des dieux
- Le cycle des Dieux, tome 3 : Le mystère des Dieux
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Les critiques éclairs (16)
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Mystères sur mystères qui déçoit...
Critique de Portax (, Inscrit le 14 décembre 2012, 33 ans) - 24 décembre 2012
Ensuite l'histoire au début était pas mal, on arrivait directement en final des cours, où Michael échoue et finit par commettre un meurtre qui le conduira directement au châtiment de devenir un immortel parmi les mortels, donc vivre sur terre 18... mais à partir de là je me suis ennuyé, encore des longueurs, je m’attendais pas à ça et franchement on sent que l'histoire est bâclée car après il revient dans le monde des dieux et découvre le dernier mystère, enfin d'où ce mystère annoncera qui a encore un autre mystère etc.
Enfin ça reste original mais c'était pas du niveau de Bernard comme je m’attendais, mais en revenant sur d'autres cycles qu'il avait écrit, je trouve qu'il a beaucoup de mal à conclure ces histoires d'où même la fameuse trilogie des fourmis...
Le Mystère des Dieux
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 6 août 2011
Décevant
Critique de Snake (, Inscrit le 2 février 2011, 41 ans) - 3 février 2011
Les allusions ne sont absolument pas subtiles contrairement à ce que l'auteur tente de faire croire. Sans compter en filigrane ce parti pris douteux du peuple dauphin = "le plus beau, le plus persécuté parce que le plus intelligent alors que tous les autres sont des barbares" (çà vous rappelle pas une certaine religion?).
La fin est digne d'une histoire de la bande à Picsou ce qui n'est que la signature d'un manque de travail évident et d'une recherche de l'intérêt commercial.
En gros le slogan c'est "Regardez les gens, c'est tout simple j'ai enlevé tous les mots compliqués, vous aussi vous avez accès à la culture". Culture avec parti pris, interprétations scientifiques placardées comme vérités d'évangile (si vous n'êtes pas d'accord c'est que vous êtes tels le romain persécutant les premiers chrétiens).
Bref manque de rigueur, de style ,de travail çà fait beaucoup de choses en moins pour en faire autre chose qu'un livre de plage qui ravira votre enfant entre 2 Pif gadget.
Excellent
Critique de Wiskiki (, Inscrite le 28 janvier 2010, 36 ans) - 28 janvier 2010
Bref, un excellent livre, j'étais très découragée quand j'ai lu les critiques, mais au final... Comme quoi, faut pas se fier aux autres, tout le monde est différent.
Merci Bernard Werber
Une fin étonnante
Critique de Vero911 (, Inscrite le 23 janvier 2010, 37 ans) - 27 janvier 2010
une fin géniale
Critique de Soup34 (, Inscrit le 30 septembre 2007, 44 ans) - 17 janvier 2010
En revanche j'ai lu les cinquante dernières pages d'une traite, la fin est réellement bien trouvée et j'ai retrouvé là l'esprit et le niveau de conscience de Werber, à tel point que je conseillerai ce livre ne serait-ce que pour la fin qui est vraiment magique et très philosophique.
Mais Mr Werber, essayez quand même de rendre TOUT le livre intéressant la prochaine fois.
Partagée
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 1 septembre 2009
Partagée, parce que jusqu’aux dernières pages (les 10 dernières à peu près) j’ai été très déçue par ce dernier opus.
En effet dès le début, la même histoire est répétée sur des dizaines de pages, un peu comme si elle était vue sous un autre angle à chaque fois. Michael Pinson, personnage principal depuis le premier tome, les Thanatonautes, a tout les privilèges, accordés non seulement par l’écrivain mais aussi au sein même du livre. C’est toujours lui qui a tous les droits, et c’est toujours lui le meilleur, celui qui prend les meilleurs choix, le seul à pouvoir comprendre l’histoire.
Car l’histoire ne s’enchaine pas aussi bien que ce à quoi Werber nous a habitué ; dans les précédents ouvrages, on pouvait observer les moindres recoins de l’imagination de l’auteur. Dans le Mystère des dieux, on a souvent l’impression que le travail est bâclé.
Depuis toujours, et particulièrement après la sortie du Papillon des étoiles, Werber est bien loin d’être le chouchou des critiques littéraires. On reprochait à ce dernier de refaire encore et toujours la même chose, d’aborder les même thèmes, les même personnages. Pourtant le Papillon des étoiles m’avait assez convaincu.
Mais cette fois, je suis les critiques.
D’ailleurs Werber a mis en avant ces critiques ; Michael Pinson s’incarne dans sa vie d’écrivain, et si le nom est différent, on sent une forte ressemblance, ce qui laisse penser un certain pédantisme et égocentrisme de Bernard Werber. Décevant.
