La vie interdite de Didier Van Cauwelaert

La vie interdite de Didier Van Cauwelaert

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Darius, le 27 août 2001 (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 16 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (3 502ème position).
Visites : 12 076  (depuis Novembre 2007)

Une vie après la mort ?

Ce roman est pour le moins désarçonnant. Il débute par la mort de l'auteur...
Contrairement à ce que d'autres ont déjà écrit sur cet état intermédiaire qui suit immédiatement la mort physique et où le sujet revoit défiler toute sa vie, Jacques Lormeau, le héros défunt, anarchiste à ses heures, quincaillier de son état, aquarelliste méconnu dans ses loisirs, va s'évertuer à deviner la personne qui le trouvera le premier dans cet état tout en augurant des réactions de son entourage...
Pendant tout le récit (373 pages !), il va essayer de trouver sa place, tout d'abord parmi les vivants qu’il connaît (sa femme, son fils, son père, ses amis, le vieil Alphonse qui l’a élevé), puis parmi les morts qui tardent à l'accepter dans leurs rangs, et enfin il trouvera la paix, ayant transmis ses dons d’aquarelliste à un autiste qui échappera ainsi au placement en institution psychiatrique envisagé par ses parents..
Cet état intermédiaire va lui permettre de voyager dans l'espace et le temps. Tout ce qu’il a toujours voulu savoir sur le passé des autres.

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Du fantastique sans tralala!

8 étoiles

Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 15 août 2010

L'ennui avec Cauwelaert c'est qu'il appâte avec l'inconnu mais qu'il n'approfondit pas le sujet. C'est pour lui juste un point de départ pour développer des idées en décalage avec la réalité. A lire pour le style très bon de cet auteur.

Pas aimé... Un peu mou

3 étoiles

Critique de Benoit00770 (, Inscrit le 25 juillet 2006, 35 ans) - 30 août 2008

Chacun son avis mais pour ma part je n'ai pas aimé ce livre... Je ne trouve pas vraiment d'intérêt, je me suis accroché pour le finir et en fin de compte je trouve qu'il ne raconte rien de vraiment bien important, ou qui attire un lecteur, ou plutôt qui m'attire...

Je l'ai lu par le sentiment que m'a laissé "Corps Etranger" du même auteur, mais j'ai été déçu par celui-ci... Dommage...

Outre tombe.

5 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 30 septembre 2007

« Je suis mort à sept heures du matin. Il est huit heures vingt huit sur l’écran du radio-réveil, et personne ne s’en est encore rendu compte. Le roman sur lequel je me suis endormi hier soir s’est refermé autour de mon pouce. »

Dès la première ligne, le ton est donné. L’auteur vient de mourir et son âme surplombe son enveloppe charnelle, quelque part au-dessus du réfrigérateur, observatrice incrédule et fort mal informée, semble-t-il, des conditions de « l’après-vie », de « l’après-mort » plutôt ! (avis en passant au régisseur des âmes là-haut : soigner l’accueil et mettre en place une procédure claire, ça semble être le souk pour l’instant !)
On est donc dans un récit d’après la mort, thème déjà traité par d’autres, et qui s’avère périlleux quant à l’adhésion du lecteur, tant la perception de chacun sur « l’après-mort » est influencée par notre éducation, notre sensibilité, nos peurs, nos envies ...
Ame, pas âme. Au-delà, pas d’au-delà. Didier Van Cauwelaert a choisi un camp, un schéma et nous demande d’y adhérer. Pour ma part, j’ai eu un peu de mal et n’ai pas trouvé dans ce roman les subtilités que l’auteur a su semer dans d’autres oeuvres. Pas vraiment de flamboyances, un roman qui ronronne plutôt dans une petite monotonie (semble-t-il comme dans « l’après-mort » à en croire Didier Van Cauwelaert). Pas inintéressant au point de le lâcher en cours de lecture mais pas enthousiasmant au point de s’imprimer durablement dans la mémoire.
Quand même, tout ce qui tourne autour de l’âme, de la mort, intrigue bien notre ami Van Cauwelaert !

