Le syndrome Copernic de Henri Loevenbruck
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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Attentat
La Défense, 8h08. Alors que Vigo Ravel, 36 ans, se rend au dernier étage de la tour SEAM où il est soigné pour schizophrénie mâtinée d’amnésie et d’hallucinations auditives, un terrible attentat dévaste intégralement le célèbre centre d’affaires. Vigo est le seul survivant. Et pour cause : ce sont les voix qu’il entend dans sa tête qui lui ont ordonné de fuir.
Des individus menaçants le traquent, le poussant à mener sa propre enquête. La tentaculaire Défense livre peu à peu le secret de ses bas-fonds. Vigo est aidé par Agnès une policière dépressive et par des hackers mystérieux, le groupe SpHiNx dont le but est de chercher la vérité. Pour ses membres, Internet est le dernier espace où la liberté d’expression a encore un tout petit peu de sens. Ils se servent du Web pour dénoncer des scandales poli¬tiques ou financiers. Ils pensent que le public a le droit d’être mis au courant, et que la presse institutionnelle ne fait pas toujours son travail...
Ce groupe découvre alors les responsables qui ont marqué Vigo, le groupe Dermod qui était propriétaire de l’appartement des parents de Ravel. Sorte de holding, son objet déclaré est l’import-export, mais il est en vérité difficile de connaître ses activités réelles. Ce groupe avait un contrat qui précisait notamment le montant de la pension que ses parents recevaient en échange de leurs services, au moins depuis 1991. Ils s’occupaient de lui en le maintenant dans la certitude qu’il était schizophrène...
A cela s'ajoutent les références de l'auteur à l'actualité, à l'architecture des lieux et aux technologies qui constituent le fil rouge du roman. On a droit à des évocations souvent vérifiées, comme les allusions aux inondations dans les sous-sols de La Défense et ses stations fantômes, mais bien réelles ! Si on ne peut qu’être impressionné par le déroulement de l’action, l’introspection permanente du héros loin d’être lassante nous happe pour qu’on en vienne à bouillir d’énervement de ne pas comprendre le pourquoi du comment. Chaque élément mystérieux du complot élucidé le renforce plus encore au lieu de le dissiper. C’est à la fois frustrant et terriblement jubilatoire. « Le Syndrome Copernic » est typique du bouquin qui représente à lui seul le poison et l’antidote, partagé entre le désir d’avancer au plus vite dans l’histoire tout en rageant qu’il ne soit pas plus long encore, histoire de faire durer le plaisir jusqu’à la dernière goutte d’encre.
http://users.skynet.be/pierre.bachy/…
Les éditions
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Le syndrome Copernic [Texte imprimé] Henri Loevenbruck
de Loevenbruck, Henri
Flammarion / POLICIER/ THRIL
ISBN : 9782080690876 ; 20,20 € ; 17/01/2007 ; 441 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (13)
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Un excellent moment d'écoute entre lucidité et folie !!
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 4 mars 2012
Et cela commence très fort, avec les attentats de la tour de la défense et ce message codé que l'on ne comprend pas et qui n'est autre que notre ticket vers un monde insoupçonné... Et comment ne pas s'attacher à cet homme perdu sans repère qu'est Vigo. Ses notes sur son carnet Moleskine laissent entrevoir un personnage cultivé allant sans cesse à la recherche de ce qu'il ne comprend pas. Ces notes arrivent sans prévenir comme des parenthèses au cours de l'histoire. Et cela nous permet de reprendre notre souffle entre deux révélations. Je n'ai eu aucun moment d'ennui dans ce livre et mon premier contact avec Henri Loevenbruck est assez concluant.
Je n'ai pas lu mais écouté ce livre dans la collection Audiolib. Et là encore chapeau bas pour cette collection ! C'est Christian Fromont qui excelle dans l'art de la lecture à voix haute. C'était un pur délice !
Bof...
Critique de Ben1990 (Forchies-la-Marche, Inscrit le 21 juillet 2011, 34 ans) - 15 octobre 2011
Mon premier Loevenbruck
Critique de Mayfair (Distroff, Inscrite le 30 mars 2007, 51 ans) - 26 juillet 2010
J'ai choisi celui-ci car je trouvais la quatrième de couverture intéressante.
Il est assez difficile d'ajouter un commentaire. Je peux juste dire que j'ai trouvé ce roman vraiment très bien, plein de suspens, d'amitié, de complots...
libre expression de l'imagination
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 25 août 2009
Assez peu rythmé
Critique de Le pingouin (, Inscrit le 27 février 2009, 35 ans) - 31 juillet 2009
A la lecture du synopsis, on est tout de suite attiré par l'histoire d'un homme hors du commun pouvant lire les pensées des autres. Mais au final, c'est aspect n'est quasi pas développé et exploité, si ce n'est pour en trouver la cause. J'ai été déçu sur ce point.
J'ai également trouvé qu'il y avait quelques répétitions et longueurs, par exemple les pensées de Vigo Ravel dans son carnet, ses pensées en tant que schizophrène, etc.
Ce roman est d'un genre assez inclassable - policier, science-fiction, ou alors fantastique? - mais néanmoins bien écrit, avec talent et application, quelques comparaisons très subtiles.