Les habitués des romans de Werber (je les ai moi-même tous lus) savent et souvent apprécient le fait que l’écrivain enrichisse son récit d’extrait d’une certaine “encyclopédie” (là aussi le terme est assez pompeux) dont il est lui même l’auteur. En règle général, ces extraits, souvent historiques, mythologiques ou scientifiques, concordent parfaitement avec ce qui est dit dans le récit juste avant ou après. Mais dans le mystère des dieux, c’est souvent loin d’être le cas, et là encore, c’est décevant.
Je ne peux malheureusement pas trop préciser ma critique, parce qu’elle révèlerait le fil du récit, et ce ne serait pas sympa vis-a-vis du lecteur qui n’a pas encore commencé ou achevé le bouquin.
Mais je dois quand même préciser que j’ai enfin été ravie, et que j’ai eu le sentiment de retrouver l’écrivain que j’apprécie, une fois arrivée vers la 460ème pages du livre (qui en compte environ 475). Soulagements. Agréable surprise, après des passages encore plus décevants : on a à peine le temps de trouver l’histoire intéressante qu’elle bascule complètement, sans véritable justification. Et tout se déroule en accéléré. Alors que dans chaque roman on découvrait un à un la signification de chaque chiffre (0,1,2, 3 etc…), dans celui-ci, on en découvre beaucoup, beaucoup trop pour ne pas ressentir cette impression de travail bâclé.
Bref, je suis sans doute un peu trop sévère avec Werber, mais il est tellement rare que des écrivains imaginatifs utilisent la science pour écrire des romans qu’on a le droit de les admirer et d’être déçus parfois. Ceci dit, Le mystère des dieux (et surtout les précédents opus) reste un livre agréable.
Tiré en longueur
Critique de Soldatdeplomb4 (Nancy, Inscrit le 28 février 2008, 35 ans) - 21 novembre 2008
la voila la vraie fin de MONSIEUR PINSON
Critique de LecteurBêta (, Inscrit le 22 juillet 2008, 48 ans) - 23 juillet 2008
Ce dernier chapitre est simplement à la hauteur des autres, c'est à dire tout simplement énorme. On prend une nouvelle fois plaisir à s'immerger dans le monde complètement ahurissant de Bernard Werber. Et comme à son habitude, il réussit toujours à nous faire réfléchir sur notre bonne vieille société, à savoir ce qu'elle aurait pu être si... et si... et si....
Et pour ceux qui se demandent encore quelle fin peut prendre cette oeuvre, et bien ils ne seront pas déçus et pourront réfléchir à la question: l'homme a créé Dieu à son image ou l'inverse.
Un petit point négatif malgré tout (mais qui n'existe QUE dans MON interprétation du roman), c'est de ne pas avoir fait assez preuve de retenue concernant l'image donnée par la civilisation de M.PINSON : celle d'une civilisation ouverte, pacifique et compréhensive et "comparée" implicitement à une religion bien réelle celle-là.
En dehors de ce détail, c'est simplement génial.
Du foutage de gueule commercial...
Critique de Gooneur (TOULOUSE, Inscrit le 14 janvier 2008, 40 ans) - 24 juin 2008
Le verre à moitié vide.
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 12 mai 2008
Le récit est bien ficelé, la lecture est agréable et le héros toujours attachant. Impossible toutefois de négliger l'intrigue qui se répète et tourne en rond, les incohérences qui plombent le récit et les astuces scénaristiques grosses comme des cables.
Enfin la déception se poursuit avec le terme de la saga où la surprise manque de cachet et laisse un certain manque au lecteur.
C'est l'histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide... sauf qu'ici on dira à moitié vide.
j'ai trouvé mieux ailleurs !
Critique de Sybilène (40) (Capbreton, Inscrite le 4 avril 2008, 53 ans) - 4 avril 2008
Le mystère du succès Weber?: c'est bien là le mystère !
Werber nous arnaque de plus en plus.
Critique de Suspicious Character (, Inscrit le 18 mars 2008, 39 ans) - 4 avril 2008
On part avec "Les Thanatonautes" à l'idée originale mais au résultat très long et ennuyant, on continue avec "L'Empire des anges" à l'intérêt limité si ce n'est de faire plaisir aux fans du premier. On se dit - c'est bon, le dernier livre de la trilogie arrive. Et qu'est-ce que l'on apprend? Qu'il sera divisé en trois parties! On veut nous arnaquer? Trois livres intéressants tout de même, mais qui présentent des longueurs à donner envie de refermer le livre. Quel intérêt d'expliquer l'histoire de l'humanité en changeant simplement les noms? Et quelles horreur et sueur froide quand l'histoire recommence de nouveau dans "Le Mystère des Dieux"!
Et ce dénouement infame qui répond à notre question : oui, on m'a arnaqué!
