La vie interdite de Didier Van Cauwelaert
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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Une vie après la mort ?
Ce roman est pour le moins désarçonnant. Il débute par la mort de l'auteur...
Contrairement à ce que d'autres ont déjà écrit sur cet état intermédiaire qui suit immédiatement la mort physique et où le sujet revoit défiler toute sa vie, Jacques Lormeau, le héros défunt, anarchiste à ses heures, quincaillier de son état, aquarelliste méconnu dans ses loisirs, va s'évertuer à deviner la personne qui le trouvera le premier dans cet état tout en augurant des réactions de son entourage...
Pendant tout le récit (373 pages !), il va essayer de trouver sa place, tout d'abord parmi les vivants qu’il connaît (sa femme, son fils, son père, ses amis, le vieil Alphonse qui l’a élevé), puis parmi les morts qui tardent à l'accepter dans leurs rangs, et enfin il trouvera la paix, ayant transmis ses dons d’aquarelliste à un autiste qui échappera ainsi au placement en institution psychiatrique envisagé par ses parents..
Cet état intermédiaire va lui permettre de voyager dans l'espace et le temps. Tout ce qu’il a toujours voulu savoir sur le passé des autres.
Les éditions
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La vie interdite [Texte imprimé], roman Didier Van Cauwelaert
de Van Cauwelaert, Didier
Albin Michel
ISBN : 9782226088796 ; EUR 19,80 ; 02/01/1997 ; 372 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (15)
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Du fantastique sans tralala!
Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 15 août 2010
Pas aimé... Un peu mou
Critique de Benoit00770 (, Inscrit le 25 juillet 2006, 35 ans) - 30 août 2008
Je l'ai lu par le sentiment que m'a laissé "Corps Etranger" du même auteur, mais j'ai été déçu par celui-ci... Dommage...
Outre tombe.
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 30 septembre 2007
Dès la première ligne, le ton est donné. L’auteur vient de mourir et son âme surplombe son enveloppe charnelle, quelque part au-dessus du réfrigérateur, observatrice incrédule et fort mal informée, semble-t-il, des conditions de « l’après-vie », de « l’après-mort » plutôt ! (avis en passant au régisseur des âmes là-haut : soigner l’accueil et mettre en place une procédure claire, ça semble être le souk pour l’instant !)
On est donc dans un récit d’après la mort, thème déjà traité par d’autres, et qui s’avère périlleux quant à l’adhésion du lecteur, tant la perception de chacun sur « l’après-mort » est influencée par notre éducation, notre sensibilité, nos peurs, nos envies ...
Ame, pas âme. Au-delà, pas d’au-delà. Didier Van Cauwelaert a choisi un camp, un schéma et nous demande d’y adhérer. Pour ma part, j’ai eu un peu de mal et n’ai pas trouvé dans ce roman les subtilités que l’auteur a su semer dans d’autres oeuvres. Pas vraiment de flamboyances, un roman qui ronronne plutôt dans une petite monotonie (semble-t-il comme dans « l’après-mort » à en croire Didier Van Cauwelaert). Pas inintéressant au point de le lâcher en cours de lecture mais pas enthousiasmant au point de s’imprimer durablement dans la mémoire.
Quand même, tout ce qui tourne autour de l’âme, de la mort, intrigue bien notre ami Van Cauwelaert !
Un bon petit roman, distrayant
Critique de Rcapdeco (Paris, Inscrit le 19 mai 2005, 46 ans) - 24 mai 2005
Malheureusement, je trouve moi aussi le sujet assez éculé, même si je n'ai pas lu "le premier Jour après moi". Et puis surtout, et cette critique n'est qu'un avis personnel, je le trouve assez peu profond, "nothombien" par moments. Ca fait un peu roman qu'on offre pour la fête des mères ou à une personne âgée (comme de toute façon les vieux ne parlent que de mort ou de maladie, au moins ils en parleront un peu plus gaiement!) Si on le classe dans cette catégorie là, alors c'est un livre assez sympa. Pour ma part, je préfère nettement un bon petit roman comme celui-ci ou un bon Nothomb à un mauvais classique.