Décevant
Critique de Magver (La chapelle d'Armentières, Inscrite le 1 septembre 2008, 51 ans) - 12 décembre 2008
Bref, le livre devient lassant. J'avoue avoir sauté des chapitres pour arriver plus vite à la fin et connaître le dénouement. Pour finalement rester sur ma fin.
Le syndrome je perds mon temps
Critique de Gooneur (TOULOUSE, Inscrit le 14 janvier 2008, 41 ans) - 26 septembre 2008
Décevant
Critique de GuiGui240888 (GANAC, Inscrit le 3 septembre 2008, 36 ans) - 9 septembre 2008
Un thriller haletant
Critique de Fafaroby (, Inscrit le 11 novembre 2007, 43 ans) - 11 novembre 2007
Ce dernier est beaucoup mieux ficelé que son précédent " Le testament des siècles ".
Ce livre ne se lâche pas, malgré une fin prévisible!
Une course poursuite entre Vigo Ravel ( le personnage principal ) et la vérité.
Mais quelle vérité? Et sera-t-il prêt à l' entendre?
Tous les ingrédients du bon thriller sont distillés au fur et à mesure de l'histoire.
A lire de toute urgence!
très bon thriller
Critique de Eucalyptus (, Inscrite le 6 novembre 2007, 34 ans) - 6 novembre 2007
Peut mieux faire
Critique de Marc Florian (, Inscrit le 9 mai 2007, 55 ans) - 2 juillet 2007
D'abord, l'intrigue n'a pas grand chose de nouveau. Je dirais que c'est un peu comme 'La mémoire dans la peau' avec la télépathie en plus. La surprise n'est donc pas vraiment au rendez-vous.
Ensuite, comme le dit le synopsis de l'éditeur, Vigo Ravel pense être atteint de schizophrénie. Conséquence : il note ses réflexions dans un 'carnet Moleskine'. J'ai trouvé cette introspection constante particulièrement fastidieuse. En ce qui me concerne, elle n'apporte rien à l'intrigue. Elle permet, certes, d'approfondir le personnage mais casse le rythme et dilue l'action. Pour moi, le roman aurait très bien pu tenir la route s'il avait compté deux fois moins de pages.
L'auteur a néanmoins bien exploité le filon de la lecture dans les pensées et offre parfois certaines perspectives inattendues. De même, j'ai trouvé son écriture très agréable. Malgré ma frustration face aux réflexions 'schizophréniques', je ne me suis pas vraiment ennuyé et j'ai même envie de découvrir "Le Testament des siècles", que j'ai acheté et que je lirai plus tard, en espérant que l'auteur s'y cantonne cette fois au noeud de l'intrigue. Je pense - mais c'est mon opinion personnelle - que ses romans seraient plus captivants s'il s'en tenait au fil conducteur sans vouloir philosopher à l'extrême. J'apprécie aussi son humour cynique, nettement empreint d'autodérision. La partie 'aventure' est menée tambour battant mais se révèle, au final, fort prévisible.
En conclusion, je dirais qu'il s'agit d'un roman bien écrit mais à la trame maintes fois visitée, alourdie par des introspections qui cassent un peu le rythme du thriller.
Attention, critiqueur plagiaire...
Critique de OhMyDahlia (, Inscrite le 1 juillet 2007, 43 ans) - 1 juillet 2007
La critique de Monsieur Bachy que vous etes en train de lire est un gigantesque patchwork de plagiats glanés ça et là sur le net, dont une partie a été volée chez moi, au mot près que j'ai largement détaillée dans ce post de mon blog:
http://www.ohmydahlia.com/blog/?p=571
[NB: ce monsieur n'en est pas à son coup d'essai comme vous le voyez ici => http://www.kamunke.com/article-11062801.html
Il y a fort à parier qu'aucune des critiques rédigées par Monsieur Bachy que vous lisez ici ne soit issue de sa propre plume]
Un thriller lent
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 15 juin 2007
Tous les ingrédients d'un bon thriller à l'américaine sont présents : une énigme en apparence insoluble ( Vigo est vraiment fou? Est-il réellement pourchassé? Par qui et pourquoi?), un complot aux ramifications « surprenantes » (Qui sont donc ces terroristes? Al Quaïda?) et pas mal de suspens. A tout instant, on craint pour la vie du héros-malade mental... Mais il y a un hic. A longueur de pages, on apprend mille et un détails sur les symptômes de la schieophrénie, on se croirait même parfois dans un ouvrage technique. De plus, l'auteur raconte systématiquement chaque scène deux fois : une première pour le lecteur et une seconde quand le héros la raconte à un ou une amie au café par exemple ! A longueur de pages, s'étalent les états d'âme de Vigo, ce qui bizaremment ne le rend ni plus sympathique, ni plus humain, ni plus crédible. Le tout intercalé de considérations diverses ( médicales, philosophiques ou politiques) consignées dans un petit carnet de notes. Monsieur Loevenbruck délaie, prend tout son temps et le lecteur doit patienter jusqu'à la 200ème page pour qu'un tout petit coin du voile se lève...
Ce manque de rythme, de nerf, ces évènements répétitifs qui s'enchaînent assez gratuitement (Vigo court beaucoup et souvent, toujours poursuivi, jamais rattrappé) et le dénouement final aussi convenu que décevant donnent une lecture un peu laborieuse de ce livre. Loevenbruck aurait mieux fait d'élaguer son propos et de réduire ce pavé (442 pages) à moins de la moitié, le lecteur lui en aurait été reconnaissant !
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