Ce qui est appréciable chez Werber, et qui fait son style, ce sont ces petites miscellanées, ces anecdotes : originales, intriguantes et parfois surprenantes. Mais là encore arnaque, puisqu'on les retrouve dans la plupart de ses livres. Et là le sentiment de machine commerciale, c'est quand on se dit "déjà vu".
D'autre part, on a de quoi s'énerver quand on paye à prix d'or des livres de 110 pages imprimés en grosses lettres.
décevant...
Critique de -Moi- (, Inscrit le 13 mars 2008, 43 ans) - 14 mars 2008
Dommage, le concept initial était très courageux, et le tout premier roman, "les thanatonautes", fort réussi...
Peu mieux faire
Critique de Lurbeltz (, Inscrit le 15 novembre 2007, 54 ans) - 15 novembre 2007
Ensuite, disons-le, tous les romans qui ont suivi étaient... moins bien... Par rapport aux Fourmis. Aujourd'hui on attend quelque chose de Werber, et il a fait tellement bien avec son premier roman que forcément le challenge de renouveler un tel chef-d'oeuvre semble assez difficile.
le cycle des dieux fait suite au roman "Les Thanatonautes" et au cycle des anges. Au niveau de l'écriture il se présente comme "les foumis" avec de courts chapitres entrecoupées de "l'encyclopédie du savoir relatif et absolu" d 'Edmond Wells. J'attend toujours ces petites notes avec beaucoup d'impatience car on apprend toujours quelque chose en relation avec la narration.
Avec la fin du cycle, on s'attendait à une fin décapante, surprenante. En fait, je reste un peu sur ma faim. Ainsi se termine le cycle ? Bon ! Pourquoi pas !
Allez, ce cher Werber, qui aime tant se comparer, ou disons faire référence à Barjavel, Jules Verne, Alexandre Dumas et Pierre Boulle, maintenant, il faut qu'il fasse autre chose. Il lui faut prendre des risques et qu'il écrive maintenant quelque chose de différent.
Je crois qu' en fait je suis un peu déçu de ces deux cycles qui ont traînés en longueur à mon goût. Et puis comme les romans de Werber n'ont aucun style, il faut qu'il compense par une histoire super costaude et la surprise totale comme dans "Les fourmis"
De Werber, je conseille surtout le cycle des fourmis, Le père de nos pères et l'ultime secret.
D'autres critiques sur : http://xiberoa.blogspot.com
Aaaarghh !!! Noooon ! Pas d'accord avec l'avis ci-dessus ! Mais pas du tout !!!
Critique de Marc Florian (, Inscrit le 9 mai 2007, 55 ans) - 2 novembre 2007
Après avoir rencontré Zeus au sommet de la montagne d'Aeden, Michael Pinson retrouve sa classe d'élèves dieux pour la partie finale. Ayant échoué à cet examen, il commet l'irréparable : tuer un autre élève dieu.
Condamné au pire châtiment, redevenir un mortel, il va connaître les affres de vivre une vie normale avec la perspective qu'offre le savoir divin. Pourtant, l'épreuve s'avère moins dure qu'il ne le redoutait. Sur Terre 18, il rencontre le grand amour et s'aperçoit que, même mortel, on peut changer beaucoup de choses dans l'univers.
Michael Pinson ne pourra pourtant pas aller au bout de cette expérience nouvelle car l'appel d'Aeden résonne à nouveau. Son ami le professeur Edmond Wells et Aphrodite, la déesse de l'amour, l'appellent pour la dernière grande odyssée, celle qui le mènera au sommet de la deuxième montagne, jusqu'au Créateur.
Il va connaître enfin le Grand Secret de l'Univers.
Mon avis :
La fin de la Saga
Et en ce qui me concerne, ce pourrait bien être la fin de la Saga Werber. En effet, je pense avoir lu tous ses livres, sauf l’espèce de catalogue pour le film ‘Nos amis les terriens’ et si le Papillon des étoiles m’a profondément déçu, je dirai que l’Olympe selon Werber abonde en mites (non, ce n’est pas une faute d’orthographe, c’est exprès ;) ) de toutes sortes.
Le style est certes facile à lire et coule comme du petit lait, mais la trame est usée jusqu’à la corde à force d’avoir servi et le lait commence à cailler un peu sur les bords. A nouveau, on nous ressert la théorie des chiffres, les rats dominateur, autonome et souffre-douleur, le monde que l’on recrée, l’encyclopédie de l’inutilité relative et absolue, les poncifs. Si je suis si amer, c’est parce que j’attendais beaucoup de ce livre. Depuis les Thanatonautes, j’étais émerveillé par une imagination que je trouvais débordante. L’Empire des Anges m’avait ensuite ébloui, Nous les dieux, scotché et Le souffle des dieux interpellé. Mais cette fois-ci, non, la (deuxième) montagne accouche d’une souris.