Un bon petit roman, distrayant

7 étoiles

Critique de Rcapdeco (Paris, Inscrit le 19 mai 2005, 46 ans) - 24 mai 2005

Mon deuxième Cauwelaert. Je dois dire que mon avis est assez mitigé. C'est très distrayant, on rit pas mal. Ce livre retire (pendant un petit moment) les appréhensions vis-à-vis de la mort. En plus, on ne peut pas dire, enfin surtout venant de moi, que l'auteur n'écrit pas bien.
Malheureusement, je trouve moi aussi le sujet assez éculé, même si je n'ai pas lu "le premier Jour après moi". Et puis surtout, et cette critique n'est qu'un avis personnel, je le trouve assez peu profond, "nothombien" par moments. Ca fait un peu roman qu'on offre pour la fête des mères ou à une personne âgée (comme de toute façon les vieux ne parlent que de mort ou de maladie, au moins ils en parleront un peu plus gaiement!) Si on le classe dans cette catégorie là, alors c'est un livre assez sympa. Pour ma part, je préfère nettement un bon petit roman comme celui-ci ou un bon Nothomb à un mauvais classique.
Donc si vous aimez ce genre de romans, distrayants sans mettre de côté la qualité de l'écriture, lisez-le, ma vraie note serait 4,5 étoiles...

Du Van Cauwelaert quoi...

7 étoiles

Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 15 février 2005

J'ai pris pas mal de plaisir à lire ce roman où finalement il ne se passe pas grand chose, pas assez en fait, mettant en évidence pour moi aussi ce que Nelibelul souligne: l'atmosphère est globalement morne. Ce livre a par exemple assombri le souvenir que j'avais de Aix-les-Bains, peut-être aussi parce qu'il se passe en hiver. Les étonnements répétés et exagérés de Jacques Lormeau entraînant de multiples changements d'humeur sont assez lassants aussi.
J'aime par contre la manière avec laquelle il décrit la mort, sans vraiment imposer son point de vue comme l'aurait fait Werber.
Le style narratif un poil sarcastique de Van Cauwelaert est toujours aussi plaisant.

Mon premier Van Cauwelaert

8 étoiles

Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 13 décembre 2004

L’exploration de la mort encore suspendue à la vie. Qu’y a-t-il après la mort ? Est-ce que tout le monde le vit de la même façon ? C’est un roman touchant et bien raconté. J’ai aimé.

Après la mort

7 étoiles

Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 26 août 2004

Ce qui concerne la vie après la mort m’intrigue. Peut-être parce que la notion de "l’après" est une question qu’on se pose tous un jour ou l’autre, surtout lorsque la mort flirte de trop près avec notre existence. Sans doute aussi un moyen d’exorciser ses craintes que celui de se plonger dans des récits légers et délassants.
J’ai apprécié la fiction de Van Cauwelaert, l’histoire de Jacques Lormeau qui vient de mourir paisiblement à 34 ans, laissant derrière lui une femme, un fils, une maîtresse, des amis, une vie entière. Un phénomène étrange se produit, il contemple sa propre mort, ses funérailles, les réactions de ses proches, l’amour qu’il redécouvre pour les siens et qu’il aimerait tant partager avec eux.
Un merveilleux discours sur la vie que ce récit de mort, une manière de nous dire "Profitez tant que vous le pouvez, après il sera peut-être trop tard" (mais saviez-vous, Monsieur Van Cauwelaert, que même "après", pour certains, il n’est jamais trop tard ? Ceci étant bien entendu une autre histoire, un vaste débat….). Beaux passages sur l’âme qui vagabonde, sur ce passage obligatoire dans laquelle elle doit évacuer ses tourments afin d’avoir une chance d’accéder à un certain repos, sur la personnalisation des actions à accomplir en vue de se sentir en paix avec soi-même et de partir explorer d’autres horizons.
On pourrait reprocher à ce roman d’être simple, à la limite du cliché et de l’histoire facile. En effet, un homme qui n’a pu, de son vivant, témoigner à sa femme et son fils l’affection dont ils avaient tant besoin, s’en veut après sa mort et trouvera le repentir à travers le regard d’un jeune autiste qu’il va aider. Cela donnerait sans doute lieu à une fiction américaine comme il en existe tant. Mais au-delà, l’angoisse de la mort est présente, tellement présente que Van Cauwelaert a utilisé tous les stratagèmes possibles, humour, chagrin, caricature, déraison, cynisme… autant de sentiments humains qui aident à affronter ce que l’esprit ne veut pas voir.

Mon préféré !

10 étoiles

Critique de Zibouille (Lustin, Inscrite le 12 août 2004, 54 ans) - 12 août 2004

Je l'ai lu 5 fois, peut-être 6... avec toujours le même plaisir ! J'adore l'écriture de Van Cauwelaert, sa plume, son style, ses personnages qu'il décrit avec beaucoup d'humour et de tendresse (on sent qu'il les aime, ses personnages, et on sent qu'il veut nous les faire aimer en dépit de leurs défauts et sans trop s'attarder sur leurs qualités - ce dont nous sommes tous faits)... J'aime aussi le message qu'il porte : Vivez ! C'est maintenant la vie, après ce sera trop tard ! bonne lecture !

original

4 étoiles

Critique de Nelibelul (TOURS, Inscrite le 19 juillet 2004, 55 ans) - 3 août 2004

mais je trouve que le style de didier van cauwelaert est mou, non ?

je ne retiens pas grand chose de ses livres en fait, là, j'avoue que le sujet est original et assez bien traité, mais il n'y a pas de vie pétillante, pas de rire, pas de sourire quand je lis ses livres... l'atmosphère reste morne.

