Le clandestin de John Grisham
( The broker)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : (56 009ème position).
Visites : 6 293 (depuis Novembre 2007)
Une poursuite superficielle
De sa prison, Joel Backman apprend que le Président l'a gracié. Il servira de proie à son insu, afin que la CIA découvre qui veut le tuer pour une histoire de satellites espions.
Si le récit de la cache du clandestin en Italie et de sa traque par plus d'un est intéressant, c'est parce que l'auteur y détaille des astuces au quotidien qui sont fort réussies et qui donnent un bon dynamisme au roman.
Cependant, cela demeure un roman d'action dont la trame est bien mince: l'histoire des satellites espions demeure nébuleuse et on se demande pourquoi exactement, tous et chacun veulent la mort du héros et ce que cela leur apportera vraiment.
La fin est dans la même veine: l'action à tout prix. On est essoufflé, mais après quoi courait-on au juste?
Les éditions
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Le clandestin [Texte imprimé], roman John Grisham traduit de l'américain par Patrick Berthon
de Grisham, John Berthon, Patrick (Traducteur)
R. Laffont / Best-sellers (Paris)
ISBN : 9782221104927 ; 21,00 € ; 29/03/2006 ; 344 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (3)
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Mon premier Grisham
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 4 juillet 2014
Et d’abord, le héros, il meurt pas à la fin !! C’est suspect ce genre de happy end. D’ailleurs à propos de « end », elle est abrupte, tendance précipice béant ! Ah mais c’est qu’il fait confiance à ses lecteurs le gars John Grisham ! Il leur demande carrément de finir le boulot !
Eh John ! Faut donner des pistes de fin quand même. Là ça fait un peu sucré la fin (du moins ce qu’il veut que manifestement on imagine dans nos petites têtes de lecteurs frustrés par la fin !).
Joel Backman était un avocat lobbyiste richissime et qui faisait fortune, pluie et beau temps à Washington avant … de se retrouver en prison. Genre isolement total, et pour longtemps. Mais voilà, le dernier jour du mandat du Président américain sortant, il est gracié. Il découvre la situation ex abrupto, alors qu’il est coupé du monde depuis 6 ans et qu’il a encore 14 ans à tirer.
Comme il a cherché à rouler un peu tout le monde (Américains, Chinois, Israéliens, Saoudiens, …) en cherchant à vendre à un peu tout ce petit monde un système génial de satellites, piratés par de jeunes geeks pakistanais, fort cher, sa tête est mise à prix par un peu tout le monde. Les Américains qui le détiennent ne veulent pas faire le sale boulot, au motif que la Constitution ne leur permet pas d’abattre un citoyen américain (mais bizarrement ils ne se gênent pas pour autant pour un autre – américain, carrément le conseiller de l’ex-Président, tant qu’à faire ! (incohérence, quand tu nous tiens !)). Pas grave, le responsable de la CIA a trouvé la solution : le Président le gracie, on l’exfiltre sous une fausse identité à Bologne, en Italie, et progressivement on fait fuiter l’info afin de voir qui va le descendre. Ceci étant censé apporter des éclaircissements sur les méfaits dudit Joel Backman.
Machiavélique mais … mais on est dans un thriller. Un thriller de John Grisham et donc … ça fait pschitt ! Mais bon, lisez vous-mêmes …
Médiocrité
Critique de Le rat des champs (, Inscrit le 12 juillet 2005, 74 ans) - 5 mai 2008
Ennuyeux
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 12 septembre 2007
Sur un canevas de départ plutôt alléchant, on s’attend aux péripéties habituelles propres au thriller et… on reste sur sa faim. Il ne se passe rien dans ce livre, pas d’action, pas de rebondissements, quelques révélations assez invraisemblables et une fin plus que convenue. Il faut attendre les trois quarts du livre pour entr’apercevoir un petit peu les « méchants » tueurs à gage, lesquels ne tentent pas grand-chose et n’arrivent à rien face au génial héros. Le lecteur en est réduit à un ennui total au fil de descriptions sans intérêt : Backman apprend l’italien, Backman visite Trévise, Backman déguste des tortellis, Backman va à Bologne, Backman va à Modène, à Milan, s’entiche de sa prof d’italien, se grime un peu et finalement tire sa révérence. Pas de nerf, pas d’action, pas de suspense, rien.
On peut faire un détour… Je ne comprends décidément pas le succès de cet auteur de soi-disant best-sellers vendus à des millions d’exemplaires. Son premier opus « La Firme » m’avait semblé tout juste moyen, « L’affaire Pélican » était embrouillée et assez médiocre, celui-ci est encore pire…
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