Comme le dit le synopsis de l’éditeur, Michael Pinson est réincarné en terrien. Je me dois d’admettre que certaines trouvailles sont très bonnes mais ce qui m’a dérangé au plus haut point et ce n’est qu’une petite révélation, il y a tout ce qui gravite autour : devinez en quoi il se réincarne ? En écrivain qui écrit un livre intitulé ‘Le royaume des dieux’ et qui va contribuer à la création d’un jeu vidéo du même nom, qui permettra aux humains de deviner ce qui peut se passer en Aeden. Si cela ne sent pas la publicité… De plus, cet auteur réincarné, qui écrit le matin, rédige une nouvelle par jour et a, bien sûr, lu des livres tels que Les enfants d’Eve ou d’autres œuvres de BW, prétend donner des leçons de vie. Après tout, pourquoi pas, cela pourrait faire partie du jeu, mais c’est présenté de façon si grosse que l’on sent l’auteur vraiment convaincu.
Au fur et à mesure, tout ce passage m’a vraiment fait penser à de la propagande pure et simple. L’écrivain se complaît à dire que ceux qui le critiquent sont des auteurs ratés et va jusqu’à dire « Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ceci que les imbéciles sont tous ligués contre lui ». Lorsque cette phrase sort de la bouche d’une personne qui semble, justement, avoir beaucoup de détracteurs… ne serait-ce pas une façon indirecte de régler ses comptes ? Et si je n’ai pas lu maintes fois dans ces pages que beaucoup de gens ont commencé à lire grâce à lui, ce n’est certes pas de sa faute. J’extrapole peut-être exagérément, mais le parallèle entre BW lui-même et la réincarnation de Michael Pinson est vraiment trop flagrant. Et bien sûr, cela n’apporte absolument rien de nouveau pour ceux et celles qui ont lu les autres livres ou quelques articles sur l’auteur. Donc : un profond ennui.
Idem pour certains jeux sur Aeden, où l’histoire de Terre 18, si proche de la nôtre, me fait penser à un récapitulatif de mes manuels scolaires. Tout cela m’a semblé du pur remplissage. Ainsi, je me demande si on n’aurait pas une page ou deux en moins en supprimant toutes les occurrences de la maxime ‘ce n’est pas parce qu’ils sont plusieurs à avoir tort qu’ils ont raison’. L’auteur nous ressasse sans arrêt qu’il ne faut pas prendre la société pour argent comptant, mais il le fait au travers de phrases toutes faites à prendre… pour argent comptant.
Et le final… je m’attendais à l’apothéose, à la cerise sur le gâteau, mais je n’ai eu droit qu’à un soufflé qui, non content de se dégonfler, dégouline le long des parois du four. Ridicule ! 5 livres, des milliers de pages et plusieurs années, dont une en suspens, pour arriver à cela ? Le dialogue de la fin est bien pensé, mais la révélation en elle-même est loin de répondre aux attentes suscitées par un auteur qui s’attaque à la déité elle-même. En terminant ce livre, je me suis dit ‘Ça finit comme un bouquin pour gosses’. D’ailleurs, un conseil : ne faites pas comme moi et ne regardez pas la dernière page afin d’en connaître le nombre : vous tomberez sur un mot qui vous gâchera la surprise. Ne le faites pas et peut-être aurez-vous au moins un sentiment d’inattendu. Mais l’inattendu ne signifie pas nécessairement que la surprise est agréable ou originale. Imaginez-vous sur le début des montagnes russes : ça monte, ça monte, ça monte… clic ! un arrêt et puis zouuuuu ! ça desceeeeeend !!! Mais boum ! y a un mur au bout et splash ! Vous vous écrasez dessus. C’est cet effet que m’a procuré la fin du livre. Et flûte ! Tout ça pour ça ! Si j’avais su, j’aurais attendu le Poche, histoire de ne pas gaspiller les 25 euros que m’a coûtés ce bouquin.
D’après ce que j’ai lu, BW se targue de connaître les bonnes recettes pour faire un best-seller, mais à force de toujours manger les mêmes plats, on finit par se lasser. J’attendrai de voir les critiques de son prochain livre avant de l’acheter.
En conclusion, je dirais que Le mystère des dieux m’a profondément déçu par son côté répétitif et ‘autoflagorneur’ de l’auteur qui me semble y faire l’apologie de lui-même et de sa façon de penser. J’ai eu le sentiment que ce livre s’écartait du côté science-fiction pour glisser vers le traité philosophique alors que je souhaitais lire la fin d’une saga d’aventure. Quant à la révélation, je l’ai trouvée bien en deçà des attentes suscitées par les livres précédents.
Ceci dit, ce n'est que mon avis personnel et BW doit avoir autant d'admirateurs inconditionnels que de détracteurs.
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