Désolé !

7 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 20 décembre 2003

Pour le fait que je n'avais pas lu la critique de Lucien qui évoquait déjà la ressemblance avec le livre d'Attali.

Je me demande ...

7 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 20 décembre 2003

Van Cauwelaert aurait-il lu le livre de Jacques Attali "Le premier jour après moi" ? Sur la base des critiques que je lis, je me pose vraiment la question. Il y a quelques variantes, bien sûr, mais...

Ghost revisité

8 étoiles

Critique de Gilou (Belgique, Inscrite le 1 juillet 2001, 76 ans) - 19 décembre 2003

Jamais deux sans trois. Je me suis replongée dans un récit à la Van Cauwelaert.
Pas déçue du tout. Les personnages sont attachants et tellement naturels.
Comment pénétrer la pensée des autres quand on est mort ? Jacques décède dans son sommeil et son esprit flotte au-dessus de tout. C’est le moment de percer à jour toutes les personnes qu’il a côtoyées pendant sa courte vie. Il ne s’en prive pas et tout au long du livre, il retrace les anecdotes, les petits conflits , les plaisirs, les rancunes, les cuites, ses amours, son enfance bref tout y passe. Sans lasser le lecteur il nous fait glisser petit à petit (avec humour, il faut bien le dire) sur le chemin d’un voyage que nous ferons probablement tous un jour.
Ce livre est à lire sans trop le prendre au sérieux.

Encore un thanatonaute...

7 étoiles

Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 5 janvier 2002

Pas foudroyant d'originalité, le sujet de ce roman : "Je m'appelais Jacques Lormeau, 64 avenue des Thermes à Aix-les-Bains, j'avais trente-quatre ans, j'étais quincaillier. Je suis mort à sept heures du matin. Il est huit heures vingt-huit sur l'écran du radio-réveil, et personne ne s'en est encore rendu compte". On songe bien sûr à "Huis clos", mais aussi au "Premier jour après moi" d'Attali, à "Dieu et moi" de Jacqueline Harpman, aux "Thanatonautes" de Werber ou encore à ces best-sellers comme "La vie après la vie" de Moody. Car Jacques Lormeau, sorti de son corps, observe tout ce petit monde qui apprend à vivre sans lui, un peu comme le Brel du "Dernier repas" ("Ah, je les vois déjà/Tous mes chers faux amis/Soupirant sous le poids/Du devoir accompli") : son fils Lucien, sa femme ex première dauphine de Miss Savoie, son père nostalgique, son vieil ami amoureux de Lamartine, la maîtresse Naïla, la soeur, les clients, les notables... Que reste-t-il de la vie d'un homme? Assez pour évoquer quelques souvenirs, pour décrire un enterrement gag, pour remuer quelques idées sur la vie, la mort, la vie après la mort... Un livre agréable, sans plus. Pas de quoi réveiller un mort...

La vie avant tout!

8 étoiles

Critique de Tamia (Bruxelles, Inscrite le 23 août 2001, 48 ans) - 23 novembre 2001

La mort est un sujet passionnant pour les écrivains. Et passionnant pour les lecteurs quand il est si bien abordé. On se met dans la peau de ce mort qui voit les gens qui l'entouraient continuer sans lui... peut-être est-ce pour mieux se rendre compte de la valeur de la vie!

J'en ai gardé un très bon souvenir !

8 étoiles

Critique de Thémis (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 54 ans) - 29 août 2001

Ce livre tend à dédramatiser la mort, ce qui ne peut être qu'une bonne chose! Il surprend certainement, mais il y a plus que cela encore, il veut nous dire vivez et n'attendez pas qu'il soit trop tard! Comment supporter de voir la souffrance des autres sans pouvoir rien y changer... rester là impuissant devant ses proches alors qu'on cherche soi-même où aller? Sans parler de cette impression de n'avoir pas tout terminé sur terre, d'avoir tant de projets à réaliser... Et puis au bout du compte pourquoi serait-elle interdite cette vie après la mort... peut-être que quelque part nous l'avons bien méritée! Cette histoire m'a fait penser à une chanson qui dit : "c'est pas vrai que ça s'arrête, ce serait trop con"... comme j'aimerais y croire!

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