Donc si vous aimez ce genre de romans, distrayants sans mettre de côté la qualité de l'écriture, lisez-le, ma vraie note serait 4,5 étoiles...
Du Van Cauwelaert quoi...
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 15 février 2005
J'aime par contre la manière avec laquelle il décrit la mort, sans vraiment imposer son point de vue comme l'aurait fait Werber.
Le style narratif un poil sarcastique de Van Cauwelaert est toujours aussi plaisant.
Mon premier Van Cauwelaert
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 13 décembre 2004
Après la mort
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 26 août 2004
J’ai apprécié la fiction de Van Cauwelaert, l’histoire de Jacques Lormeau qui vient de mourir paisiblement à 34 ans, laissant derrière lui une femme, un fils, une maîtresse, des amis, une vie entière. Un phénomène étrange se produit, il contemple sa propre mort, ses funérailles, les réactions de ses proches, l’amour qu’il redécouvre pour les siens et qu’il aimerait tant partager avec eux.
Un merveilleux discours sur la vie que ce récit de mort, une manière de nous dire "Profitez tant que vous le pouvez, après il sera peut-être trop tard" (mais saviez-vous, Monsieur Van Cauwelaert, que même "après", pour certains, il n’est jamais trop tard ? Ceci étant bien entendu une autre histoire, un vaste débat….). Beaux passages sur l’âme qui vagabonde, sur ce passage obligatoire dans laquelle elle doit évacuer ses tourments afin d’avoir une chance d’accéder à un certain repos, sur la personnalisation des actions à accomplir en vue de se sentir en paix avec soi-même et de partir explorer d’autres horizons.
On pourrait reprocher à ce roman d’être simple, à la limite du cliché et de l’histoire facile. En effet, un homme qui n’a pu, de son vivant, témoigner à sa femme et son fils l’affection dont ils avaient tant besoin, s’en veut après sa mort et trouvera le repentir à travers le regard d’un jeune autiste qu’il va aider. Cela donnerait sans doute lieu à une fiction américaine comme il en existe tant. Mais au-delà, l’angoisse de la mort est présente, tellement présente que Van Cauwelaert a utilisé tous les stratagèmes possibles, humour, chagrin, caricature, déraison, cynisme… autant de sentiments humains qui aident à affronter ce que l’esprit ne veut pas voir.
Mon préféré !
Critique de Zibouille (Lustin, Inscrite le 12 août 2004, 54 ans) - 12 août 2004
original
Critique de Nelibelul (TOURS, Inscrite le 19 juillet 2004, 55 ans) - 3 août 2004
je ne retiens pas grand chose de ses livres en fait, là, j'avoue que le sujet est original et assez bien traité, mais il n'y a pas de vie pétillante, pas de rire, pas de sourire quand je lis ses livres... l'atmosphère reste morne.
Désolé !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 20 décembre 2003
Je me demande ...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 20 décembre 2003
Ghost revisité
Critique de Gilou (Belgique, Inscrite le 1 juillet 2001, 76 ans) - 19 décembre 2003
Pas déçue du tout. Les personnages sont attachants et tellement naturels.
Comment pénétrer la pensée des autres quand on est mort ? Jacques décède dans son sommeil et son esprit flotte au-dessus de tout. C’est le moment de percer à jour toutes les personnes qu’il a côtoyées pendant sa courte vie. Il ne s’en prive pas et tout au long du livre, il retrace les anecdotes, les petits conflits , les plaisirs, les rancunes, les cuites, ses amours, son enfance bref tout y passe. Sans lasser le lecteur il nous fait glisser petit à petit (avec humour, il faut bien le dire) sur le chemin d’un voyage que nous ferons probablement tous un jour.
Ce livre est à lire sans trop le prendre au sérieux.
Encore un thanatonaute...
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 5 janvier 2002
La vie avant tout!
Critique de Tamia (Bruxelles, Inscrite le 23 août 2001, 48 ans) - 23 novembre 2001
J'en ai gardé un très bon souvenir !
Critique de Thémis (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 54 ans) - 29 août 2001
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